Les fourberies de Scapin de Molière
Critiqué par Oxymore, le 26 mars 2005
(Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans)
La note : 
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
Cote pondérée :
(781ème position).
Visites : 20 883 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 13 avis)
Cote pondérée :
(781ème position).
Visites : 20 883 (depuis Novembre 2007)
Des maitres ridiculisés par un valet
L'histoire: Deux jeunes garçons, Octave et Léandre refusent les mariages qu'arrangent leurs pères respectifs pour pouvoir épouser celles qu'ils aiment vraiment: Zerbinette et Hyacinte. Ils demandent donc à Scapin d'user de sa malice pour abuser les pères (Géronte et Argante) et leur extorquer l'argent nécessaire pour leurs mariages. Quiproquos, déguisements, coups de bâtons.... tout est prémédité chez Scapin (au contraire d'un arlequin) mais il doit à la bonne fortune l'épilogue heureux que je vous laisse découvrir. Ouvrage très agréable, drôle, rapide à lire (1h30 maxi) mais soyez concentrés, on se mélange facilement dans les fourberies quant à savoir qui réclame quoi mais bon n'exagérons rien, c'est somme toute simple et un pur bonheur.
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Les éditions
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Les Fourberies de Scapin. L'Amour médecin. Le Médecin malgré lui. Monsieur de Pourceaugnac [Texte imprimé] Molière texte établi, présenté et annoté par Georges Couton,...
de Molière, Couton, Georges (Editeur scientifique)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070369966 ; 8,43 € ; 01/09/1987 ; 341 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (12)
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Drôle mais encore une fin invraisemblable
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 19 juillet 2023
Léandre est amoureux dans le dos de son père d’une obscure égyptienne vendue par ses pairs ; mais il n’a pas le sous pour vivre cet amour. Il aura de Scapin, valet, expert en tours, une aide salvatrice pour sauver l’amour.
Octave s’est marié dans le dos de son père avec une pauvrette endeuillée de sa mère ; mais son père a ourdi dans son dos son mariage. Il aura de Scapin son art du louvoyage pour ne pas annuler son tout premier mariage.
Le point fort de la pièce : son comique fonctionne. C’est une farce pure et qui en fait des tonnes, mais la magie est là et l’on rit de bon cœur. Tant à lire qu’à voir, c’est un petit bonheur.
S’il fallait pinailler, car j’aime à pinailler, l’exposition me semble un point à reprocher. Elle est fort maladroite, manque de naturel et nous lance au forceps la source des querelles.
Reprocherais-je aussi une fin entendue, improbable miracle qui m’a fort déçu. Je hais cette paresse des reconnaissances surgissant du chaos en toute invraisemblance. Je sais comme il est dur d’achever une histoire, c’est pourquoi sur ce point je nourris tant d’espoirs et ne pardonne pas les fins mal inspirées, banale dans leur temps, sans personnalité. Ce que j’aime bien moins dans ce type de fin, c’est que seul le hasard fait que se finit bien la querelle amorcée. Rien ne progresse ici. On annonce un désordre et on expose aussi des défauts à changer, mais rien ne sera fait. Retour case départ, tout est désamorcé. L’autorité et l’ordre à l’époque classique gâchent le potentiel d’une œuvre polémique. Par ce propos tronqué ces faits de résistance (un enfant s’opposant de toute sa puissance à l’autoritarisme d’un père intraitable, un valet se vengeant par quelque tour aimable des abus de pouvoir d’un maître trop sévère) s’évaporent d’un coup, inconsistants dans l’air.
Octave s’est marié dans le dos de son père avec une pauvrette endeuillée de sa mère ; mais son père a ourdi dans son dos son mariage. Il aura de Scapin son art du louvoyage pour ne pas annuler son tout premier mariage.
Le point fort de la pièce : son comique fonctionne. C’est une farce pure et qui en fait des tonnes, mais la magie est là et l’on rit de bon cœur. Tant à lire qu’à voir, c’est un petit bonheur.
