Contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
Contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Oxymore, le 3 juillet 2005
(Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans)
Critiqué par Oxymore, le 3 juillet 2005
(Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 31 avis)
Cote pondérée : (1 224ème position).
Visites : 13 436 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 31 avis)
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Nouvelles normandes
Maupassant passe en revue tous les thèmes qui lui sont chers ici: peur, lâcheté, ivresse, paysannerie, adultère etc....Ce recueil de nouvelles est très agréable et se lit vite; "la parure" est un vrai petit bijou dans ce livre mais chaque nouvelle possède un épilogue étonnant qui m'a ravi. Bref un vrai petit moment de bonheur.
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Les éditions
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Contes du jour et de la nuit [Texte imprimé] Guy de Maupassant édition présentée et annotée par Pierre Reboul,...
de Maupassant, Guy de Reboul, Pierre (Editeur scientifique)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070375585 ; 4,50 € ; 16/05/1984 ; 282 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Note: les critiques réalisées dans le cadre d'un programme scolaire sont groupées en fin de page.
Les petits meurtres de Maupassant
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 1 mars 2018
Ce ne sont pas vraiment des contes mais un recueil de nouvelles assez courtes (quatre à six pages) parues dans différents journaux de l'époque comme Le Gaulois (non, rien à voir avec une marque de poulet pané puisque c'était un quotidien politique et littéraire) ou Le Gil Blas dans les années 1880.
Maupassant s'intéresse à ces paysans normands, ces bourgeois parisiens qu'il juge plutôt sévèrement. Les paysans sont cupides, avides d'argent, se souciant trop du qu'en dira-t-on. Les citadins, eux, ont des problèmes moins terre à terre mais tout aussi importants : peine de cœur, secrets de famille que ce soit infidélité ou abandon d'enfant. Ce qui causera leur mort.
Plusieurs histoires sont racontées à la première personne via des souvenirs de jeunesse de la personne concernée. Maupassant se régale également à décrire les paysages d'Etretat, de la Corse. Un champ de blé, une forêt, des vaches en train de brouter dans une prairie et il est tout à fait capable de broder dessus pendant une demi-page. Ce qui pouvait me barber à l'école me touche un peu plus aujourd'hui. Car l'amour de l'auteur pour la nature me paraît sincère et peut-être parce que c'est le portrait d'une France profonde, paysanne, rustique, qui n'existent plus aujourd'hui.
Maupassant s'intéresse à ces paysans normands, ces bourgeois parisiens qu'il juge plutôt sévèrement. Les paysans sont cupides, avides d'argent, se souciant trop du qu'en dira-t-on. Les citadins, eux, ont des problèmes moins terre à terre mais tout aussi importants : peine de cœur, secrets de famille que ce soit infidélité ou abandon d'enfant. Ce qui causera leur mort.
Plusieurs histoires sont racontées à la première personne via des souvenirs de jeunesse de la personne concernée. Maupassant se régale également à décrire les paysages d'Etretat, de la Corse. Un champ de blé, une forêt, des vaches en train de brouter dans une prairie et il est tout à fait capable de broder dessus pendant une demi-page. Ce qui pouvait me barber à l'école me touche un peu plus aujourd'hui. Car l'amour de l'auteur pour la nature me paraît sincère et peut-être parce que c'est le portrait d'une France profonde, paysanne, rustique, qui n'existent plus aujourd'hui.
Vingt et une sur mille…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 10 décembre 2016
Ce qui m’a plu dans ces 21 nouvelles, non seulement c’est l’originalité des textes, mais aussi parce qu’elles possèdent toutes un brin de poésie… Comme ce début de « Souvenir »
Comme il me vient des souvenirs de jeunesse sous la caresse du premier soleil ! Il est un âge où tout est bon, gai, charmant, grisant. Qu’ils sont exquis les souvenirs des anciens printemps !
Vous rappelez-vous, vieux amis, mes frères, ces années de joies où la vie n’était qu’un triomphe et qu’un rire ? Vous rappelez-vous les jours de vagabondage autour de Paris, notre radieuse pauvreté, nos promenades dans les bois reverdis, nos ivresses d’air bleu dans les cabarets au bord de la Seine, et nos aventures d’amour si banales et délicieuses ?
