Bel amour, chambre 204, ou, L'autre moitié de Francis Dannemark
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Une histoire qui vaut d'être lue
Un très beau petit livre ! Francis Dannemark nous a déjà habitués à des livres assez courts, d’une très belle écriture et pleins de charmes, comme « la Grève des archéologues » et « Qu’il pleuve ».
Celui-ci ne dépasse pas l’équivalent d'une nouvelle, mais il ne déçoit vraiment pas.
Esther a 85 ans et attend toute sa famille qui vient fêter son anniversaire chez elle. Elle a fait venir son petit-fils favori, David, avant les autres, afin qu’il l'aide à classer ses livres comme elle le souhaite.
David va faire la connaissance d’une de ses cousines, Fiona Dazzura, qu'il n’avait jamais vue.
Elle est belle et pleine de classe.
Ce petit roman est aussi une histoire de livres. Esther vivait avec un livre en main et son petit-fils David a hérité de cette passion. Voilà qu'il trouve un morceau de roman dans la maison d’Esther mais n’arrive pas à mettre la main sur la deuxième partie. Il va tout faire, pendant des années, pour tenter de retrouver ce morceau. Il le cherche et pourtant il n’en connaît pas encore toute l’importance !
Un exemple du style de Francis Dannemark ?
« On sait ce que c’est, le temps qui passe. C'est parfois très exactement quelque chose d'immobile. Une montagne de glace qui se détache si lentement que nul ne pourrait y voir l’iceberg qui un jour prendra la mer. »
Je vous conseille vraiment ce petit livre, il vous donnera un très bon moment !
Les éditions
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Bel amour, chambre 204 ou L'autre moitié [Texte imprimé], une romance Francis Dannemark
de Dannemark, Francis
le Castor astral
ISBN : 9782859204471 ; 7,88 € ; 03/04/2001 ; 64 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Amour toujours
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 21 juin 2006
Tout au long de ces belles pages, j'ai ressenti la présence d'Esther de manière tellement forte, comme si elle était un ange riant sous cape devant tout cela.
Voici de la lecture telle qu'on en redemande, dont on ne se lasse jamais, tant elle est riche et belle. Une écriture qui s'offre avec une fin qu'on espère tout en la redoutant, une fin qui rime avec amour, retour, détour, toujours. Une petite merveille!
Court mais intense...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 27 août 2002
Un amour délicat, inéluctable et indestructible, qui se créée, existe et dure au-delà des circonstances de l'existence.
Et cette surprenante Esther qui quitte le monde des vivants dès le début du livre mais en demeure, en filigrane, personnage à part entière. Cette si belle image que celle de ce livre dont les deux parties sont séparées l'une de l'autre et dont la réunion reste une quête, une obsession, un but, à travers le temps.
Et quelle magnifique écriture... pour un superbe roman.
Le goût du bonheur
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 10 mai 2002
« Un peu de lumière filtrait. Il frappa un seul coup, très léger, puis il entra. Fiona avait le plus beau sourire du monde. Elle le garda jusqu’au matin. »
« Elle entra dans la maison, sourit, s’installa dans un fauteuil et, du même mouvement, souple et lent, prit une place dans sa vie. »
Sans dire, pour ne pas dévoiler la fin, à qui appartiennent les lèvres ci-dessous citées, on peut aussi mentionner ces lignes : « David ferma les yeux. C’était la même chaleur. Les lèvres les plus douces du monde. Et le monde était complet. » Comme notre plaisir de lire cette "romance"!
Magnifique critique eclair de St-Germain...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 6 mars 2002
Quête de l'inaccessible, rêve accessible?
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 6 mars 2002
Le livre se dévore en peu de temps et, arrivé à son terme, le lecteur n'a qu’une envie : y goûter à nouveau.
Il est de ces phrases, courtes, incisives ou rondes, qui vous trottent encore dans la tête, dont l’écho vous poursuit.
Esther est une grand-mère fascinante : clairvoyante, sincère et donc souvent en décalage par rapport à la bienséance, pétillante et parfois même un brin folle.
A l’occasion de son quatre vingt cinquième anniversaire, elle invite le ban et l'arrière-ban familial.
Deux hôtes se découvriront, deux regards s'accrocheront.
Un peu plus tard, David, l'un des deux, plonge dans un livre trouvé chez la vieille dame sa grand-mère.
Curieux.
Il n’y a qu'une moitié de livre..
La couverture et la seconde partie manquent, comme déchirés.
David, captivé, ne ménagera pas ses peines pour dénicher la suite.
Histoire d'une double quête donc, celle d’un livre qui est bien plus qu’un livre, et celle d'un amour.
Je vous laisse découvrir vous-mêmes le dénouement, qui, même si on le devine, même si on l'espère, suscite une émotion, un serrement de gorge.
Et voilà que point le désir de reprendre le livre...
Cette saga en peu de mots...
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 30 décembre 2001
une histoire intimiste
Critique de Plume (Reims, Inscrite le 25 mai 2001, 54 ans) - 25 mai 2001
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