S’il fallait pinailler, car j’aime à pinailler, l’exposition me semble un point à reprocher. Elle est fort maladroite, manque de naturel et nous lance au forceps la source des querelles.
Reprocherais-je aussi une fin entendue, improbable miracle qui m’a fort déçu. Je hais cette paresse des reconnaissances surgissant du chaos en toute invraisemblance. Je sais comme il est dur d’achever une histoire, c’est pourquoi sur ce point je nourris tant d’espoirs et ne pardonne pas les fins mal inspirées, banale dans leur temps, sans personnalité. Ce que j’aime bien moins dans ce type de fin, c’est que seul le hasard fait que se finit bien la querelle amorcée. Rien ne progresse ici. On annonce un désordre et on expose aussi des défauts à changer, mais rien ne sera fait. Retour case départ, tout est désamorcé. L’autorité et l’ordre à l’époque classique gâchent le potentiel d’une œuvre polémique. Par ce propos tronqué ces faits de résistance (un enfant s’opposant de toute sa puissance à l’autoritarisme d’un père intraitable, un valet se vengeant par quelque tour aimable des abus de pouvoir d’un maître trop sévère) s’évaporent d’un coup, inconsistants dans l’air.
Scapin, valet coquin
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 18 mars 2022
J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire ces Fourberies de Scapin dont je trouve la langue plus moderne, plus fluide et donc plus facile à lire que dans certaines pièces de Molière. Bien sûr cette facilité est due en partie aux réparties vives et brèves, qui injectent beaucoup de dynamisme. Mais même les échanges les plus longs sont incisifs et très clairs du point de vue de la compréhension, comparés à quelques passages que j’avais vraiment trouvés poussifs dans l’École des femmes par exemple.
Scapin, roublard, futé, coquin, troublant l’ordre établi mais servant néanmoins ses maîtres (en tout cas les jeunes !) et se mettant en quatre pour favoriser les amours des uns et des autres, est bien sûr la moelle épinière sur laquelle repose la pièce. Cela nous vaut des passages vraiment très drôles (les coups de bâtons sur le dos de Géronte, le scène sur la galère, des grands classiques à la hauteur de leur réputation), avec un équilibre assez juste entre l’ensemble des personnages (ce qui n’est pas toujours le cas me semble-t-il chez Molière).
A la lecture du dossier pédagogique, quelque chose cependant me surprend, et me trouble : c’est les amples « emprunts » que Molière a pu faire, à nouveau dans cette pièce comme dans d’autres, dans sa structure, dans ses idées ou dans son écriture même, à des auteurs contemporains ou anciens. Pour ne citer qu’un exemple, le fameux « qu’allait-il faire dans cette galère » quasiment « repiqué » (Que diable aller faire dans la galère d’un Turc ?) presque mot pour mot dans Le Pédant Joué de Cyrano de Bergerac.
Scapin, roublard, futé, coquin, troublant l’ordre établi mais servant néanmoins ses maîtres (en tout cas les jeunes !) et se mettant en quatre pour favoriser les amours des uns et des autres, est bien sûr la moelle épinière sur laquelle repose la pièce. Cela nous vaut des passages vraiment très drôles (les coups de bâtons sur le dos de Géronte, le scène sur la galère, des grands classiques à la hauteur de leur réputation), avec un équilibre assez juste entre l’ensemble des personnages (ce qui n’est pas toujours le cas me semble-t-il chez Molière).
A la lecture du dossier pédagogique, quelque chose cependant me surprend, et me trouble : c’est les amples « emprunts » que Molière a pu faire, à nouveau dans cette pièce comme dans d’autres, dans sa structure, dans ses idées ou dans son écriture même, à des auteurs contemporains ou anciens. Pour ne citer qu’un exemple, le fameux « qu’allait-il faire dans cette galère » quasiment « repiqué » (Que diable aller faire dans la galère d’un Turc ?) presque mot pour mot dans Le Pédant Joué de Cyrano de Bergerac.
