Oui-Oui au pays des jouets de Enid Blyton
( Noddy goes to Toyland)
Catégorie(s) : Enfants => 4-6 ans
Moyenne des notes : (basée sur 63 avis)
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L'apprentissage de la sagesse
Qui ne connaît pas le petit lutin Oui-Oui, garnement espiègle qui fait diling-diling avec son grelot, un peu comme les chiens qui remuent la queue quand on les caresse!
Dans cette nouvelle aventure, notre ami Oui-Oui s'ennuie un peu, mais heureusement, le copain Potiron veille au grain. Malgré son côté ronchon, il a le coeur sur la main et est toujours prêt à aider les siens. Une belle leçon d'amitié qu'Enid Blyton offre ici aux tout-petits et qui doit être développée par les plus grands lors de la lecture.
Apprendre aux enfants la sociabilité, la gentillesse, la politesse, l'ordre et la tolérance, autant de vertus indispensables dans la bonne société. Vertus que l'on retrouve ici clairement énoncées. Et gare si vous y dérogez! A l'instar de Oui-Oui, vous serez banni du pays des jouets et les larmes seront au rendez-vous.
Peut-on dire que Oui-Oui est un manuel de savoir-vivre à l'usage des enfants? Ma foi, je le pense sincèrement. Au fil des pages se dessinent des leçons de bonne morale (chrétienne ou non) et si l'enfant conserve en mémoire les mésaventures qui arrivent au petit lutin malicieux, c'est le cauchemar assuré. Allison Lurie n'avait pas tort, dans son essai consacré à la perversité de la littérature enfantine, de parler du caractère sournois de celle-ci.
Donc parents soyez vigilants, Oui-Oui n'est pas si innocent que cela!
Les éditions
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Oui-Oui au pays des jouets [Texte imprimé] Enid Blyton ill. de Jeanne Bazin
de Blyton, Enid Bazin, Jeanne (Illustrateur)
Hachette / Bibliothèque rose.
ISBN : 9782012002197 ; 5,54 € ; 06/06/2001 ; 93 p. p. ; Poche
Les livres liés
- Oui-Oui au pays des jouets
- Oui-Oui : Quelle heure est-il ?
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Les critiques éclairs (62)
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Pour les fans.
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 27 octobre 2006
ne me remerciez pas, c'est tout naturel ;-)
L'intégrale de Oui-Oui
Critique de Dédale (, Inscrite le 28 juin 2005, 23 ans) - 4 septembre 2006
Les ouvrages sont disposés (avec beaucoup de goût je le reconnais) dans une bibliothèque de style moderne. On y trouve de multiples éditions en plus de la Bibliothèque Rose : des volumes reliés cuir (ben oui !), des éditions traduites en plusieurs langues, presque toutes illustrées. Il y a des BD aussi, simples BD. Et je ne parle pas des « produits dérivés »! Là ça frise le fétichisme. Des peluches à n’en plus finir, des porte-clés, des figurines en scoubidou, et sur un mur, bien en évidence, le clou de la collection : un portrait encadré d’or fin représentant SM la Reine Elisabeth II tenant Oui-Oui soi-même sur les genoux, tous deux fixant l’objectif d’un œil complice… Photo montage? Pas sûr…
Je suis sorti de cet endroit émerveillé, conquis, voyant le petit héros d’un tout autre œil, et la mémoire pleine de jolies couleurs.
toute mon enfance
Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 3 septembre 2006
Oui-Oui est une référence
Critique de J.R. (, Inscrite le 29 novembre 2005, 55 ans) - 20 avril 2006
C'est puéril mais utile!
Bye bye Oui-Oui
Critique de Zaphod (Namur, Inscrit le 29 novembre 2005, 60 ans) - 13 décembre 2005
Le pire, c'est que son terrible ennemi Zenon, lui, reste et tient le haut du pavé.
Mais j'aurai apprécié cette aventure, même si elle fut pour moi de courte durée.
Au revoir ... sous d'autres cieux.
merci
Critique de Julius (, Inscrit le 24 novembre 2004, 51 ans) - 12 décembre 2005
La vraie vie en p'tit
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 12 décembre 2005
C’était un jour ordinaire en fait, ce qui a posteriori l’a un peu déçu. Il aurait aimé de la neige, un blizzard glacé, des congères et des stalag -tites et mites- mais il n’a eu qu’un ciel bas et gris, cotonneux en diable, un vent quelconque dont on oublie tout sitôt retombé, une pluie morne, parce qu’il faut bien, une pluie sans motivation, une bête pluie de tous les jours qu’on traverse les épaules un peu rentrées, pas de ces pluies de dimanche qu’on regarde d’un œil apeuré, j’y vais t’y, j’y vais t’y pas., avant de se lancer sous la flotte en courant comme on n’a plus couru depuis le cross de quatrième… Ignorant qu’il allait mourir, Oui-oui ne prêtait pas aux conditions climatiques plus d’attention qu’à l’ordinaire.
Ca s’est passé très vite. Il est mort bêtement, sans raison valable, s’effondrant sur un trottoir.
Pas d’explication, énigme pour le corps médical.
Une mort banale sous une petite pluie têtue et ordinaire.
Après par contre,quelle épopée !
Un ange l’attendait, mal rasé, bras croisés, tapant du pied sur… le sol ?
- Qu’est-ce tu foutais ! Tu crois que je n’ai que toi à m’occuper ! Viens, on y va.
- Excusez-moi, a dit Oui-oui par réflexe, avant de réfléchir à ce qu’il venait de dire. Excusez-moi de mourir en retard ! Ce qu’on peut dire comme conneries par politesse !
Oui-oui et l’ange se sont envolé à travers le pluie vers les nuages gris, puis à travers les nuages jusqu’au ciel bleu (le ciel est toujours bleu, il suffit de monter au-dessus des nuages) et c’est là que Oui-oui a commencé à réfléchir aux conditions climatiques et à se dire qu’elles étaient un peu quelconques et manquaient de grandiose. Il en a fait part à l’ange, qui a haussé les épaules, lui a proposé une clope que Oui-oui a acceptée, et s’est assis sur une borne.
-On approche du noyau de Guigomas, lui a-t-il dit. Ton orbite est lointaine, par choix ?
Oui-oui a tiré une bouffée de sa clope pour avoir le temps de réfléchir, puis une autre, puis a fumé toute la clope, jeté le mégot dans le ciel, et il a dit
-Je comprends pas, qu’est-ce que c’est que ce noyau et cette orbite ?
L’ange lui a expliqué tout un tas de trucs sur la communion des saints, sur la persistance des âmes, et qu’elles gravitent autour d’un noyau, qu’on appelle le noyau de Guigomas, mais ça personne ne le sait, ce sont des choses qu’on n’apprend qu’après sa mort.
- Certaines âmes, a-t-il dit, sont en orbite autour du noyau, d’autres sont dans le noyau. Toi, tu seras en orbite, loin du noyau. Par choix ?
Oui-oui lui a dit qu’il n’était pas du genre à se laisser embrigader dans son truc sans réfléchir, ce à quoi l’ange a répondu en opinant du bonnet et en disant que, là où il serait, ça ne risquait pas. Puis, il a conduit Oui-oui à son orbite, lui a donné la fin de son paquet de clopes et Oui-oui a commencé à tourner. Il tournait avec flemme, lentement, mais du haut de son orbite lointaine il voyait le noyau ; là, ça tournait vite et ça dégageait de la chaleur. Oui-oui croisa d’autres âmes en rotation, soulevant son bonnet pour les saluer. Parfois, il se cognait contre une autre âme, et lui envoyait des vannes d’automobilistes (on tient à ses ailes, non mais !)
Il était content sur son orbite, un peu frisquette mais il avait voulu du froid, non ? D’autres âmes, pourtant sur une orbite plus basse, avaient l’air frigorifiées. Elles criaient qu’elle voulaient aller plus près du noyau, qu’elles se les gelaient et que c’était l’enfer. Mais bon, apparemment, pas facile de changer d’orbite. Et dans le noyau, ça bougeait tout le temps, va t’en t’y faire une place ! Les âmes pas-bien-sur-leur-orbite essayaient tout ce qu’on essaie habituellement dans ces cas là : flatteries, menaces, lancer de cailloux dans le noyau, et parfois, ça marchait, elles descendaient d’un cran sur une orbite plus basse. D’autres fois, bernique ! elles avaient beau vitupérer ou pleurnicher, le noyau leur opposait un mutisme sévère…
Plus étrange, certaines âmes du noyau s’en extirpaient. Cela se passait toujours avec une rare violence. Ca faisait comme un feu d’artifice, un lancement de fusée, le film de l’entrée d’une météorite dans l’atmosphère passé à l’envers. C’était vésuvien, beau et terrible à la fois.
