Capitale de la douleur de Paul Éluard

Capitale de la douleur de Paul Éluard

Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie

Critiqué par MOPP, le 29 avril 2005 (Inscrit le 20 mars 2005, 87 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (3 357ème position).
Visites : 8 538  (depuis Novembre 2007)

L'époque du grand langage

En 1926, les oreilles des lecteurs de "L'art d'être malheureux" ont entendu un son nouveau en poésie.

"Tu te lèves l'eau se déploie
Tu te couches l'eau s'épanouit

Tu es l'eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s'établit"


Car Paul Eluard a la beauté facile et c'est heureux (cf. La parole), il a une rivière sous la langue (cf. La rivière), ...

C'est pourquoi je vous invite à lire ou à relire ce recueil, vous qui n'éprouvez plus le besoin de lire de la poésie...

En toute simplicité, de quoi retrouver le silence du recueillement.

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Douleur et amour

9 étoiles

Critique de Kirioul (, Inscrite le 21 avril 2012, 35 ans) - 22 avril 2012

J'ai découvert ce recueil de poèmes , il y a quelques années, au lycée.Depuis je ne me lasse pas de le lire et relire.D'autres poètes ont surement écrit des poèmes tout aussi beaux, mais Eluard a su me toucher, dès ces premiers vers.
Ces poèmes sont à la fois sensuels, doux, amers et agressifs.
Et quels autres mots décrivent mieux le monde qui nous entoure?

La courbe de tes yeux...

8 étoiles

Critique de Elle291 (, Inscrite le 26 septembre 2011, 32 ans) - 27 septembre 2011

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Une de mes premières émotions poétiques : circularité voluptueuse d'un texte lumineux ! La plupart des poètes ont célébré l'amour mais peu en ont autant imprégné leur oeuvre qu'Eluard.

Capitale de la douleur, L'amour la poésie, Eluard nous livre humblement le ressort d'une vie que seul l'amour peut éclairer.

A nous désormais de nous laisser submerger ! Relisons ces vers et acceptons d'être un instant réchauffés par les irradiations de cet amour inconditionnel.

Ode à l'amour et à la femme

10 étoiles

Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 5 septembre 2010

Très beau recueil que j'ai lu voici plusieurs années déjà. Si sa lecture me paraît lointaine, il m'en reste en tout cas un souvenir impérissable.

Parfois obscur, tantôt léger, tantôt grave, Eluard célèbre dans ses vers l'amour et la femme.

A relire ou découvrir

Le problème surréaliste

6 étoiles

Critique de Hereith (, Inscrit le 1 février 2008, 42 ans) - 18 février 2008

Il y a de la beauté dans les poèmes d'Eluard mais il y a aussi du surfait.
Du simplisme à la Prévert et du charabia à la Breton.

Je préfère Desnos plus musical
je préfère Jacob plus imagé
je préfère Michaux plus amusant.

Mais bon Eluard c'est toujours mieux qu'Aragon.

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