« Le bonheur » Peut-être ma préférée?
Comme il me vient des souvenirs de jeunesse sous la caresse du premier soleil ! Il est un âge où tout est bon, gai, charmant, grisant. Qu’ils sont exquis les souvenirs des anciens printemps !
Vous rappelez-vous, vieux amis, mes frères, ces années de joies où la vie n’était qu’un triomphe et qu’un rire ? Vous rappelez-vous les jours de vagabondage autour de Paris, notre radieuse pauvreté, nos promenades dans les bois reverdis, nos ivresses d’air bleu dans les cabarets au bord de la Seine, et nos aventures d’amour si banales et délicieuses ?
« Le bonheur » Peut-être ma préférée?
Un ensemble assez triste et tragique
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 19 octobre 2016
En quatrième de couverture : « Parricides, enfants pervers, maris aveugles, ravissantes idiotes, bourgeois lâches et mesquins, paysans cruels et cupides, vous ne trouverez dans ces contes, de jour comme de nuit, que bourreaux ou victimes ».
Une vingtaine de très courtes nouvelles. A pointer plus particulièrement :
- Le père : plus réaliste que ça tu meurs …
- L’aveu : Céleste est grosse ( de Polyte)
- Le vieux : qui prend du temps pour mourir et qui emm*rde tout le monde
- Le gueux : la triste existence de Nicolas Toussaint
- Souvenir : quand un jeune employé parisien connaît son premier adultère en se promenant dans la campagne du côté de Bougival, Saint-Cloud, Versailles.
Tout cela forme un ensemble assez triste et tragique. Mais c’est du Maupassant, à savoir un des meilleurs auteurs français du 19 ème, taquavoir !
Une vingtaine de très courtes nouvelles. A pointer plus particulièrement :
- Le père : plus réaliste que ça tu meurs …
- L’aveu : Céleste est grosse ( de Polyte)
- Le vieux : qui prend du temps pour mourir et qui emm*rde tout le monde
- Le gueux : la triste existence de Nicolas Toussaint
- Souvenir : quand un jeune employé parisien connaît son premier adultère en se promenant dans la campagne du côté de Bougival, Saint-Cloud, Versailles.
Tout cela forme un ensemble assez triste et tragique. Mais c’est du Maupassant, à savoir un des meilleurs auteurs français du 19 ème, taquavoir !
Une belle coquinerie
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 28 mai 2011
Il ne faudrait tout de même pas oublier "le crime au père Boniface"; tout en finesse pour évoquer le "mal" "entendu" du facteur qui croit qu'un crime est en train de se commettre chez le percepteur, alors que ce dit percepteur envoie sa femme au septième ciel.
Il court éperdu chercher du renfort pensant "n'être pas en assez grand nombre"; c'est ce qu'il dit aux gendarmes, qui lui demandent si c'est de cette manière qu'il assassine sa femme.
Bien entendu, le père Boniface s'en retournera tout honteux : "J'aurai tout de même cru..."
Il court éperdu chercher du renfort pensant "n'être pas en assez grand nombre"; c'est ce qu'il dit aux gendarmes, qui lui demandent si c'est de cette manière qu'il assassine sa femme.
Bien entendu, le père Boniface s'en retournera tout honteux : "J'aurai tout de même cru..."
Trois bonnes nouvelles dans le tas
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 7 mai 2008
Les trois nouvelles que j’ai vraiment aimées dans ce recueil sont La parure, Un lâche et Le gueux. La palme de ma plus grande découverte dans cette collection revient à Le gueux, les mésaventures d’un itinérant, un récit très triste et cruel. C’est ma préférée avec La parure que j’avais déjà lue dans un recueil avec Boule de Suif. La parure et sa tournure finale géniale... je l’avais lu assez jeune, à une époque où je n’avais pas beaucoup lu et ça m’avait marqué. Un lâche est l’autre nouvelle que je retiendrai, j’ai trouvé le personnage exquis, drôle, pathétique et triste à la fois. Mon appréciation des autres nouvelles du recueil est inégale, allant de moyen à indigeste. Ça reste quand même un bon moment de détente.
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