A un moment, il y a eu plusieurs âmes sortant du noyau. Oui-oui et les autres, sur leurs orbites, ça les perturbait un peu, il fallait éviter d’être descendu en flèche suite à la percussion d’une de ces âme, embrasée par son séjour dans le noyau. Il y a eu des remous, des froissements d’ailes, les orbites se sont distendues, l’espace s’est fendillé, le froid s’est fait plus intense. Quelques anges sont apparus, l’inquiétude peinte sur le visage. Puis, une voix de stentor s’est fait entendre, dégoisant des flots de jurons. Oui-oui a vu apparaître un orteil, long comme un semi-remorque puis quatre autres et tout un pied, de la taille d’un porte-avions. Levant la tête, il a croisé le regard d’un vieillard barbu en toge blanche qui avait l’air excédé. Il tenait dans sa main gauche le tonnerre. S’approchant, il jeta sur le noyau un œil courroucé, et, d’une chiquenaude de son index droit, l’envoya balader en miettes en s’écriant. « On recommence ! »
Toutes les âmes furent propulsées dans l’immensité bleue.
Oui-oui s’éveilla sur le trottoir. Il neigeait, le froid était vif. Un passant le baffait avec vigueur. Il s’assit dans la neige, demanda une clope au passant mais il n’en avait pas.
-Mais vous en avez, vous ! dit le quidam. Regardez, votre paquet est tombé de votre poche.
Tiens, oui, j’avais des clopes, pensa Oui-oui… Bizarre, j’ai arrêté il y a six mois.
Oui-Oui et la boîte mystérieuse
Critique de Spimentorit (, Inscrit le 20 juin 2005, 19 ans) - 21 septembre 2005
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Oui-Oui passa le seuil de sa maison et repoussa avec l’arrière de sa chaussure la porte massive qui se referma lourdement en claquant. Aussitôt les bruits du mauvais temps qui régnait à l’extérieur cessèrent, comme bloqués par la barrière que formait la porte.
Le garçonnet posa son sac de classe dans le grand hall et passa par la cuisine pour glaner dans les placards de quoi se confectionner un goûter. Il tenait dans sa main une petite boîte en bois patiné par les années. Pas un seul instant il ne la posa afin de gagner en efficacité. Il ne se servait que d’une main comme si l’autre était absente.
Il gagna ensuite sa chambre à l’étage. Les escaliers étaient larges, en bois ciré, avec une rampe sculptée et sur le mur trônaient les portraits de famille, des gens aux visages fermés, pour la plupart peints.
La chambre se trouvait au bout du couloir, la toute dernière. Il passa en courant et entra à l’intérieur sans se retourner. Enfin tranquille ! Il souleva le rideau de la fenêtre et jeta un œil dans la rue mais ne vit rien. Rassuré, il s’assit sur son lit, tenant toujours la boîte en bois.
Des bruits de pas dans l’escalier lui firent froncer les sourcils de contrariété. Sa tante allait sûrement à nouveau lui reprocher d’avoir laissé des traces de boue dans l’entrée. Et lui demander ce qu’il y avait dans cette boîte dont il ne se séparait jamais.
La porte de la chambre s’ouvrit avec force et une femme a l’air acariâtre apparut dans l’encadrement :
- Oui-Oui ! Combien de fois faudra-t-il te le dire ? Enlève tes chaussures dès que tu entres !! Il pleut sans arrêt depuis des mois, tout est détrempé, tu ne me facilites pas le travail ! Et qu’y a –t-il donc dans cette boîte ? Montre !
Le petit garçon se renfrogna encore plus et cacha le coffret dans son dos en hurlant :
- N’approchez pas ma tante ! Je ferai ce que vous voulez mais ne me demandez plus ça ! C’est MON secret !
- Ton secret, ton secret ! Ce que tu peux être exaspérant avec ça ! Si ta mère était encore là les choses se passeraient autrement, je peux te l’assurer. Fais tes devoirs, nous mangeons dans une heure, bougonna la tante en sortant de la chambre.
Resté seul, Oui-Oui attendit quelques minutes que les pas de sa tante se soient bien éloignés puis il se glissa sous le lit et gagna l’angle du mur. Là il débloqua un morceau de plinthe, dégageant un trou suffisamment grand pour recevoir la petite boîte. Il remit la pièce de bois et sortit de sous le lit pour s’installer à son bureau afin de faire ses devoirs.
Son travail d’écolier terminé, il descendit pour le dîner qui, comme tous les soirs, se déroula lugubrement en face de sa tante et devant un repas frugal et aussi peu varié qu’à l’habitude :
« à cause de ce maudit temps qui interdit un ravitaillement normal et certains aliments qui deviennent rares et chers du fait de l’absence de soleil » comme le répétait inlassablement la vieille femme devant la moue de Oui-Oui.
Pour toutes ces raisons le dîner ne durait qu’une demi-heure et après la sacro-sainte phrase : « Ma tante, je peux regagner ma chambre ? » le petit garçon mit un terme à la corvée quotidienne du repas.
Dans sa chambre il récupéra sa boîte et se coucha aussitôt, blotti sous son édredon, serrant son trésor contre lui. Il s’endormit en écoutant les bourrasques de vent dans les branches des arbres et le martèlement de la pluie sur les carreaux.
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Oui-Oui ne savait pas ce qui l’avait réveillé si brutalement : les volets de la grande maison triste qui battaient sous l’effet du vent ou les vociférations de sa tante sur le palier qui pestait contre « ce temps continuellement pourri qui fait oublier que le soleil et la chaleur avaient existé un jour ! ».
Il se leva prestement pour éviter les premières remontrances, s’habilla très vite car le froid pinçait dans sa chambre peu chauffée, fourra sa petite boîte fétiche dans son cartable et descendit à la cuisine.
La marâtre s’y trouvait et elle ne tarissait pas sur la saison exécrable et interminable que le pays vivait depuis plusieurs mois.
Par chance elle parlait seule et ne sollicitait pas de réponse de Oui-Oui qui put donc « profiter » d’un simple bol de lait trop froid accompagné d’une pomme véreuse.
Le petit garçon se leva ensuite, reprit son cartable et courut vers la grande porte pour partir en lançant à la cantonade un « Bonne journée ma tante ! » auquel l’intéressée ne prêta même pas attention.
Dehors le temps était toujours aussi mauvais et Oui-Oui dut tenir sa capuche pour que le souffle ne l’enlève pas.
Il marchait lentement, à contre-vent, gagnant mètre par mètre.
Il ne se rendit compte qu’à la dernière seconde qu’il y avait du monde devant lui.
Il leva la tête : c’était trois des garçons de sa classe, ceux qui ne cessaient de l’embêter. Il resta là, à les fixer, n’osant prononcer un mot. L’un deux finit par dire :
- Mais c’est notre mystérieux Oui-Oui !
- Le garçon à la boîte, poursuivit le deuxième.
- Il va nous montrer ce qu’il y a dans cette fameuse boîte, depuis le temps qu’on se pose la question.
- Non je ne peux pas, je ne dois pas ! répondit Oui-Oui affolé.
En parlant il pensa faire demi-tour et essayer de leur échapper mais les garçons furent plus rapides et l’un d’eux arracha le sac de l’épaule de Oui-Oui. Il poussa un cri de désespoir mais ne put rien dire d’autre. Tel des chacals affamés ils se jetèrent sur le cartable, le vidant sur le chemin et se saisissant du coffret. Sans attendre plus longtemps ils firent glisser le couvercle.
Aussitôt un puissant souffle plaqua tout le monde à terre et une éclatante lumière jaillit de la boîte, les aveuglant tous. Elle fila vers le ciel en une fraction de seconde et disparut en laissant derrière elle une forte sensation de chaleur.
- C’était quoi ? demanda l’un des garçons, plus vite remis que ses camarades.
Oui-Oui sanglotait en répondant : « C’était le dernier rayon de soleil... ».
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Copyright Spirit & Mentor - Pour CL - 09/2005
Evangile selon Oui-Oui
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 5 août 2005
Hommage à Oui-oui
Critique de Satange (, Inscrite le 28 juillet 2005, 39 ans) - 28 juillet 2005
Toute l’année,
Se trouva fort dépourvu,
Quand Dan fut venu.
Pas un seul petit critique,
De talent ou pathétique.
Il alla crier chagrin,
Chez vos écrits son voisin,
Lui priant de lui prêter,
Quelques mots pour subsister,
Jusqu’en haut de la file.
« Je vous le rendrai, lui dit-il,
Avant la rentrée, foi de pantin,
Intérêt, et tout le train-train. »
Vos écrits est plutôt joueur,
C’est là son moindre défaut,
« Que faites-vous les prochains mois ?
Dit-il à cet emprunteur.
Nuit et jour à tout venant,
J’attends les clics, ne vous déplaise.
Vous attendez les clics ? J’en suis fort aise
Et bien : Dépassez maintenant. »
Ecoutez-moi!
