Capitale de la douleur de Paul Éluard
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie
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L'époque du grand langage
En 1926, les oreilles des lecteurs de "L'art d'être malheureux" ont entendu un son nouveau en poésie.
"Tu te lèves l'eau se déploie
Tu te couches l'eau s'épanouit
Tu es l'eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s'établit"
Car Paul Eluard a la beauté facile et c'est heureux (cf. La parole), il a une rivière sous la langue (cf. La rivière), ...
C'est pourquoi je vous invite à lire ou à relire ce recueil, vous qui n'éprouvez plus le besoin de lire de la poésie...
En toute simplicité, de quoi retrouver le silence du recueillement.
Les éditions
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Capitale de la douleur [Texte imprimé] Paul Eluard préf. de André Pieyre de Mandiargues
de Éluard, Paul Pieyre de Mandiargues, André (Préfacier)
Gallimard / Collection Poésie Paris. 1966
ISBN : 9782070300952 ; 7,50 € ; 04/03/1966 ; 247 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Douleur et amour
Critique de Kirioul (, Inscrite le 21 avril 2012, 35 ans) - 22 avril 2012
Ces poèmes sont à la fois sensuels, doux, amers et agressifs.
Et quels autres mots décrivent mieux le monde qui nous entoure?
La courbe de tes yeux...
Critique de Elle291 (, Inscrite le 26 septembre 2011, 32 ans) - 27 septembre 2011
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Une de mes premières émotions poétiques : circularité voluptueuse d'un texte lumineux ! La plupart des poètes ont célébré l'amour mais peu en ont autant imprégné leur oeuvre qu'Eluard.
Capitale de la douleur, L'amour la poésie, Eluard nous livre humblement le ressort d'une vie que seul l'amour peut éclairer.
A nous désormais de nous laisser submerger ! Relisons ces vers et acceptons d'être un instant réchauffés par les irradiations de cet amour inconditionnel.
Ode à l'amour et à la femme
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 5 septembre 2010
Parfois obscur, tantôt léger, tantôt grave, Eluard célèbre dans ses vers l'amour et la femme.
A relire ou découvrir
Le problème surréaliste
Critique de Hereith (, Inscrit le 1 février 2008, 42 ans) - 18 février 2008
Du simplisme à la Prévert et du charabia à la Breton.
Je préfère Desnos plus musical
je préfère Jacob plus imagé
je préfère Michaux plus amusant.
Mais bon Eluard c'est toujours mieux qu'Aragon.
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