Le faucheux de James Sallis
( The long-legged fly)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
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La Nouvelle-Orléans? Vous connaissez?
Résumé : "Je me suis alors demandé ce qui pouvait bien pousser les gens à se détruire? Cette longue descente aux enfers était-elle inscrite en lui (ou en elle), peut-être en chacun de nous? Ou était-ce quelque chose que l'individu avait lui-même installé, et qu'il faisait naître avec le temps, sans le savoir, tout comme il façonnait son visage, son existence, les histoires qui l'aidaient à vivre, celles qui lui permettaient de continuer à vivre. Apparemment, j'étais censé le savoir. J'avais déjà fait le voyage et il était fort probable que je recommencerais."
Voilà, du beau, du fort, du poignant.
Lew Griffin est noir, il est détective, écrivain, bref il mène sa vie et James Sallis nous prend la main pour nous décrire son passage atypique sur notre planète. Si il n'existe qu'en grand format c'est parce que le livre ne s'est pas assez bien vendu en grand...
A comparer avec la vitesse du passage en poche du Da vinci code...
Les éditions
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Le faucheux [Texte imprimé], roman James Sallis trad. de l'américain par Jeanne Guyon et Patrick Raynal
de Sallis, James Raynal, Patrick (Traducteur) Guyon, Jeanne (Traducteur)
Gallimard / La Noire (Paris).
ISBN : 9782070739479 ; 13,95 € ; 14/01/1998 ; 208 p. ; Broché
Les livres liés
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les bas fonds de la New Orleans
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 30 juin 2015
Sallis est unique pour mettre une telle ambiance dans ses romans, une ambiance noire, oppressante, dans laquelle les personnes sont perdus, abandonnés, n'ont plus de famille, sont camés ou alcooliques.
Une plongée en apnée dans ces bas-fonds ou sexe, drogue et rock'n'roll sont les maitres du monde.
Du grand Sallis, une fois de plus dirais-je
que d'intelligence, que de tristesse
Critique de Peuta (GRENOBLE, Inscrit le 25 juillet 2005, 49 ans) - 14 avril 2006
la question est : est-ce que l'ouverture d'esprit, l'intérêt pour les autres, l'altruisme sans arrière-pensée qui définissent si bien Lew Griffin ne peuvent mener qu'à la tristesse, qu'à un putain de mal de vivre ?
la série des "Lew Griffin" (6 romans du faucheux à la bête à bon dieu) est énorme d'intelligence. c'est quand même bizarre ce goût que l'on a à se faire un peu de mal, car ça brasse les James Sallis, ça tortille les intestins...
romans noirs à des milliards d'années lumières de toute cette production mystique, ésotérique et compagnie qui pollue actuellement nos librairies.
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