Critique de Oui-Oui (, Inscrit le 6 juillet 2005, 75 ans) - 6 juillet 2005
Ah, il me l’avait bien dit, Dan, que venir ici serait une erreur, il me l’avait bien dit ! Un troupeau de paparazzis, de détracteurs sans scrupules ! Et dire que je sors de longs mois de traitement pour mes troubles obsessionnels compulsifs ! Ils m’avaient retrouvé un vendredi, menant une vie de sauvage. Je ne suis plus qu’une ombre, aujourd’hui, la barbe longue et les joues pâles. Mais sachez-le, j’ai grandi ! Ils voulaient que je cesse de hocher du bonnet mais à…
GLING GLING
… vous lire, je suis stupéfait, je tremble, je me sens au bord du gouffre, menacé par une rechute inéluctable ! A quoi m’ont servi ces années incognito, à me sentir étranger à cause de ces changements d’identité successifs et même, ces longs mois de captivité quand Enid, ma chère mère, sentant sa célébrité perdre de sa couleur, organisa un faux enlèvement pour redorer son image et la mienne ! Mais je…
GLING GLING
… le crie haut et fort, vous vous trompez sur ma personne ! Je me suis battu pour garder ma réputation, depuis la nuit des temps ! Ils voulaient même nous faire tourner des scènes de nus à une époque mais j’ai toujours…
GLING GLING
… refusé ! Merci à Poteau Rose et à ceux qui auront pris ma défense dans ce combat, combat pour la vie et la vérité. Potiron s’est étranglé un soir avec sa soupe, et je me sens si seul, depuis ! Je n’ai pas d’enfant, ceux des autres ne me regardent…
GLING GLING
… plus. Ma voiture m’a été confisquée le jour où, par désespoir, j’ai tenté un casse à la banque de Miniville : ils l’ont repeinte en rose et l’ont offerte comme fiancée à Boumbo. J’ai pu m’enfuir grâce à Mélissa avec qui j’ai vécu dix ans de relation passionnée mais elle m’a quitté pour Pinocc…
GLING GLING
…hio, allez comprendre ! Pourtant ce gars n’a jamais eu bonne réputation. Et à cause de vous, je me sens bafoué et sali ! Je n’ai plus qu’un seul espoir, qu’Emma, enfin, m’accueille dans son giron, qu’elle me console de vos railleries et qu’ensemble (c’est tout), nous gagnions le septième ciel. Si vous…
GLING GLING
… voulez m’aider, de grâce, ne me volez plus ce seul rêve qui me reste ! Ce sursaut de vie qui tinte en moi comme…
GLING GLING
… un grelot. Je sais, je n’étais pas sérieux à dix-sept ans mais aujourd’hui, à plus de cinquante, j’ai enfin compris le sens de l’existence. J’ai gardé en moi l’écume des jours passés et mes souvenirs d’enfance, j’ai…
GLING GLING
… le cœur en miettes mais vous pouvez m’aider à en sortir. Le Pays des Jouets est en guerre ethnique, mon visa a expiré, ils m’ont refusé à la Ferme Célébrités N°3 et je n’ai nulle part où aller si ce n’est ici.
GLING GLING
Dans vos pages.
Sauvez Oui-Oui
Critique de Number 1 (, Inscrit le 3 juillet 2005, 19 ans) - 4 juillet 2005
Bien que quantité d’autres sites lui étaient dédiés, fallait bien le reconnaître, c’était celui-ci qu’il préférait, sur celui-ci qu’il se sentait aimé, sur celui-ci qu’il se sentait désormais être, bref : sur celui-ci que Oui-Oui vivait pleinement.
Et pour cause, Oui-Oui avait grandi, Oui-Oui avait appris, c’était instruit, et, donc, s’ennuyait ferme en compagnie des Zébulon, des Pif, des Chapi Chapo et autre Martine de ses connaissances.
Pour tout dire, les enfantillages commençaient à les lui briser menus.
Pire, s’avoua-t-il en cliquant sur son patronyme, les mômes, il ne pouvait plus les voir en peinture.
Du reste, convaincu qu’il en était au point de non-retour, à ce point qui fait que jamais on ne retombe en enfance, il se servit un verre de gnôle et s’alluma un cigare long comme le bras.
Non mais !
Quelque part au pays des jouets, quelque chose trembla, un truc au moins aussi audible que l’abandon d’un état d’enfant, ou que le moteur « Majorette » d’un coupé décapotable sport jaune, ou que… Mais qu’importe (ce qui pour un coupé est un comble) Oui-Oui en eut cure et tira une grosse bouffée sur son 100%% Havane, avala son verre d’un trait, s’essuya la bouche d’un revers de manche viril, rota, et décida, simplement pour le plaisir, de se remémorer sa formidable ascension et surtout : ses rencontres.
Bon Dieu, quelles rencontres !
Il avait croisé Sartre, Camus, Faulkner, Djian, Steinbeck, Mauriac, Victor Hugo, et sûrement qu’il en oubliait, mais bordel, c’était déjà pas rien. Et avec tous, il avait échangé quelques mots, et tous s’étaient montrés aimables, même ce grand penseur de Friedrich qui, non content de lui faire la conversation, s’était même fendu d’un mot d’encouragement, un truc du genre : « Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même. »
Dire que Oui-Oui avait tout à fait compris le message de Friedrich, non, mais les mots étaient dépourvus d’animosité, de ça, il était certain, et puis ces mots-là l’avaient encouragé à poursuivre ; l’avaient encouragé à grandir ; encouragé à affronter celui dont la réputation était, à n’en pas douter, la plus sulfureuse du hit parade des critiques… Ce mec qui portait un nom de fille…
Qui déjà ?
Oui-Oui se cala plus profondément dans son siège « Atoupic » et se resservit un double dans son gobelet plastique-deux-anses histoire de se souvenir.
« Christine ? Sibille ? Psilocybine ? Marie ? Jeanne ? Non, pas ça du tout ! Céline peut-être ?
Peu importe, le monsieur s’était à son tour montré fort courtois, l’encourageant même à poursuivre le voyage jusqu’au bout.
Aussi, Oui-Oui, assis sur son siège, devant son écran et derrière son gobelet et cigare, rasséréné par tant de rencontres agréables, décida en ce lundi 4 juillet 2005, en quelques mots choisis, d’entamer une discussion avec sa voisine immédiate : une certaine Folcoche.
— Salut toi, dit-il.
Mais la mégère ne répondit pas, resta impassible, l’air coincé et hautain, prisonnière de sa moue et de sa couverture
Oui-Oui ne se formalisa point. Au su de la réputation de ladite mégère, il n’y avait là, rien de bien étonnant. On racontait même que cette mégère-ci, cultivait les plus Bazin stincts, alors…
Et puis sûrement aussi qu’elle était jalouse, car depuis peu, lui, Oui-Oui l’avait supplanté dans le cœur des critiques.
Mais si Oui-Oui ne se formalisa pas de l’absence de réponse, il s’inquiéta — et pas qu’à moitié, je vous prie de le croire — de devoir rester là pour l’éternité, voire deux, et donc, pria tout son saoul pour que quelques bonnes âmes charitables se dévouent et viennent l’extirper des griffes silencieuses de cette mauvaise coucheuse à couverture rigide.
Surtout qu’un peu plus haut, Madame Bovary lui offrait une nuque ravissante, l’une de celle, aquarellée à souhait, sur laquelle, pastel, il brûlait de déposer un baiser et, pourquoi pas : tous les jouets de son pays à ses pieds.
Hips !
Le genèse de Oui-Oui
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 28 juin 2005
Le deuxième jour, Il créa le jour et la nuit, et Il dit que cela était bon.
Le troisième jour, Il créa Enid Blyton et Il dit que c'était pas trop mal.
Le quatrième jour, Il créa Potiron et Il dit qu'Il était fatigué.
Le cinquième jour, Il créa la décapotable jaune et Il dit que la couleur était à chier.
Le sixième jour, Il créa les jouets pour remplir le merveilleux pays qu'Il avait créé, et Il dit qu'Il avait un coup de barre, et qu'Il serait temps qu'Il puisse se reposer.
Le septième jour, Il créa Oui-Oui, et Il dit qu'Il allait, dès qu'il aurait dormi un peu, créer le Prozac.
La Ouiouique.
Critique de Hlidskialf (Paris, Inscrit le 20 juin 2005, 37 ans) - 28 juin 2005
II - J'entends par jouet tout objet matériel pouvant être manipulé par un être. Un tel objet se verra revêtir une fonction de jouissance octroyée à son utilisateur.
III - J'entends par pays un monde jaune et rouge, avec des ours et des crabes gentils.
Proposition I : Le monde de Oui-Oui existe réellement.
Démonstration : Le monde réel est formé des couleurs jaune et rouge, et peuplé d'ours et de crabes. Ceux-ci ne nous font pas de mal à moins de leur montrer une quelconque inimitié à leur égard : ils sont donc gentils. Ainsi, d'après l'Axiome III, notre monde et celui de Oui-Oui se confondent. Ils sont identiques.
CQFD
Proposition II : Oui-Oui est un con.
Démonstration : Tout être informe, petit et stupide (Axiome I), ne trouvant son bonheur que dans la manipulation de jouets, peut-être, sans grand danger, être qualifié de "con", dans son acceptation générique. Partant Oui-Oui en est un.
CQFD
Proposition III : René Char et Oui-Oui sont une seule et même personne.
Démonstration : Oui-Oui (Axiome I) utilise des sentences courtes pour s'exprimer. René Char a lui aussi cette tendance (cf. "Les feuillets d'Hypnos"). Partant Oui-Oui est René Char.
CQFD
Corollaire : Méfiez-vous de la poésie...
Oui clos.
Critique de Jean-Paul Sartre (, Inscrit le 29 mai 2005, 119 ans) - 29 mai 2005
Pensées sur Oui-Oui
Critique de Blaise Pascal (, Inscrit le 29 mai 2005, 58 ans) - 29 mai 2005
Le nez de Oui-Oui : s'il eût été plus court, la face de la terre en eût été changée.
