Otages de la peur de Robert Crais
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Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un bon thriller.
Jeff Talley, ancien négociateur au groupe d'intervention de la police de Los Angeles, est chef de la police d'une petite ville, divorcé, il a beaucoup de difficulté avec sa femme et sa fille.
Trois garçons à peine sortis de prison décident de braquer une station service, dans le feu de l'action ils tuent le gérant et s'enfuient. Poursuivis par la police, ils se réfugient dans une villa où ils prennent les occupants en otages. Les problèmes commencent car ils tuent un policier, et le propriétaire de la demeure est le comptable de la mafia.
Jeff Talley arrivé sur place entame les négociations, pendant ce temps les "employeurs" du comptable apprennent la situation et décident de tout faire pour éliminer le problème.
Devant la complexité des événements ils font enlever la femme et la fille du chef Talley pour l'obliger à coopérer. Après de nombreux rebondissements, parfois pas très crédibles, les otages sont libérés et Talley retrouve sa famille.
L'histoire est bonne, très rythmée, pleine de surprise, c'est un excellent thriller. L'écriture laisse parfois à désirer, la fin est décevante, mais on reste satisfait de l'ensemble. A lire pour les amateurs du genre.
Les éditions
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Otages de la peur [Texte imprimé] Robert Crais trad. de l'américain par Hubert Tézenas
de Crais, Robert Tézenas, Hubert (Traducteur)
Belfond / Nuits noires (Paris. 1997)
ISBN : 9782714439000 ; 3,85 € ; 02/10/2003 ; 391 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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distrayant et bien rythmé
Critique de Bedeland la reunion (, Inscrit le 20 février 2009, 60 ans) - 5 mai 2009
honnête thriller, peu original
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 22 avril 2009
Dévoré
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 24 février 2009
J’ai vu le film en premier (mettant en vedette Bruce Willis dans le rôle de Talley) et je dois dire que le livre est vraiment plus vraisemblable que l’adaptation cinématographique. La psychologie des personnages est bien dessinée, c’est nuancé. Les personnages principaux et secondaires sont intelligemment exploités, ce qui ne donne pas l’impression qu’il y a des personnages inutiles. Pour ce qui est du découpage de l’histoire, on suit un personnage en quelques pages à tour de rôle, ce qui donne du rythme. L’incorporation de la Mafia dans le récit rend l’histoire plus complexe, mais ralenti le rythme. Je préfère le livre au film, même si j’ai aimé la prestation de Ben Foster dans la peau du psychopathe Mars. Le Mars du livre est très différent de celui du livre, beaucoup moins... romantique, ça reste mon personnage préféré dans les deux cas. Je trouve que c'est un bon suspense qui se laisse lire facilement.
« - Il me faut un hélicoptère, avec le réservoir plein, pour nous emmener au Mexique. Si vous me donnez l'hélico, je vous donne ces gens.
Pendant sa carrière au SWAT, Talley s'était vu réclamer des hélicoptères, des jets privés, des limousines, des autobus, des voitures, et même, une fois, une soucoupe volante. Tous les négociateurs de crise étaient formés pour savoir que certaines exigences étaient irrecevables : les armes à feu, les munitions, les drogues, l'alcool, et les moyens de transport. On n'offrait jamais à un sujet l'espoir de s'échapper. Le maintenir isolé était la seule façon de briser sa volonté.
Talley répliqua sans hésitation, d'un ton nonchalant mais ferme, de manière à faire comprendre à Rooney que son refus n'était pas la fin du monde et qu'il ne cherchait pas la confrontation.
- Impossible, Dennis. Ils n'accepteront jamais.
- J'ai les otages, riposta Rooney, nerveux.
- Le shérif refusera de négocier un hélicoptère. Il y a des règles dans ce domaine. Vous auriez à peu près autant de chances en réclamant un cuirassé.
- Essayez quand même.
- Ça ne servirait à rien, Dennis. D'ailleurs, le Mexique n'est pas la liberté. Même si vous aviez un hélicoptère, la police mexicaine vous cueillerait dès l'atterrissage. On n'est plus au temps du Far West. »
Un peu trop
Critique de LeChauve (Toulouse, Inscrit le 2 mai 2006, 74 ans) - 9 juillet 2008
Classique et efficace...
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans) - 4 octobre 2005
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