La couleur du bon pain de Gilbert Bordes
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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De la difficulté d'être différent.
G. BORDES s’attaque là au thème du racisme. Du racisme en milieu rural, au centre de la France, près de Brive.
Valentin, un grand-père paysan a un problème. Il se fait vieux. De ses 3 enfants, pas un ne prendra la relève puisque le garçon est devenu médecin-notable, une des filles a fait son trou ailleurs et sa troisième fille est quasiment reniée. Elle est partie jeune, elle a fauté, fait de la prison, coupé les ponts, et eu un enfant, Gregory, avec un Réunionnais un peu truand mais surtout, noir. Bref elle est reniée et à priori la page est tournée. Sauf que la vie étant ce qu’elle est … Son père disparu à la Réunion, Grégory se retrouve orphelin suite à la mort prématurée de sa mère, la fille reniée. Et Grégory va arriver chez Valentin et Pierrette et … Et c’est le départ de l’histoire !
On imagine les variations possibles sur ce qui peut arriver à un jeune, déboussolé, plutôt coloré, qui débarque en France profonde, plutôt rejeté à priori.
G. BORDES s’y attelle avec son savoir-faire. Ce n’est pas « sortez vos mouchoirs ». Ce n’est pas « les gentils-les méchants ». Il y aurait certainement eu moyen d’en faire autre chose. Le résultat est très honorable même si relativement prévisible.
Les éditions
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La couleur du bon pain [Texte imprimé], roman Gilbert Bordes [publ. par] l'École de Brive
de Bordes, Gilbert
R. Laffont
ISBN : 9782221098431 ; 19,50 € ; 06/05/2004 ; 246 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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La couleur de la différence
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 16 mars 2024
Un jeune garçon va se battre pour se faire accepter. Lui vient de la ville. Il débarque dans le monde paysan.
Orphelin beaucoup trop tôt, il va devoir affronter seul la méchanceté des gens ainsi que les préjugés qui ont la dent dure.
Même au sein de sa famille, l'acceptation de la différence de couleur est difficile. On ne fait pas tomber du jour au lendemain la bêtise humaine !!!
Roman qui interpelle sur la différence que se créent les hommes entre eux.
La mixité n'était pas bien vue dans les anciennes générations et il aura fallu que passe un certain nombre d'années pour qu'elle soit enfin acceptée de nos jours.
Les liens du sang...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 1 septembre 2013
C'est donc dans ce contexte que le jeune homme s'installe, sous le regard noir de son grand-père, Valentin, saisi par la ressemblance qu'il présente avec son arrière grand-père, en dépit de la couleur de sa peau.
A charge pour Grégory de se faire accepter dans son milieu. Vaillant, malin, il ne tarde pas à montrer certaines prédispositions. Peu doué pour l'école, il aime la terre, l'élevage, cette famille jusque-là inconnue qui se trouve à présent être son unique foyer...
Le rejet, l'incompréhension, la pesée de lourds secrets de famille rendent cette adaptation bien difficile, on imagine le parcours du combattant que tout cela peut représenter.
Quelques clichés semblant inévitables, des préjugés incontournables, pourtant ce roman offre une belle histoire si l'on s'attache surtout aux relations du garçon avec ses grands-parents.
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