Que Oui-Oui contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si sa vue s'arrête là, que l'imagination passe outre; elle se lassera plutôt que de concevoir. Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Oui-Oui a beau enfler ses conceptions au -delà des espaces imaginables, il n'enfante que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c'est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu, que l'imagination même de Oui-Oui se perde dans cette pensée. Que Oui-Oui, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce coin détourné de la nature; et que de ce petit cachot où il se trouve, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et sa décapotable jaune à son juste prix. Qu'est-ce que Oui-Oui dans l'infini?
C'est bien vrai, René!
Critique de La mère Denis (, Inscrite le 29 mai 2005, - ans) - 29 mai 2005
De l'existence de Oui-Oui.
Critique de René Descartes (, Inscrit le 28 mai 2005, 73 ans) - 28 mai 2005
Ooooh Oui-Oui !!!
Critique de Isak Yiil (, Inscrite le 25 octobre 2004, 66 ans) - 27 mai 2005
Voilà des jours que j’observe ces mécréants qui, sans manière, vont de calomnies en calomnies sur ton compte, et moi, ça me chagrine. Car mon petit Oui-Oui, je te connais moi. J’étais là, le jour de ta première écharde, là lorsque tu roulais ton premier pantin, là encore lorsque tu pleurais ton frère Pinocchio emporté par une overdose de colle blanche, là toujours, la première fois que tu as jeté ton bonnet par-dessus les moulins… ah ! de ça tu souviens, j’en suis certaine et tu vois donc aussi qui t’écris ces mots… éh oui ! c’est moi Zerbinnette, la petite bergère de Toy’s story, celle qui jadis te faisais vibrer le grelot. Nous avons eu de si bons moments, et j’ai encore en mémoire une odeur de cuir, celle de la banquette de ton auto jaune....
banquette de ton auto jaune....
banquette de ton auto jaune....
banquette de ton auto jaune....
Oui,
je sais que je t’ai fait de la peine en m’amourachant de ce cowboy de pacotille qui, dès le succès venu, l’argent encaissé, c’est tiré avec cette dévergondée de princesse Mononoké qu’il avait rencontrée sur un tournage très animé, mais, crois bien mon Oui-Oui que je regrette mes égarements passés et, que tu me manques. Ah si seulement nous pouvions revenir en arrière, sur cette tendre banquette qui vit naître notre amour. Ah si seulement…
banquette de ton auto jaune....
banquette de ton auto jaune....
Car aujourd'hui, seule sur ma couche d’ouate dans la bergerie qui n’est autre qu’une vieille crèche de Noël récupérée sur les poubelles par ce connard de gosse dont je suis le jouet, seule donc, chaque nuit, je me morfonds en pensant à toi et ne parviens jamais à m’endormir avant les premières lueurs de l’aube. Compter mes moutons ne me sert plus à rien : je n’en ai plus que trois et ça le fait pas. Allons Oui-Oui, fais fi de ces mauvais causeurs, sors de ta torpeur et rejoins-moi vite, qu’ensemble encore nous éprouvions le cuir de ton auto, que plastique et bois de nouveau se mélangent, aillent flirter avec les anges. Puis tu sais, suis encore plus jolie qu’avant, me suis offerte toute la panoplie de cette garce de Barbie, ça m'a coûté un max que j'aimerais amortir sur la ...
banquette de ton auto jaune....
Oui-Oui dis-moi oui !
WANTED!
Critique de Le Moujik et sa femme (, Inscrite le 5 mai 2005, 19 ans) - 23 mai 2005
Car jamais ces derniers n’ont fait mine d’assumer leurs erreurs et de les avouer à la face du monde ! Non, ils préfèrent les cacher, se faufilant tels des ersatz d’êtres humains dans les plus anodins costumes… S’affichant séparément ou en couple, toujours unis dans le même délire commun, dans la même orgie verbale, en dépit de tout bon sens. Et maintenant, ils sont ici. Oui, ils sont ici, Messieurs, Dames, et juste sous vos yeux…
Mais qui ? Qui sont-ils, nous demanderez-vous ? Qui sont ces dangereux criminels ? Ces Bonnie & Clyde du cyberespace ? Ces parents indignes et misérables ? Ces Thénardiers du monde moderne ?
Mais ! N’avez-vous pas déjà deviné ?
Allez, un autre indice ; « ils tuent tout ». Oui, vous avez bien lu, ILS TUENT TOUT !
Oui-oui, dans un éclair de lucidité et d’intelligence (brefs, les deux éclairs), éclaircit toute l’affaire lors d’une interview mémorable accordée à un intérimaire du site désormais réputé pour ses scoops littéraires, Critiques Libres. Hélas, tant d’intérêts en jeu (il se chuchote que la Queen d’Angleterre serait personnellement intervenue auprès du Roi Baudouin à l’époque) ont tué le scoop. L’intérimaire fut prié d’intérimer ailleurs (depuis il est devenu fou et revient périodiquement sur le site pour glapir branché sur l’alternatif), et tous ceux qui avaient lu l’interview ont désormais le cerveau propre (ils se le seraient fait proprement lavés ?). On ne touche pas impunément à Oui-oui. Le fondement de l’éducation de nos chères petites têtes blondes.
Nous ne prononcerons pas leurs noms tout haut, pour votre sécurité… Le secret fut jusqu’à ce jour bien gardé, les témoins éliminés, mais des âmes bien trempées vont se lever, qui remettront les criminels là où est leur place. Au pilori. Bien cloués. Qu’on se le dise !
L'aide précieuse de Oui-Oui
Critique de Sahkilltou (, Inscrite le 4 mai 2005, 19 ans) - 20 mai 2005
Je ne peux donc que remercier Oui-Oui sans qui je ne serais pas ce que je suis devenu aujourd'hui.
Héros incontournable et intemporel
Critique de Titicaca (, Inscrit le 13 mai 2005, 74 ans) - 19 mai 2005
Voilà ce que dit succinctement la modeste 4ème de couverture de ce magnifique roman pour enfants.
Héros favori des gamins, même de ceux qui commencent seulement l'apprentissage de la lecture, Oui-Oui incarne à lui seul le monde merveilleux des jouets et de l'imagination. Pour un petit bonhomme en bois, il n'est pas peu fier de tant de succès. Il est le symbole de la gentillesse, de l'amitié et du monde de l'enfance. Il vit à Miniville, au pays des jouets, et ne s'ennuie jamais, entouré de tous ses amis :
Potiron, un nain centenaire, est le plus fidèle ami de Oui-Oui.
Monsieur Lapompe est le joyeux garagiste.
Zim, le chien, est la mascotte du Pays des Jouets.
Mirou est l’oursonne au grand coeur.
Monsieur le Gendarme est l’imposant policier du Pays des Jouets.
Et il y en a encore beaucoup d'autres !
Quel autre héros pour enfants peut s’enorgueillir d'une telle longévité ? D'une telle constance dans le succès ?
Alors de grâce, ne voyez pas le mal partout. Sachez accepter l'évidence.
Si vous n'avez pas encore lu, il n'est pas trop tard.
Tintin - par un slogan mal pensé - enferme bêtement son lectorat dans des limites entre 7 et 77 ans. Oui-Oui ne propose pas une telle ségrégation. C'est tout à son honneur.
Lisez, il en restera toujours quelque chose.
Vive Voui-Voui !
Critique de Poteau rose (, Inscrit le 13 mai 2005, 119 ans) - 13 mai 2005
Ve veux vuste dire ivi que le pantin de bois n'a vamais fait de mal à pervonne !
Que même v'il me revte que vinq dents, ve vuis encore capable de mordre le premier qui overa critiquer ve gamin ou velle qui lui a donné vie.
Vous n'êtes que des boni-menteurs et les veuls trucs que vous vavez écrire v'est que pour dire du mal.
Aucun de vous n'a vamais vu rédiger une ligne vans dire du mal.
V'est pitoyable, voilà ve que ve dis moi.
V'evpère mourir en livant un dernier Voui-Voui dans mon vauteuil préféré, devant ma veminée.
Allez tous vous vaire voutre, vande de vauriens, gredins, venapans !!!!
Aaaaaaaargh !!...
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La face cachée de Oui-Oui
Critique de Les sorcières d'Eastwick (, Inscrite le 12 mai 2005, 19 ans) - 13 mai 2005
Par une fraîche nuit de printemps, la lune était rousse et pleine. Innocente et naïve, elle ignorait qu’elle serait témoin d’un spectacle aux conséquences incommensurables. Cette nuit était celle des feux de Beltane. Qui, comme chacun sait, est consacrée à la fertilité. Deux personnes le savaient également. Un homme, une femme. Lui, sonneur de cloches, elle, chauffeuse de taxi new-yorkais.
Sous les étoiles, un déferlement de pulsions charnelles, aaaaahhhh, un corps-à-corps ahanant, ouiiiiiiiiiiiiii, un carillon de soupirs, hhhhmmmmmmm… La forêt résonnait de cris, oui, non, oui, non, oui, non, ouiiiii…. OUI-OUI. Lord Gasme s’invita.
318 jours plus tard, naquit le fruit de cette nuit jamais égalée (tant pis pour eux), adorable bambin, opinant du bonnet, au sourire permanent et à la tête près du grelot…
Une légende était née.