Une grande oeuvre méconnue
Critique de Luc Galetti (, Inscrit le 31 janvier 2017, 31 ans) - 31 janvier 2017
Pour une autre analyse éclairante, voire aussi : https://kolumbris.wordpress.com/2016/04/…
Divertissant
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 11 août 2012
Le célèbre auteur de comédies du règne du roi soleil nous signe là une pièce de théâtre qui sera une des plus remarquables de son oeuvre. Octave est amoureux d'une jeune fille d'Egypte mais son père (Argante) veut le marier à la fille du seigneur Géronte. Octave charge Scapin de tromper Argante et Géronte afin qu'ils puissent changer d'avis. Les fourberies de Scapin sont drôles et cruelles, elles nous font passer un bon moment. Je n'ai pas l'habitude de lire des comédies mais celle-ci m'a plu.
moins bouffon qu'il n'y parait ....
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 17 août 2010
du Grand Molière où le " bouffon " n'est pas celui qu'on croit .
De l'art de manipuler les gens pour obtenir un résultat inespéré.
Une pièce portant le sceau du maître .
Excellent !
De l'art de manipuler les gens pour obtenir un résultat inespéré.
Une pièce portant le sceau du maître .
Excellent !
Un classique
Critique de Ninnog22 (, Inscrite le 7 mai 2010, 30 ans) - 21 juin 2010
Un classique de Molière, à lire et à relire. Il faut cependant se montrer attentif car on se perd facilement dans les fourberies et les noms des personnages, un livre très agréable cependant !
Très bon livre !!!
Critique de Book-addict (, Inscrite le 9 mai 2010, 27 ans) - 9 mai 2010
Ce livre m'a beaucoup plu, grâce au langage du temps de Molière. Les quiproquos et intrigues sont nombreux...
Pas Mal,Pas Mal,pour un Scapin !
Critique de Guidi (,, Inscrit le 7 décembre 2009, 28 ans) - 7 décembre 2009
J'ai trouvé cette histoire (qui n'est en fait que du théâtre) absolument passionnante ! Mais j'ai souvent confondu le vrai des fourberies ensemble...
La farce de maître Molière
Critique de Laurent03000 (Moulins, Inscrit le 2 avril 2009, 42 ans) - 1 mai 2009
Dans la bibliographie de Molière, les fourberies de Scapin est une oeuvre à part. Directement inspirée de la commedia dell'arte, elle symbolise le retour à un rire franc et jovial. Peuplée par une galerie de personnages hauts en couleurs et dominée par l'ingénieux Scapin, cette pièce souffle un vent d'air frais sur ceux qui assistent à une représentation. Moins guindée que le bourgeois gentilhomme, plus fine que le médecin malgré lui, cette oeuvre n'a pas pris une ride. Seul Molière pouvait réussir ce texte de génie.
pas mal
Critique de Zolien (, Inscrit le 25 avril 2006, 59 ans) - 25 avril 2006
Eh oui, Molière restera toujours Molière. Une bonne farce, une tromperie, et le tour est joué. Son génie? Toutes les pièces sont presques les même, mais on ne s'ennuie jamais...
Burlesque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 18 mai 2005
C'est typiquement le genre d'humour que j'appréciais enfant, à l'époque où je m'abreuvais des films de Gérard Oury et de Jean Girault, et des chansons de l'époque yé-yé.
C'est plaisant, distrayant, mais sans plus.
Ca n'est, de surcroît, pas le meilleur. Dans sa veine burlesque, je préfèrerais plutôt Les Précieuses Ridicules et le Bourgeois Gentilhomme.
C'est plaisant, distrayant, mais sans plus.
Ca n'est, de surcroît, pas le meilleur. Dans sa veine burlesque, je préfèrerais plutôt Les Précieuses Ridicules et le Bourgeois Gentilhomme.
Un classique qui fit toujours aussi rire
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 3 avril 2005
Les fourberies de Scapin est sans doute l'un des meilleurs et des plus drôles de Molière. J'en garde un très bon souvenir de ma période scolaire!! Et quel plaisir que de jouer cette pièce !
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