Tout le monde fait l'amour de Pascale Clark
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Accident de lecture
Clara, l'héroïne, n'arrive pas à embrasser un garçon. Elle a peur des hommes et plus encore des réactions de son propre corps. Alors elle regarde ses deux copines... Gertrude, physiquement peu gâtée, rêve de l'Amour avec un grand A mais se trompe complètement quand elle croit le trouver.
Et Maud, la fatale, qui collectionne les aventures pour cacher une blessure profonde. Sublime blessée de la vie.
Dans cet ouvrage maniant écriture au vitriol et couleur guimauve, Pascale Clark balance quelques vérités cinglantes sur l'amour et sur cet animal étrange qu'est l'homme. Emotions, rires et larmes sont au rendez-vous, mais voilà, le sujet m'a peu touchée. Assez vite agacée par ces femmes qui se lamentent, par ces gens qui se créent des problèmes plus gros qu'eux alors que le monde a vite fait de vous en offrir des vrais, des soucis. Envie de les secouer et de leur demander d'arrêter de contempler leur nombril, de passer à autre chose, de prendre en compte la vie qui continue à s'écouler, avec ou sans eux.
Les éditions
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Tout le monde fait l'amour [Texte imprimé], roman Pascale Clark
de Clark, Pascale
Albin Michel / Domaine Français
ISBN : 9782226121561 ; 4,97 € ; 01/02/2001 ; 202 p. ; Broché
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Médiocre littérature hormonale
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 14 décembre 2012
Avec un aussi maigre sujet et des personnages aussi navrants, une habile écrivaine aurait encore pu faire autre chose que cette médiocre littérature hormonale. L'ennui, c'est que Melle Clark n'est ni Millet ni Angot (elle n'en a pas la sensualité), ni Despentes ni Pancol ni Constantine (elle n'en a pas l'humour léger, décapant ou décoiffant). Tout juste l'aigre ironie grinçante et le ricanement agaçant. On ne lui déniera pas un joli brin de plume avec son style très « djeun », très parlé, pseudo-moderne, fait de très courtes phrases, de jeux de mots faciles et surtout de longs dialogues sur des sujets placés presque toujours bien au-dessous de la ceinture. Mais sans doute faut-il être indulgent pour un premier roman anodin, et sans doute publié pour surfer sur la célébrité de cette journaliste de radio et télé. Les deux autres opus qu'elle a commis ensuite sont peut-être plus réussis. A voir.
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