Seule dans mon grand lit blanc de Valérie McGarry
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Chronique d'une rupture et d'une renaissance
Un style haletant, à bout de souffle. Où les pensées se bousculent. Vont d'un extrême à l'autre. Envie qu'il parte. Envie qu'il reste. Peur de ne pas savoir y faire seule. Hésitations des deux protagonistes. Et finalement sortie d'une vie plus faite d'habitudes que d'amour. Fin et début. Les phrases généralement courtes vous emmenènent bien dans cet état du moment de la rupture, cette impression où, d'un coup, tout se bouscule. Si ce n'est pas un grand roman, l'atmosphère est en tout cas bien rendue. Sans perdre de vue la grande banalité de la situation, qui est quand même un événement particulier pour chacun d'entre nous chaque fois qu'elle se produit. On commence le bouquin et on n'a plus envie de le lâcher. Heureusement, il est court.
Les éditions
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Seule dans mon grand lit blanc [Texte imprimé], roman Valérie McGarry
de McGarry, Valérie
J.-C. Lattès
ISBN : 9782709626965 ; 12,10 € ; 10/06/2005 ; 122 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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tristement banal
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 26 juillet 2007
Lara est une femme trompée après 15 ans de mariage, et son mari voudrait le beurre et l'argent du beurre, complètement paumé dans mid-life crisis. Alors pour ses deux filles, Lara fuit. De courtes réflexions très justes sur tous les sentiments par lesquels elle passe, l'effondrement, le doute, la colère, etc. Mais voilà, dans son malheur cette Lara a une chance dont elle ne semble pas se rendre compte : elle n'a que des préoccupations de petite fille riche. Quitter Dubaï pour revenir en France, prendre un nouvel appart, poursuivre sa vie sans soucis, jamais l'argent ou le travail ne semble être un problème. Tout le monde n'est pas écrivain mariée à un milliardaire, chère madame (Lara est écrivain, dans le roman), alors pour la réalité tristement banale, on s'en tiendra à la narration de la rupture.
Haem
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 29 septembre 2005
Bref, il la trompe, veut la quitter, elle se débat dans sa tête dans tous les sens, tout en ne sachant pas très bien si c'est son coeur ou sa fierté qui souffre, et pour finir c'est elle qui le quitte, et tout ne va pas si mal que ça.
Haem.
Voilà, tout est là, en lisant Valérie McGarry vous n'aurez rien de plus, d'ailleurs il ne vous faudra même pas une heure pour arriver à la page 123.
Donc pour moi ça reste dans la banalité la plus totale, le quotidien d'une nantie qui n'a vraiment que son petit malaise à encadrer, parce que le matériel n'est pas un souci, quelle chance et à la limite quelle indécence quand on ouvre un peu les yeux autour de soi.
Un truc par contre que j'ai bien aimé, c'est les 3 questions à se poser pour savoir si on aime encore son mari :
- Est-ce que tu l'admires ?
- Est-ce que tu te vois finir ta vie avec lui ?
- Est-ce que tu regardes les autres hommes ?
Ouf, je suis toujours très amoureuse ;o)
Trop convenu ...
Critique de Bleunuit (douai, Inscrite le 29 août 2004, 66 ans) - 10 juillet 2005
Pourtant, la piqure de la douleur est là : la gorge serrée, l'insomnie, imaginer "l'autre" pour laquelle il vous quitte, serrer les poings, retenir ses larmes devant les enfants, etc.
Banal aussi le style convenu avec lequel est raconté cet épisode douloureux de la vie d'une femme. Je n'ai pas trouvé d'intensité et d'émotion, rien que des scènes convenues, et une plume très moyenne.
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