Nouvelles sous ecstasy de Frédéric Beigbeder
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Passionnant sans pour être autant intéressant
Ce livre rassemble en une centaine de pages une série de nouvelles déjà pour la plupart publiées auparavant dans diverses revues littéraires.
Beigbeder, également auteur de 99 Fr., semble persister dans la voie par laquelle il s’était fait remarquer.
À savoir, provocation volontaire sur quelques thèmes propres à notre époque. Ou plutôt, il faudrait dire qu'il traite des sujets sur lesquels nos sociétés aiment à provoquer. Ainsi on se retrouve dans le style de bouquins qui aiment à traiter le sexe avec les mots les plus crus, à envisager l'alcool mais seulement dans la déchéance. Et comme le nom de ce recueil l’indique, parler de drogue ; mais bien sûr, seulement si l’on écrit le livre lui-même sous l’effet de la drogue en question. Bref, on a là une vision globale de ce que certains appelleraient les vices de notre temps.
À première lecture le livre est vraiment passionnant. Les nouvelles ne font
en général pas plus de quatre pages. On les lit balancé entre des moments de rire, de dégoût, de stupéfaction et même de pitié car parfois on sombre vraiment dans le niveau scatologique le plus bas. Mais bon, tous les livres ne doivent pas forcément être intelligents. Ce recueil est néanmoins intéressant pour plusieurs raisons :
1. On peut dire que l’auteur dépeint avec assez de justesse les réalités qu’il évoque (Notamment la première nouvelle où l'on ressent vraiment l'effet de l’ecstasy). Plus d'un se reconnaîtra sans doute au travers des diverses nouvelles du recueil.
2. Ceux qui n'ont jamais abusé de la boisson au point d'en défaillir, ceux qui n’ont jamais consommé de drogue ou pratiqué une certaine espèce de sexualité pourront bien se rendre compte de ce à quoi ils échappent ou alors, de ce qu'ils ratent.
3. Il y a un certain humour, au second degré, qui donne à certaines nouvelles un assez bel effet (on pense à la nouvelle faisant référence à l’accident mortel de la princesse de Galles. On peut d'ailleurs la télécharger sur le site de l’auteur lui-même).
En réfléchissant par la suite, on peut toutefois se demander :
1. Pourquoi vouloir expressément choquer avec de tels sujets (sexe, vulgarité, drogue) ? Ca ne choque plus, ça lasse.
2. Beigbeder écrit un avertissement au début du recueil déconseillant l'usage d'ecstasy. L’auteur aurait apparemment lui-même arrêté d’en consommer et cela parce que, comme on peut soi-disant le constater soi-même dans l’ouvrage, ça abîme le cerveau.
Pour la constatation, Beigbeder se prend lui-même comme exemple. On se dit alors qu'on aimerait être à sa place avec sa cervelle qu'il aurait ravagée et pouvoir publier des livres chez Gallimard en empochant le fric qu’il se fait dessus.
Les éditions
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Nouvelles sous ecstasy [Texte imprimé] Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
Gallimard / L'Infini (Paris. 1984).
ISBN : 9782070755233 ; 12,70 € ; 31/12/1998 ; 101 p. ; Broché -
Nouvelles sous ecstasy [Texte imprimé] Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070413584 ; 5,70 € ; 06/09/2000 ; 108 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (14)
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Nul
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 3 janvier 2016
C'est un livre d'une nullité impressionnante, vraiment trop fort, l'auteur a signé pour vingt livres avec son éditeur et ils n'ont pas eu le choix, un livre à éviter et à oublier, des mots et des mots, il a aligné les mots pour montrer sa capacité d'écrire et de publier, rien n'est cohérent, rien ne fonctionne, rien de rigolo et rien n'est intéressant, le livre des plus nul, du jamais vu, pire qu'un roman romantique de kiosque. A mettre à la décharge, il ne mérite même pas de se situer dans les rayons des secondes mains. Remboursé!!!
« Comme nous, les fêtes sont sans lendemain »
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 10 octobre 2013
Au final, j’ai assez vite dépassé le stade de la méfiance et j’ai trouvé ces histoires courtes plutôt enlevées. Il faut reconnaître que l'homme possède le sens de la formule. Obsédé sexuel comme textuel, il s’embarrasse peu des convenances, mais n’oublie pas d’insérer un avertissement en exergue de « La nouvelle la plus dégueulasse du recueil » : « Certains passages de ce texte sont susceptibles de heurter la sensibilité de nos lecteurs les plus romantiques ». Quelle élégance s’il vous plaît ! Et parfois, l’humour peut être noir « couleur du désespoir ». D’ailleurs ces mêmes lecteurs romantiques pour qui feu la Princesse Diana demeure une icône pour l’éternité devraient sauter cette autre nouvelle intitulée « Comment devenir quelqu’un »…
Très bukowskienne dans l’esprit, on peut qualifier son écriture de moderne, ce qui n’est pas forcément un compliment, mais elle claque, râpe, mordille et désosse nos petites certitudes d’ « humains bien insérés dans la société ».
MDMA
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 30 août 2011
J'avoue ne pas comprendre, il est vrai que ces "nouvelles sous ecstasy" tournent bien souvent autour du sexe et de la décadence humaine, je pense notamment à l'excellent "Le Plus Grand Ecrivain Français vivant", mais où est le problème?
Ce recueil de 14 courtes nouvelles m'a particulièrement plu.
Pour ceux qui reprochent le snobisme de l'auteur, allez lire " l'élégance du hérisson" et vous verrez ce qu'un style puant et pédant est. Certes Beigbeder est un auteur cultivé qui parfois affiche sa culture, mais souvent celle-ci est bien exploitée même si tel n'est pas trop le cas ici, ses réflexions sont souvent justes et intéressantes quoique parfois trop nombrilistes.