C’est lors d’un voyage en Irlande du Nord qu’Enyd Blyton eut vent de ce destin exceptionnel. Bouleversée par ces mœurs placés sous le signe de la débauche et de la décadence, l’auteur n’eut de cesse de préserver l’âme et la réputation de cet être sans défense.
Jamais les actes vils et irréfléchis de ses parents n’entacheront la mémoire virginale de Oui-Oui. Merci à vous Madame Blyton.
Mon premier Oui-oui...
Critique de Olivier Michael Kim (Nantes, Inscrit le 24 août 2004, 48 ans) - 11 mai 2005
Moi, je rentrais tout juste du bahut. Premier truc, je garai la meule et filai prendre du graillon. Dans la cahute familiale, tout le monde était de sortie. Je montai dans mon capharnaüm, je jetai mon sac sur le plumard. Putain, il me manquait un squeude. Y’avait qu’une personne pour me chourer un CD, le petiot…
Je traversai le couloir désert, esgourdes aux aguets. Pas un son, juste le chat. Je rentrai dans la piaule du frangin, direction le placard et la chaîne hi-fi. A côté de l’engin, s’entassaient des bouquins. Bibliothèques roses et bibliothèques vertes. Je lui avais fourgué quelques bouquins du grand Alfred Hitchcock. Ouais, il fallait bien qu’il lise du polar. Y’a que ça de vrai, des histoires palpitantes aux intrigues qui retiennent votre souffle. Des enquêtes qui remuent les méninges jusqu’à la masturbation intellectuelle.
J’étais plutôt content de moi. Après le « Club des cinq » d’Enid Blyton, les trois jeunes détectives d’Alfred Hitchcok. Ouais, je l’avais bien dressé.
Et puis… Merde ! Je m’aperçus que dans son tas d’Enid Blyton, un livre différait. La tranche de celui-ci était rose, comme les autres. Mais sur le haut, je constatai un petit personnage frappé en logo. Un mec ridicule, au visage rond affublé d’un couvre-gueule à grelot, aux gros panards bleus surmontés d’un futal à la con.
Les doigts tremblants, ma main s’approchait de l’objet. Je pris une respiration et saisis le livre. Que Dieu le pardonne, mon frangin lisait « Oui-oui aux pays des jouets ». Ma gorge se noua. Comment pouvait-il me trahir ? Moi, son frère qui lui avait tout appris de la vie. Il se permettait à mon insu de lire de la littérature de fiote. C’était sûr, il prenait le mauvais chemin de la vie.
Enfin, c’était ce que je pensais. Car de, Oui-oui, je n’avais jamais rien lu et je n’avais que des préjugés. J’ignorais même que c’était sa majesté Enid B, l’inventeur du « club des cinq », qui avait craché ce livre.
Bravant mon a priori, je lus donc mon premier Oui-oui…
Après la lecture, je dus me rendre à l’évidence. Monde fantastique, univers délirant, personnages bien trempés, illustrations aux couleurs chamarrées. C'était ça la force de ce genre, créer un monde imaginaire avec des personnages forts et récurrents. Bref, Enid Blyton avait créé une sorte de drogue liée à notre attachement pour les protagonistes. La diversité était assez grande pour que quiconque puisse s'identifier à l'un d'entre eux.
Finalement, Georges Lucas et StarWars, c'était du réchauffé. Il avait tout piqué à Enid Blyton.
Il avait quelque chose de biblique. Oui-oui , c'était un gros morceau avec des règles établies, des personnages qui ont des caractères précis, tout ça dans l'immuable pays des jouets.
Chaque épisode devait satisfaire tous ces critères. Derrière une façade de futilités, Oui-oui était donc une machine bien huilée qui reposait sur un schéma fort, indémodable.
Je compris alors le culte que l’on pouvait voué à ce petit être. Grâce à cet effort d’ouverture d’esprit, mon petit frère garda toute mon estime.
Je rangeai alors les bouquins du frérot comme je les avais trouvés. N’empêche que, j’avais toujours pas retrouvé mon CD. S’il me redonnait pas mon disque mano à mano et illico pronto, je lui piquerais son « Oui-oui aux pays des jouets ». Donnant, donnant…
Une saga exceptionnelle et inégalée
Critique de Lagonbleu (, Inscrite le 4 mai 2005, 50 ans) - 10 mai 2005
Oui-Oui, quel que soit le titre de l'ouvrage qu'on choisira de commenter, est un héros IN-CON-TOUR-NA-BLE.
Qu'on le veuille ou non, ce personnage devenu mythique a bercé et continuera de bercer les rêves de nos enfants.
Peu importe l'habillage du contenant, c'est le contenu qui fait date.
TOUT - dans ces histoires gentillettes et tout à fait morales sans être moralisatrices - est fait pour la simple distraction de l'enfant. Pour lui donner envie de lire par lui-même. Pour l'inciter à progresser dans l'apprentissage de la lecture, donc ensuite de l'écriture.
Oui-Oui au Pays des Jouets est le symbole même du "roman" pour enfant. L'archétype, le modèle, le... non, je vais être redondant, et cette forme grammaticale (la redondance) semble avoir mauvaise presse sur un certain forum en ce moment...
Bref, vous avez compris sans peine que je plébiscite largement l'ensemble de l'oeuvre Oui-ouiesque, sans aucune réserve !
A lire, relire, découvrir, faire lire, faire découvrir, faire relire.
Amicalement vôtre.
Partie civile
Critique de Will Menlyrator (, Inscrite le 9 mai 2005, 19 ans) - 10 mai 2005
En effet, en quoi ces romans pour la jeunesse présentent-ils le moindre danger pour nos enfants ?
En quoi seraient-ils susceptibles de leur inculquer des notions subversives subliminales ?
Soyons sérieux sur un sujet qui ne l'est pas !
Parents, ne doutez pas un instant de l'effet bénéfique des lectures de vos enfants lorsqu'ils se plongeront avec plaisir dans les petites histoires sympathiques du pantin au grelot.
Soyez rassurés sur l'intégrité de l'auteur qui a certainement toujours eu le souci de distraire les jeunes lecteurs.
Si des lecteurs adultes soupçonneux (qui, si cela se trouve, n'ont pas eux-mêmes de progéniture !) se complaisent dans la diffamation oiseuse, libre à eux. Mais nous trouvons qu'ils polluent inutilement ce site.
Le seul avantage à cette déferlante de basses attaques parfaitement injustifiées est de faire remonter la fiche du présent ouvrage vers des sommets jusque là aussi insoupçonnés qu'inespérés.
Tant mieux pour Oui-oui, tant mieux pour les enfants.
Vive Oui-Oui !!!
Le grelot il est dans vos têtes, oui, oui !
Critique de Oasis (, Inscrit le 3 mai 2005, 75 ans) - 3 mai 2005
C'est la coutume ici ??
Des intellos ou pseudos tels qui se la jouent avec des grands mots, des grandes analyses incompréhensibles à la moyenne des gens de tous les jours !
Moi je suis un "gens de tous les jours", même pas honte, mais j'aurais honte justement de montrer à des amis un site qui fait une montagne avec un ouvrage pour gamins qui a largement contribué (avec tous les autres titres de Oui-Oui) à l'apprentissage de la lecture et au plaisir de lire ensuite, en général. Ce n'est là qu'une seule de ses nombreuses qualités.
Alors de grâce, arrêtez de vous torturer le cerveau et surtout d'inciter à la méfiance les parents qui ne connaissent pas encore !
Ou alors, ou alors, parce que tout de même c'est énorme, tout ça n'est qu'une fumisterie pour faire sourire ? Ben alors il faudrait que ça soit dit quelque part. Parce que là, en lisant simplement toutes ces élucubrations, on en vient à douter de tout.
Si c'est un canular, chapeau.
Si c'est "pour du vrai", honte sur vous. Enfin, pas sur tous bien heureusement !
Et puis quoi, je ne suis pas juriste, mais si c'est pour rire, il ne faudrait pas que ça retombe sur le site cette plaisanterie douteuse. Même si ça vous a fait du bien, faites gaffe ! Conseil en passant. Et si c'est pas pour rire et que vous en prenez un jour plein la tête, ce sera tant pis pour vous !
Allez, je crois que je m'en vais relire tout ça un peu plus serein. Et puis ressortir mes vieux Oui-Oui du grenier pour les consoler de ce mauvais traitement.
(Quand je pense en plus que Le Pays Des Jouets c'est mon préféré !...)
Eléments pour une approche psychosociologique de Oui-Oui.
