Le coeur découvert de Michel Tremblay
Le coeur découvert de Michel Tremblay
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Wakkafr, le 10 mai 2005
(Paris, Inscrit le 12 juin 2004, 51 ans)
Critiqué par Wakkafr, le 10 mai 2005
(Paris, Inscrit le 12 juin 2004, 51 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (13 293ème position).
Visites : 6 018 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (13 293ème position).
Visites : 6 018 (depuis Novembre 2007)
O mon coeur !
Très beau roman sur la rencontre et l'amour.
Jean-Marc rencontre Mathieu et voilà qui donne lieu aux espoirs, aux peurs, aux rires, aux larmes.
Le livre débute dans les bars gays de Montréal (vision très caustique du personnage) pour finir par la cellule familiale et l'arrivée d'un enfant.
Le Coeur découvert est un roman plein de vie, de petits bonheurs et de joies, à mettre entre toutes les mains !
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Les éditions
-
Le coeur découvert [Texte imprimé], roman d'amours Michel Tremblay
de Tremblay, Michel
Actes Sud / Babel (Arles).
ISBN : 9782742706303 ; 8,70 € ; 04/06/1999 ; 411 p. ; Broché
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« J’ai une maman pis trois papas ! »
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 25 avril 2013
Montréal, dans les années 80. Jean-Marc, prof à l’aube de la quarantaine, rencontre l’amour auquel il ne croyait plus en la personne de Mathieu. Problème n°1 : Mathieu pourrait être son fils. Problème n°2 : Mathieu a un fils. Problème n°3 : Mathieu veut devenir acteur, et Jean-Marc déteste les acteurs (tous ceux qu’il a connus lui ont apporté trop de déboires). Comment dans ces conditions s’engager avec sérénité dans une relation durable ? Car une chose est sûre, Jean-Marc a trop souffert de ses désillusions amoureuses et préfère encore son célibat à un nouvel échec. Et pourtant quelque chose lui dit que ce jeune homme, qui s’est découvert homo sur le tard et a déjà connu le drame d’une séparation avec sa femme, mérite qu’il prenne quelques risques…
Ce roman québécois, que j’avais découvert il y a déjà plusieurs années, ne pourrait guère être plus d’actualité dans la France de 2013 où le débat sur le mariage gay suscite encore la méfiance voire l’homophobie envers la communauté gay.
Ce n’est pas un roman sur l’homosexualité mais davantage un roman sur l’amour entre deux êtres dont rien ne laisse entrevoir qu’ils soient faits pour vivre ensemble… et pourtant…. C’est frais et souvent cocasse (désolé pour le cliché, chers cousins d’Outre-Atlantique, mais le parler québécois est toujours aussi savoureux et irrésistible pour un Français). On pourrait presque croire à une autobiographie tant cela sonne juste et authentique. En tout cas, on peut imaginer que l’auteur a largement pioché dans sa vie personnelle. Il réussit en plus à éviter tous les stéréotypes sur l’homosexualité, au contraire il s’amuse plutôt à les démolir en nous montrant que gaytitude ne rime pas forcément avec libertinage ou drague à tout crin. Ces deux êtres à la découverte l’un de l’autre sont lassés des relations sans lendemain et espèrent encore, malgré un certain fatalisme, un engagement durable avec un compagnon.
La présence du petit Sébastien, le fils de Mathieu, est le petit rayon de soleil du récit et donne lieu à des situations touchantes ou drôles - lorsque par exemple il annonce fièrement devant ses petits camarades : « moi, là, j’ai une maman pis trois papas ! » -, parfois terribles - lorsque les mots de l’oncle homophobe sont repris innocemment par l’enfant (« est-ce qu’il te touche ? »). Au final, une charmante ode à la tolérance dans l’atmosphère douillette de Montréal. Bref une bonne idée cadeau pour Frigide la Barbie hystérique, Sainte-Christine la gardienne djihadiste du temple et Mariton le comique parlementaire aux costumes vintage.
Ce roman québécois, que j’avais découvert il y a déjà plusieurs années, ne pourrait guère être plus d’actualité dans la France de 2013 où le débat sur le mariage gay suscite encore la méfiance voire l’homophobie envers la communauté gay.
Ce n’est pas un roman sur l’homosexualité mais davantage un roman sur l’amour entre deux êtres dont rien ne laisse entrevoir qu’ils soient faits pour vivre ensemble… et pourtant…. C’est frais et souvent cocasse (désolé pour le cliché, chers cousins d’Outre-Atlantique, mais le parler québécois est toujours aussi savoureux et irrésistible pour un Français). On pourrait presque croire à une autobiographie tant cela sonne juste et authentique. En tout cas, on peut imaginer que l’auteur a largement pioché dans sa vie personnelle. Il réussit en plus à éviter tous les stéréotypes sur l’homosexualité, au contraire il s’amuse plutôt à les démolir en nous montrant que gaytitude ne rime pas forcément avec libertinage ou drague à tout crin. Ces deux êtres à la découverte l’un de l’autre sont lassés des relations sans lendemain et espèrent encore, malgré un certain fatalisme, un engagement durable avec un compagnon.
La présence du petit Sébastien, le fils de Mathieu, est le petit rayon de soleil du récit et donne lieu à des situations touchantes ou drôles - lorsque par exemple il annonce fièrement devant ses petits camarades : « moi, là, j’ai une maman pis trois papas ! » -, parfois terribles - lorsque les mots de l’oncle homophobe sont repris innocemment par l’enfant (« est-ce qu’il te touche ? »). Au final, une charmante ode à la tolérance dans l’atmosphère douillette de Montréal. Bref une bonne idée cadeau pour Frigide la Barbie hystérique, Sainte-Christine la gardienne djihadiste du temple et Mariton le comique parlementaire aux costumes vintage.
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