Imprimatur de Rita Monaldi, Francesco Sorti
( Imprimatur)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (3 341ème position).
Visites : 6 457 (depuis Novembre 2007)
Très solide roman, extrêmement bien documenté
Rome, fin du XVIIème, les occupants d'une auberge se retrouvent enfermés, en quarantaine suite à un décès suspect survenu dans l'auberge, laissant présager un foyer de peste. Et l'intrigue se noue : l'auberge ne loge pas n'importe qui : on y retrouve des personnages importants, très importants même, qui ont leur rôle à jouer dans l'échiquier complexe d'une Europe en proie à la menace Ottomane (cf siège de Vienne), aux tensions religieuses et aux volontés hégémoniques de Louis XIV.
Le roman est très long, très complexe et expose des relations de pouvoirs très imbriquées.
L'écriture est intéressante : on y voit un réel travail sur la langue et sur les dialogues, ce qui ajoute parfois des longueurs (cf la description des recettes de cuisine ou des "remèdes" proposés par le médecin).
A retenir aussi, un passionnant dossier documentaire.
Bref un ouvrage remarquable : aussi passionnant que le Da Vinci Code, mais bien plus solide !
Les éditions
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Imprimatur [Texte imprimé] Monaldi et Sorti trad. de l'italien par Nathalie Bauer
de Monaldi, Rita Sorti, Francesco Bauer, Nathalie (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266132916 ; 12,00 € ; 15/04/2004 ; 853 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Fabuleux!
Critique de Capucin (Namur, Inscrit le 11 mars 2010, 55 ans) - 30 mars 2013
Tout à fait d'accord, des longueurs auraient pu être évitées, mais il suffit de prendre la diagonale du paragraphe...
Impressionnant
Critique de HildegardeVonBeaumont (Beaumont, Inscrite le 21 novembre 2008, 56 ans) - 26 mai 2009
Des personnages attachants, pittoresques et fous !
L'histoire dans l'histoire est aussi tout aussi intéressante à suivre que le récit premier.
Sans aucune mesure avec le Da Vinci Code, Imprimatur est bien au-dessus !!
Je suis d'accord avec Patryck : une amusante fiction qui fonctionne bien et touche au but !
L'analyse de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 6 mars 2007
Auteurs : Monaldi et Sorti
Edition : JC Lattès (avril 2004)
Format : Pocket
ISBN: 2266132911
850 pages
Une bien sombre histoire…
L’intrigue principale se déroule à Rome, dans une auberge mise en quarantaine pour suspicion de départ de peste après le décès inexpliqué de Mouraï, un gentilhomme français faisant partie des pensionnaires.
Le narrateur est l’apprenti marmiton, un nain bien cultivé pour sa condition, que l’abbé Mélani, un autre locataire, entraîne dans une enquête politico-policière rocambolesque autour de la mort de Mouraï, dont l’essentiel se situe dans les souterrains et catacombes de Rome, monstrueux et nauséabond labyrinthe où évoluent de bien étranges personnages.
Très vite l’auberge du Damoiseau devient le nœud central d’une affaire d’envergure quasiment mondiale, dans laquelle sont impliqués Louis XIV, Fouquet, Colbert, le pape Innocent XI, Guillaume d’Orange, l’empire turc…
Les enjeux sont énormes : l’avenir de la papauté, et du catholicisme, est menacé par les Turcs qui sont aux portes de Vienne, prêts à engager la bataille décisive. La victoire appartiendra au camp qui se procurera le secret de deux atouts terribles : le secretum pestis, arme biologique avant l’heure qui permet de propager la peste, et le secretum vitae, le seul antidote capable d’arrêter net l’épidémie. Or il se trouve que les résidents de l’hôtellerie sont tous plus ou moins liés à la transmission de ces deux secrets.
De chute invraisemblable en rebondissement inattendu, les fils se nouent, et se dénouent, la vérité se construit par bribes, et se met en place le schéma d’un gigantesque complot dont le manipulateur principal se révèle être Innocent XI, qui porte ici bien mal son nom, et dont la vie est menacée dans le temps de la narration par certains de nos protagonistes.
Déconcertant, pittoresque, haletant, le roman se lit sans pause, malgré l’agacement qu’on peut éprouver devant l’embrouillamini des premiers chapitres et la surabondance d’éléments présentés comme historiques mais qu’on n’a pas le temps ni l’envie de vérifier.
Il faut se laisser porter, en s’étonnant simplement avec des « oh » silencieux de l’énormité des faits rapportés.
Le roman lui-même est inséré, en tiroir, dans le récit que fait l’évêque de Côme des circonstances, elles-mêmes abracadabrantes et mystérieuses, de la découverte du manuscrit du marmiton, récit qu’il adresse au Vatican, par probité, convaincu que les révélations faites par l’apprenti aubergiste remettent en cause la béatification du pape Innocent XI, tout en y joignant une demande d’imprimatur.
Ce livre doit se lire sans a priori, et pour ce qu’il est : une amusante fiction.
Patryck Froissart, St Benoît, le 06 mars 2007
Un autre point de vue
Critique de Critix (, Inscrite le 9 novembre 2005, 65 ans) - 9 novembre 2005
Imposant
Critique de Maya (Eghezée, Inscrite le 18 octobre 2001, 49 ans) - 16 mai 2005
impressionnant!
Critique de Jaja (namur, Inscrite le 4 avril 2005, 35 ans) - 4 mai 2005
Le sujet est très intéressant, il nous plonge à la fin du XVIIème siècle, un très bon livre donc pour tous les mordus d'histoire. L'écriture est très riche et malgré sa difficulté est très "attirante". On ne peut que difficilement sortir de ce récit.
Personnellement, je ne vois pas trop de comparaison avec da vinci code car les thèmes de ces 2 livres ne sont pas très proches et donc incomparables mais je vous conseille de le lire et si vous aimez (ce dont je ne doute pas), la suite est déjà parue.
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