Critique de Aegis (Les Mureaux, Inscrit le 30 août 2004, 41 ans) - 2 mai 2005
Toutefois, un autre aspect de cette modélisation référentielle mérite d’être examinée plus attentivement : par delà quelques allusions à la société de consommation libérale américaine (Potiron est bien aussi cet homme témoignant de l’obésité bonhomme), à l’organisation sociale (chacun occupe un rôle précis qui lui devient même consubstantiel, auquel il s’identifie intégralement) ce livre, comme tant d’autres, dévoilent un rapport problématique à la féminité. Celle-ci est en effet l’un des aspects fondamentaux de toute réflexion sur ces œuvres. Vis-à-vis de son amie Mirou, Oui-Oui, entretient une relation de protectionnisme proche d’un paternalisme affectif, qui n’est pas sans rappeler la nouvelle position que Hugo octroie au père (a contrario de la tradition de l’Ancien Empire) dans Les Misérables. Cette position affectueuse ne serait point à remettre en cause si elle ne se mettait en rapport avec d’autres éléments du texte et pouvait faire craindre le renforcement de la hiérarchie masculine rendant dépendante la femme et l’établissant comme inapte à se débrouiller seule (Pensez bien à Annie dans Le club des cinq…). Il se fait héros, père, frère, ami pour elle… il combien ainsi une multiplicité de figures sociales et psychologiques nécessaire à l’individu pour la constitution de son identité et ce, en se démarquant du modèle parental. Que cette attitude soit dépourvue de tout intéressement, là ne serait point tant le problème que la possibilité qu’elle ait à se constituer en système de valeur invariable, définissant la légitimité à l’intérieure même du cercle dans lequel elle se constitue. Outre que cette orientation de la position psychologique du personnage ne se départisse pas de vues idéologiques délicates à manier, il conviendrait indiscutablement de rappeler que la conscience sociale n’émet aucune possibilité d’historicisation (nous nous rapporterons à Hegel pour de plus amples détails) ni d’évolution : l’identité se clôt sur elle-même dans un monde proche de la neutralité de Blanchot et évacue toute possibilité de se définir par la suite : elle est ex nihilo, stable, dans une attitude antithétique à tout déchirement ambivalent baudelairien. Ainsi, la relation à la femme s’éloignera d’autant de celle « vue » au sens de vision mystique par Baudelaire.
En effet à part Mirou et quelques personnages féminins secondaires –sans importance relative- Oui-Oui entretient une relation exclusive avec sa voiture. Il semble qu’il y ait là une forme de transfert psychanalytique de la relation à la femme comblant et l’orientation différente de sa position avec Mirou et l’absence de la mère. Car, d’emblée, Oui-Oui accomplit l’acte de solitude, de l’enfant sans mère dont la condition de jouet admettrait alors l’oubli/refus de la présence maternelle proche d’un refoulement névrotique dont la manifestation se cristalliserait dans la voiture -en quelque sorte cadeau de Potiron, substitut du père (cf. Lacan)). Orphelin volontaire ( ?), le jouet reconstitue son identité face à des figures de substitution dont le taxi fait partie. Ainsi, par lui, il déclare une double postulation : celle d’une omniprésence de la voiture jaune, et celle de sa nécessité fonctionnelle afférente. De prime abord, Oui-Oui se positionne dans la société par un emploi : c’est une forme de perte de l’enfance dans le paradis de la lucidité ; à l’instar du gendarme, Oui-oui se doit d’occuper une fonction sociale, et son intégration en tant que migrant/étranger passe par là, autant que son initiation en tant que postulant à l’entrée dans une communauté rituelle. Pour en revenir à notre problématique, la voiture se substitue fonctionnellement à la femme : toute son attention ira à elle, présence incarnée, son amour pour elle ne défaillira jamais. Et, pourtant, cette voiture ne sera jamais qu’une chose utilisée, utile, dont Oui-Oui sera le maître. De la même manière que des hommes vouent une passion à leur voiture de telle sorte qu’elle occulte l’amour pour leur femme, Oui-Oui s’occupe plus de son taxi que de Mirou. Comme tant d’hommes, il la pouponne, tremble pour elle, en devient dépendant, sans que jamais elle ne puisse avoir une position autre qu’inférieure, réifiée.
Le livre représente donc bien un Oui-Oui à l’image de l’homme, du garçon, autour de qui tout tourne, dominant sur une femme, elle aussi statufiée, cependant qu’il se sent légitimé dans ses démarches et prérogatives, mais ceci d’une manière particulière dans la mesure où il demeure un être dans un hors-monde, un hors-temps, posant le problème de l’idéal paradisiaque, dans une enfance sans passé et avenir mais dépositaires de nombreuses caractéristiques de l’homme adulte.
Aux armes !!!
Critique de Sonamouto (, Inscrit le 4 avril 2005, 46 ans) - 29 avril 2005
Faut pas encourager ce genre de littérature, bo...eL !!
Arrêtez de faire des critiques diritham... dythyramb... dhithirhamb, ditiramb... élogieuses sur ce Pinocchio dégénéré !
Un autodafé, voilà ce qu'elle mérite cette saga qui a contaminé notre pays après celui d'origine de son auteur.
Brûlons les exemplaires qui polluent nos étagères ou nos cartons. Brandissons l'étendard du sociologiquement-politiquement-religieusement incorrect. Vous verrez : ça soulage.
Tous en place de Grève, pardon, place de l'hôtel de Ville dimanche 1er mai pour cette grande action de nettoyage humanitaire indispensable.
Vous me reconnaîtrez : le grand maigre avec un grelot sur le bonnet.
Tête haute et à bas Oui-Oui !
oui ! oui !
Critique de Sarko (, Inscrite le 28 avril 2005, 44 ans) - 28 avril 2005
non ! NON ! nooooooon ! nnnnnnnooonnn! et NON !
ben quoi ? pffff .....
Oui-Oui ad vitam aeternam
Critique de Mentor (, Inscrit le 28 octobre 2004, 46 ans) - 28 avril 2005
Mes enfants ont également fait l'apprentissage de la lecture en partageant avec délices les joyeuses facéties de l'espiègle gamin au grelot.
Maintenant, dire qu'il s'agit d'une pernicieuse entreprise visant à embrigader les petits lecteurs ou affirmer qu'il faudrait élever une statue à la gloire du Dieu Oui-Oui me semble fortement exagéré.
De même qu'il est triste que l'hommage de Spirit dans sa critique se conclue par une demi-étoile alors qu'il ne peut encore se faire de jugement, avouant qu'il n'a encore rien lu de l'oeuvre de Blyton.
Spirit, je t'encourage à te procurer un premier titre peu connu car édité à un nombre très faible d'exemplaires : "Oui-Oui : la gestation". Il me semble que ce titre ne figure pas au catalogue, même dans les livres "épuisés". JE LE POSSEDE!!!! Mais je te préviens déjà: je ne le prêterai pas... Si tu ne le trouves pas, cherche alors "La naissance de Oui-Oui", difficile à trouver également. Sinon, "Oui-Oui dans les couches" peut te plaire. En désespoir de cause, achète ou emprunte ""Oui-Oui sur le pot", suivi de "Oui-Oui apprend à se moucher", puis "Quand Oui-Oui dit non", enfin "La fiancée de Oui-Oui". Tu auras là un panel suffisant pour te faire une première idée.
Je reste à ta disposition pour te conseiller plus avant si nécessaire. Bonne lecture à tous.
Suis-je normal?
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 28 avril 2005
Je sens tout à coup jaillir en moi une mystique jusqu'alors inconnue: et pourquoi ne pas tous créer une église à oui-oui il semble qu'il le mérite, soyons donc toutes et tous les prêcheurs de la cause oui-oui.
Oui oui existe, je l'ai rencontré !
Critique de Charles (, Inscrit le 28 octobre 2004, 49 ans) - 28 avril 2005
les cheveux grisonnants (ben oui, il va tout de même sur ses 56 ans, le petit gars), un cigare à la bouche, bermuda jean paul gautier et grelot en or (ça rapporte un max), il m'a à peine regardé en inscrivant avec dédain sur mon livre :
"T'es pas un peu vieux pour lire ça"
Voilà, à part ça, je voudrais souligner l'excellente et clairvoyante critique de Tophiv, à coup sûr une personne d'une intelligence supérieure...
Dégrisez-vous....
Critique de FéeClo (Brabant wallon, Inscrite le 12 février 2004, 48 ans) - 28 avril 2005
Personnellement j'ai découvert oui-oui à l'adolescence, quand les Guignols de l'info utilisait ce petit dessin animé pour représenter des hommes politiques français (mais ouiii le nain il ressemble à je ne sais plus son nom...). Parodie et humour garanti.
Quelle que soit la version, un seul conseil: adultes sérieux s'abstenir!
L'Evangile selon Oui-Oui
Critique de Loupbleu (Antony, Inscrit le 8 mars 2005, 52 ans) - 28 avril 2005
Alors pourquoi cette note si négative ? Parce que l’imposture a suffisamment duré : Oui-Oui n’a jamais existé.
Oui-Oui peut effrayer
Critique de Solange (, Inscrite le 28 avril 2005, 55 ans) - 28 avril 2005
Oui-Oui est un petit personnage qui a marqué les imaginaires enfantins et que nos petits bouts adorent (cela reste toutefois à prouver, je n'entends pas que des critiques enthousiastes autour de moi!). Est-ce suffisant pour ne pas avoir le droit d'en disserter et de s'interroger sur l'intérêt des propos tenus par Oui-Oui?
Ne nous contentons pas d'ânonner stupidement une histoire sans savoir comment elle pourrait être interprétée. La première fois que j'ai vu le dessin animé de Blanche-Neige, j'ai hurlé de peur quand la sorcière a obligé Blanche-Neige à manger une pomme empoisonnée, j'en ai gardé de mauvais souvenirs pendant des années! Qui aurait cru ça?! Qui sait si les malheurs qui arrivent à Oui-Oui ne peuvent pas effrayer certains de nos enfants? C'est bien d'en discuter, merci à ceux qui ont lancé ce débat.
non à oui-oui?