Quant au style je suis désolé il n'est pas mauvais, comme tout lecteur j'apprécie également les belles lettres (T. Capote et Eugenides sont mes auteurs favoris), mais lorsque l'on s'attaque à un Beigbeder je ne pense pas que là soit l'attente, non?
Ce que j'attends de lui, c'est qu'il ma fasse rire, réfléchir et qu'il me choque, ici le contrat est rempli.
Gros reproche tout de même: c'est sacrément court, 2h de lecture en prenant son temps, ces nouvelles sous X m'ont laissé sur ma faim.
Vulgaire
Critique de Marinebds (, Inscrite le 24 décembre 2010, 31 ans) - 13 février 2011
On m'avait prévenu que je n'aimerai pas, et en effet je n'aime pas.
Le rapport au sexe et la description de certaines scènes sont très gênants. On s'imagine automatiquement, comme dans chaque description, la scène. J'ai stoppé ma lecture plusieurs fois, car c'était dur à supporter.
C'est sûr, c'est hors-norme, et de là donc intéressant. Mais je ne trouve pas l'art, l'art d'écrire, la beauté de la littérature dedans. J'ai juste lu un psychopathe obsédé drogué.
Je concède que certaines nouvelles m'ont plu. Mais peut-être 3 sur la totalité.
Un énorme ratage !
Critique de Lisancius (Poissy, Inscrit le 5 juillet 2010, - ans) - 10 juillet 2010
C'est un tas de verbiage masochiste et orgueilleux, fait par un auteur absolument épouvantable, qui croit être Balzac et qui se roule gaiment dans une fange spermo-alcoolique et complètement ridicule. L'oeuvre est un ramassis de nouvelles inintéressantes, grossières, dans un français de collégien nymphomane.
Et dire qu'il lui a fallu prendre de l'ecstasy pour pondre ces stupidités !
Le style de Beigbeder est infect ; il oscille entre un néo-dandysme qui a tout du précieux contemporain et entre un néo-Céline qui a tout d'un imbécile. Lui-même est d'une prétention sans limite.
Aucun intérêt pour ces cent pages que j'ai d'ailleurs eues gratuitement... Si vous voulez lire de l'érotique, lisez donc Sade ou Miller, mais, à part "L'homme qui regardait les femmes", ces nouvelles sont absolument abjectes et pitoyables !
Bonjour la société actuelle, s'il en est un témoin. Et, comme disait Rimbaud - à qui il se compare, ben voyons ... - "Il faut être résolument modernes" !
moins aimé
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 29 novembre 2009
Vous me diriez que c'est ce qui se passe dans les autres romans, mais dans les autres il y a une histoire racontée derrière, un vécu, un sujet. La y a rien
Amusant
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 13 août 2008
léger, drôle et original
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 2 février 2007
Le livre parfait à sortir à la plage ou dans les transports en commun !
très drôle (au 2nd degré)
Critique de Raphaelle521 (, Inscrite le 12 juin 2006, 34 ans) - 15 août 2006
N'empêche qu'est ce qu'il fait rire !! Vers la fin une petite touche de cynisme est néanmoins présente..
Dans cette débauche de délires (sous l'influence de drogues ou non) il amène également à s'interroger ;
"Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister."
Alors du coup, F.B. il en profite ! Il en prend du plaisir.. A sa manière..
Mais comme il ajoute "Je préfère la culpabilité à la frustration" on garde le sourire.
(4 étoiles pour ce livre , très bon à mon avis mais uniquement dans son genre !
Parce que malgré quelques phrases et raisonnements bien tournés on ne peut pas dire qu'il s'agit de grande littérature !! Celui qui ne lit que du F.B. devient fou ou se met à l'alcool ou à l'ectasy !)
Du cul, de l'humour,... du Beigbéder !
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 mai 2005
Du pur Beigbeder !
Critique de Hadrien (, Inscrit le 14 février 2005, 47 ans) - 7 mars 2005
La qualité des nouvelles est très inégale, certaines sont très bonnes... et d'autres semblent davantage être la pour remplir des pages...
Le style de Beigbeder est fortement marqué par son expérience dans la pub. Il accumule les formules : ça plait, ... ou repousse, moi j'aime beaucoup! Il est très représentatif de notre époque : il faut aller vite et frapper les esprits. Certains pourraient dire qu'en terme de marketing le garçon a tout compris, je pense plutôt que c'est son style personnel, qu'il ne se force pas à écrire de la sorte... et il le fait bien !
Je recommande cet ouvrage pour les fans et ceux qui veulent savoir "ce qu'est du Beigbeder".
Langage cru
Critique de Sanshü (Strasbourg, Inscrite le 5 janvier 2005, 41 ans) - 18 février 2005
Bonne idée de nouvelles a priori.
Sa première nouvelles sous xtc est assez flippante et angoissante si on se met vraiment dans la tête du personnage. Ca promet...
Puis les nouvelles traitent de sexe, de drogues, de décadence toujours avec des mots très trash et crus.
D'ailleurs Begbeider nous avertit de passages qui pourraient choquer dans la "nouvelle la plus dégueulasse de cet ouvrage" Elle m'a un peu fait penser à un film assez récent où deux personnages se disent "cap ou pas cap"
Bref un recueil divertissant, assez court mais délirant
désopilant!
Critique de Lalaith (, Inscrite le 18 juillet 2004, 38 ans) - 18 juillet 2004
Atypique...
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 13 janvier 2004
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