Critique de Bananamooon (, Inscrite le 4 février 2005, 36 ans) - 27 avril 2005
Pourquoi toujours chercher le sens caché, la symbolique, le décryptage sérieux etc. ?
Pourquoi ne pas se dire qu'Enid Blyton a écrit une série de petites histoires pour enfants autour d'un petit pantin, sans aucun sens caché, ni "complot sioniste contre le monde arabe" ?
la lecture c'est avant tout un plaisir, non?
Oui-oui il est tout gentil, il vit au pays des jouets avec tous ses amis , point barre. C'est comme ça que les enfants le voient et que je préfère le voir aussi.
c'est du délire!!!
Critique de Giny (Casablanca, Inscrite le 26 avril 2005, 36 ans) - 27 avril 2005
Aux adeptes de la psychanalyse
Critique de Sarvane (BOURGES, Inscrite le 30 novembre 2004, 60 ans) - 27 avril 2005
CHOC!
Critique de C Bibi (, Inscrite le 20 avril 2005, 46 ans) - 20 avril 2005
Oui-oui manipulateur? néfaste à nos enfants? une oeuvre qui cacherait les pires idéologies et les transmettrait à nos enfants?? et j'en passe! et cet enfant qui soi-disant demanderait à sa mère d'écrire de telles idioties?! James Bond réaliste??? Laissez moi rire!des méchants à tuer???? Mais où va-t-on? et les parents cautionnent ça en plus? c'est déplorable à en pleurer! Il y a une lecture pour chaque âge et c'est tout à fait normal de trouver Oui-oui "ennuyeux" passé un certain âge, heureusement, l'enfant évolue et passe à d'autres choses... Il ne faut pas sauter les étapes!Quand à ces discours "pseudo intellectuels" tenus par certains adultes qui par facilité ne vont pas au fond de leur pensée et ne disent pas clairement ce qu'ils dénoncent lançant sur des pistes qui peuvent mener à tout et n'importe quoi... mais bon sang! allez donc au bout de votre pensée, quitte à dire n'importe quoi ne vous arrêtez pas en si bon chemin!!! C'est trop facile de commencer une phrase et de la finir par des points de suspension! Appelons les choses par leur nom!
Mon fils va avoir 3 ans et il adore Oui-Oui, il suit toujours avec attention les lectures que je lui en fait, pose des questions, retient tous les noms des personnages, apprend les chiffres (Je découvre avec oui-oui) et rien que pour cela, je trouve que ça vaut le coup! à une époque où les enfants sont sans cesse devant la télé ou à s'abrutir sur des consoles de jeux!
Certes oui-oui est un peu naïf, mais n'est ce pas cela aussi le propre de l'enfant? Laissons nos enfants être des enfants et arrêtons de voir le mal et le vice partout, il y a certainement d'autres oeuvres qui méritent plus notre vigilance que celle de ce pauvre Oui Oui!
Oui-Oui n’est pas de qui vous croyez
Critique de Provis (, Inscrit le 18 novembre 2004, 22 ans) - 18 avril 2005
Quelques spécialistes parmi les plus célèbres ont relevé déjà l’étrange profondeur de pensée de Oui-oui. Selon eux, la portée du message tendait à prouver que ces oeuvres ne sont pas la création d’un amuseur, mais d’un penseur, d’un philosophe. Oui bien sûr, mais sans doute le principal mérite de ces experts est d’avoir ouvert la voie à une remise en cause radicale des motivations et des intentions profondes de l’auteur (des auteurs ?). C’est ainsi que d’autres exégètes, plus perspicaces encore (merci CL !), ont dévoilé l’entreprise perverse et malfaisante de subversion intellectuelle, cachée sous les dehors badins et innocents de livres pour enfants.
Alors, comment croire maintenant qu’Enid Blyton, révélant ainsi son nom au grand jour, serait le véritable auteur de cette œuvre subversive et malfaisante, la cheville ouvrière de cette entreprise honteuse d’intoxication planétaire ? Impossible ! D’ailleurs lui-même le dénie, et signe son déni à travers le pseudo qu’il a choisi : Blyton Deni…
Alors qui ? Hélas, mes amis, hélas .. Je n’ai pas de réelle certitude (l’a-t-on jamais ?) , mais les indices sont troublants, et bien triste est la vérité qui se fait jour .. :o(( ..
"Oui-Oui au pays des jouets", "Oui-Oui veut faire fortune", "Oui-Oui et les trois lutins", "Oui-Oui et la poudre magique"...Tous ces titres n’évoquent-ils rien pour vous ? Une petite musique, un air déjà connu ?? Mais oui, vous avez deviné ! Oui, oui ! Et bientôt nous aurons "Oui-Oui à l’école", "Oui-Oui à Paris", et aussi "Oui-Oui en ménage" !!
Je vous le dis, comme le sournois Willy, premier auteur affiché d’oeuvres qui ont fait la joie de nos aïeux, et la nôtre, l’auteur des modernes "Oui-Oui" nous nargue, caché derrière ces livres prétendument d’enfant sage. On pouvait déjà trouver bizarre que le véritable auteur des ouvrages signés "Willy" fût une femme, une femme dont le père avait pour nom un prénom de femme. Faut-il développer ces arguments pour vous montrer que notre auteur est une femme ? Il me suffira de vous dire que, du fait qu’il avait parmi ses ancêtres un blond norvégien, Willy reçut pour quatrième prénom "Lar". Et voici comment avec la vérité, Lar en sort… "Lar Willy".
Achevez, chers amis, il suffit de remettre un peu d’ordre. Ainsi est la dure réalité qui maintenant s’impose aux yeux de tous ..
Faudra-t-il dire cette horrible vérité aux enfants ??
Vous l'aurez voulu...
Critique de Minos6042 (Oui-Oui city, Inscrit le 13 avril 2005, 67 ans) - 13 avril 2005
Mais dans quel monde vivons-nous ?
Méfiez-vous CL-iens et CL-iènnes, j'ai pris les noms ! Les Sahkti-Tistou-April's fool-Cuné-Krystelle-Le Marsu-Sonia P-Féé Carabine : les gémonies sont pour vous. Le procès en diffamation vous guette ici-bas et les flammes de l'enfer ici-haut ! En revanche les Kicilou-Bleunuit-Bluewitch-Killgrieg-Yali-Tophiv et la jeune Sibylline : félicitations pour vos avis avisés. Une mention particulière à SaintJeanBaptiste-Kilis-Lyra will et Zou pour leur bienveillante neutralité.
Par conséquent, je vous informe ici que les coupables ne tarderont pas à voir sous peu les effets juridico-pénaux de leurs délires critiqueslibresques. Comptez sur ma célérité à cette occasion. Impossible pour moi de laisser passer une telle avalanche de méchanceté gratuite !
La procédure est donc lancée. Je me tiens à disposition de chacun(e) pour examiner avec attention toute proposition d’accord à l’amiable. Je reste bien entendu ouvert pour servir d’intermédiaire éventuel à tous transferts de fonds susceptibles d’apaiser la polémique et étouffer éventuellement tout remous judiciaire dans l’oeuf.
A bon entendeur...
Minos6042
Le "bête" Oui-Oui
Critique de Sonia_P (Honfleur, Inscrite le 2 novembre 2004, 55 ans) - 5 avril 2005
Quand on est tout petit, ces histoires sont plaisantes, très amusantes et elles n'ont pas d'autre but que de divertir l'enfant qui les écoute. J'insiste sur le mot "écoute" car je suis sûre que lorsque l'enfant sait lire pour de bon, il se laissera emporter par des histoires plus passionnantes que les insipides Oui-Oui dont la liste des titres en dit long sur la médiocrité qui s'en dégage. Il ira d'office vers autre chose, le Club des Cinq ou Alice la Détective (de grâce, interdisez-lui la Comtesse de Ségur!)
Comme vous êtes
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 2 avril 2005
Vous m'épatez! ;o) Je suis une inculte en théorie, en philosophie oui-ouienne...
Le sens caché
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 2 avril 2005
Vous avez vu une quelconque allusion à la boisson dans les Oui-Oui en général et celui ci en particulier? Evidemment non! Ils ne vont pas se dévoiler! Si c'est pas une preuve, ça ...
Il faut pallier aux manquements de la pédopsychiatrie!
Critique de April's Fool (, Inscrite le 1 avril 2005, 19 ans) - 1 avril 2005
Un autre monde ...
Critique de Bleunuit (douai, Inscrite le 29 août 2004, 66 ans) - 1 avril 2005
Il y a quarante ans, il était déjà le petit compagnon de la gamine timide que j'étais. N'allez pas me le démolir en le passant à la moulinette de la psychanalyse des histoires enfantines !!
Oui-Oui, c'est aussi le bonheur de m'apercevoir que les lettres prenaient vie : j'avais 6 ans et je savais lire !!
J'ai encore la sensation, sous mes doigts, du carton rigide des ouvrages de la bibliothèque rose (les plus de 40 ans me comprendront !)
Oui-oui, c'est un autre monde, où tout est coloré comme les jouets en bois désuets.
Pas de batailles sur écran, pas de manettes de jeu à secouer frénétiquement, juste un monde où s'évader, un monde où on apprend le goût des mots et l'amour des livres ...
Plumitif
Critique de Léonce_laplanche (Périgueux, Inscrit le 22 octobre 2004, 88 ans) - 1 avril 2005
PS : Vous ne devinerez jamais ce que j'ai fait de la plume !
Indécent !!!!!!!
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 1 avril 2005
Je choisis donc de parler de la couverture, oui oui allez-y, remonter le curseur pour la regarder, voilà vous aussi ça vous choque, hein ?
Ce pauvre petit Oui-oui seul au milieu de la ronde, qui en passant ne l'est pas tant que ça, l'illustrateur n'ayant pu s'empêcher de former comme un rictus, regardez-bien, tout le symbole de l'exclusion en quelques coups de crayon.
Et s'il lève les bras au ciel, ce n'est aucunement en signe de joie, d'exultation ou je ne sais quoi, mais bien en imploration divine, sortez-moi de là nous injoncte-t-il, mais nous, lecteurs méprisants et passés d'âge, nous ricanons....
Je laisse le soin à plus averti que moi de parler des couleurs, car là aussi le symbolisme est fort, tout ce jaune... mais basta, je n'en parlerai pas ai-je dit, sous peine de transformer ma critique éclair en dénonciation virulente.
J'attire pour finir votre attention sur les dessins animés adaptés des oeuvres de oui-oui, n'oubliez pas avant d'en visionner un de mettre le son au minimum, sous peine de fredonner toute la journée ensuite cet hymne révolutionnaire déguisé en bluette subliminale....
Bon où est donc ma flûte....
Hypocrisie
Critique de Krystelle (Région Parisienne, Inscrite le 10 juin 2004, 45 ans) - 1 avril 2005
Oui-Oui mis à l'index !
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 1 avril 2005
L'auteur a manifestement échoué dans sa tentative suggérente de replacer le jouet, en temps que paramètre phénoménal, dans le système anthropocentrique, à tendance ludico-onirique, du monde proto adolescent.
Comme le disait Nietzsche, dont l'intelligence à l'échelle du spatial intemporel, atteignait l'étoffe cosmique, : je joue donc je m'amuse ! Ici, le non-dit : "jouet" est à considérer, comme le paramètre ultime de la personnalisation anthropométrique du "moi je" transcendanté par la lubricité de la proto adolescence.
Vous l'aurez compris, le lecteur s'en trouve bouleversifié dans son émergence sensorielle !
C'est la raison pour laquelle le Vatican a remis un nouvel Index à l'honneur ! Et Oui oui et les Jouets est le premier à tomber sous la sanction vaticanal, évidemment !
Un Concile est convoqué ce Premier Avril pour étudier le cas de Oui oui fait des Farces.
Toute critique émanant d'un site littéraire reconnu pour son sérieux, sera prise en considération. La meilleure critique sera récompensée d'une indulgence et d'une considération clémente pour toutes les conn .. .. débitées à propos des Oui oui.
:o))
C'est pour les bébés ce truc!
Critique de Le Marsu (, Inscrit le 31 mars 2005, 26 ans) - 31 mars 2005
Un petit garçon avec un grelot sur la tête, c'est sûr que tout ses copains vont rigoler de lui et puis ça doit être embêtant quand il s'assoupit en classe, ça doit grelotter et la maitresse l'entend, il est bon pour l'engueulade!
En plus, je trouve ça complètement nul comme histoire! Il ne se passe rien, il n'y a pas de course-poursuite, on ne peut pas tuer les méchants, pas de gadgets ou de voiture de sport... pffuit, n'importe quoi! Je préfère de loin James Bond, c'est plus réaliste et il y a de l'action!
Maman m'a raconté les jouets que Oui-Oui avait dans son pays magique, c'est ringard! Pas de lunettes d'espion, pas de Game-Boy, pas de poupée de Lara Croft ou de CDRom de Zelda... ça ne m'intéresse pas du tout ce magasin de jouets!
Maman en détresse
Critique de Zou (, Inscrite le 24 février 2005, 62 ans) - 31 mars 2005
- Quelle est la place de la féminité dans l'oeuvre de Oui-Oui, essentiellement composée d'hommes? Pensez-vous que l'auteur a effectué un transfert de ses fantasmes dans ses récits au point d'en bannir les femmes? Développez.
- Estimez-vous que donner la vie à un nain de jardin contribue à l'épanouissement de la classe des gens de petite taille dans notre société et peut aider à leur valorisation pour l'obtention d'un emploi rémunéré de manière égale à celui d'une personne de taille dite normale ? Développez.
- Croyez-vous que maintenir les enfants dans un monde imaginaire composé de chansons, de fleurs, de jouets et de bonheur est une forme d'abrutissement intellectuel qui ne peut que conduire à la délinquance et à la violence lorsque l'enfant sera en contact avec le monde réel et témoignera une forme de rejet de la société qu'il avait, à tort, idéalisée, en lui jetant au visage toutes les marques de ses frustrations? Développez.
Un sujet au choix, deux pages de réponse. Merci.
maime pa vrè
Critique de Kicilou (Vernon, Inscrite le 31 juillet 2004, 41 ans) - 31 mars 2005
L’écrit fondateur
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 31 mars 2005
De nombreux moines et anonymes se sont succédé pour rédiger, reprendre et compléter son histoire, en parallèle d’ailleurs avec celle du célèbre bali balo, aujourd’hui oublié. Gutenberg hésita longtemps entre oui-oui au pays du jouet et la bible pour éditer son premier livre. A t’il fait le bon choix ? personne ne peut le dire. Voltaire fit preuve d’un fameux talent de copiste avec son Candide, pale plagiat infantilisant de notre pantin philosophe.
Potiron n’apparaîtra que tardivement, chez Sade, où il aura avec oui-oui des relations contre nature dans le mémorable oui-oui ou les malheurs de la vertu.
Plus récemment, la nouvelle vague d’écrivain à la mode avoue s’être totalement inspiré de oui oui. Deux exemples célèbres : le stupeur et tremblements de Nothomb correspondrait en tous points à oui oui au pays des sushis tandis que plateforme de Houellebecq trouverait précisément sa source dans oui oui au pays des jouets.
Ainsi, tout écrit peut directement ou non être considéré comme inspiré de oui-oui. Dernièrement, le vieux VGE, nouvel académicien, essaie d’ailleurs de remettre au goût du jour le oui-oui franc et massif à son dernier texte en prose.
C d'la balle
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 31 mars 2005
Un pion essentiel dans une gigantesque entreprise de conditionnement mental
Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 31 mars 2005
Aussi, parents, je vous en conjure! Ne laissez pas vos enfants lire ce livre sans leur fournir en même temps un solide appareil critique. Outre l'essai de C.G. Jung cité plus haut, je vous recommande à cette fin les excellents ouvrages de Howard Zinn - "Nous le peuple des Etats-Unis, Essais sur la liberté d'expression et de l'anticommunisme, le gouvernement représentatif et la justice économique, les guerres justes, la violence et la nature humaine" - et de Marc Ferro - "Comment on raconte l'histoire aux enfants".
Non, Oui Oui n’est pas Sissi
Critique de Kilis (, Inscrite le 20 juillet 2004, 78 ans) - 31 mars 2005
Alors bien sûr c’est nettement moins romantique et on se demanderait bien pour qui sonne le glas mour.
Ni oui Ni non
Critique de Lyra will (, Inscrite le 25 août 2004, 36 ans) - 30 mars 2005
Dans cet épisode, au pays des jouets, on redécouvre la fatalité, une "phèdre" du 20 ème siècle, en quelque sorte.
En effet, oui oui, tout comme ses amis, n'est pas maître de son destin.
Mi-humain, mi-jouet, les ficelles sont tirées par une force supérieure, difficile à définir dans ce livre, c'est d'ailleurs ce que je reproche à l'auteur, il ne va pas au bout de son analyse, il utilise l'allégorie du jouet, par ailleurs maintes et maintes fois exploitée dans la littérature, sans pour autant expliciter sa thèse.
Cela dit, le tragique est manié sublimement, c'est un récit émouvant, à lire et à relire sans modération !
Attention, certaines scènes sont susceptibles de faire peur à votre enfant, je vous conseille une première lecture, c'est plus sûr, la fatalité, c'est quelquefois difficile à encaisser.
déçu
Critique de Killgrieg (boulogne billancourt, Inscrit le 1 février 2005, 59 ans) - 30 mars 2005
Non Non
Critique de Yali (, Inscrit le 7 avril 2004, 60 ans) - 30 mars 2005
Contrairement à Sahtki, et bien que reconnaissant la qualité de ses critiques en général, — j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur — je trouve que Oui Oui au pays des jouets convient parfaitement à nos chères têtes blondes. Il est certes moraliste, car ici les jouets représentent le futur, la décadence – d’ailleurs, l’un d’eux boit beaucoup – et ce n’est pas un futur idéal, mais, il est bon, je pense, de ne pas se cacher derrière d’illusoires remparts, bon de ne pas dissimuler la vérité à notre progéniture, bon de ne pas leur mentir d’emblée.
Veillez tout de même à préparer votre enfant à une telle rencontre, les textes sont pas faciles, j’ai quelquefois buté sur certains mots.