Onze minutes de Paulo Coelho
( Onze minutos)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
Moyenne des notes : (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : (4 362ème position).
Visites : 16 082 (depuis Novembre 2007)
un livre qu'on ne lâche plus!
Connu pour ses romans à visée un peu spirituelles et philosophiques Paulo Coelho surprend en s'attachant ici à analyser la prostitution.
Maria jeune brésilienne, connait rapidement les déceptions amoureuses adolescentes qui lui resteront longtemps en mémoire. Un jour elle rencontre un riche homme d'affaires qui, séduit par sa beauté lui propose de faire d'elle une artiste. Jeune et ambitieuse Maria le suit en Suisse où peu a peu elle se laisse entrainer par la prostitution en voyant cela comme un moyen comme un autre de gagner de l'argent mais surtout pour oublier l'amour qui lui a fait tant de mal. Elle va finir par rencontrer Ralf, jeune peintre , et peu à peu le destin même si elle fera tout pour le contrer va reprendre son cours et gagner son coeur.
C'est un livre passionnant bien loin d'être vulgaire et qui malgré tout nous fait apprendre une fois de plus beaucoup de choses sur nous mêmes.
Les éditions
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Onze minutes [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais (Brésil) par Françoise Marchand-Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253112259 ; 1,08 € ; 02/02/2005 ; 314 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Une bouffée d'air !
Critique de _Sabri_ (, Inscrite le 28 janvier 2010, 43 ans) - 19 février 2010
Maria est une femme telle qu'on peut s'y reconnaître un peu. Quand elle était jeune, elle avait les même rêves et aspirations que toutes les femmes que je connais. Or, la vie ne se passe que très rarement telle qu'on l'avait imaginée.
Je me suis surpris à souligner des passage qui me paraissait révélateurs. Je voulais tellement savoir ce qui allait arriver à Maria à la fin. Merci M.Coelho d'avoir abordé un sujet bien différent mais tellement essentiel.
Ennuyeux
Critique de Ripley (, Inscrite le 13 août 2009, 46 ans) - 15 août 2009
Vite oublié
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 8 juillet 2008
Passionnant !
Critique de Lauréva (, Inscrite le 21 septembre 2007, 56 ans) - 25 septembre 2007
"Nous ne nous sommes pas déshabillés et je ne suis pas entré en toi, je ne t'ai même pas touchée, mais nous avons fait l'amour."
"La vie est parfois très avare : on passe des jours, des semaines, des mois et des années sans rien ressentir de nouveau. Puis, une fois que l'on ouvre une porte, une véritable avalanche se précipite dans l'espace ainsi ouvert. A un moment vous n'avez rien, à l'instant suivant vous avez plus que vous n'en pouvez accepter."
Philosophie de la sexualité
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 21 avril 2007
génial
Critique de Raphaelle521 (, Inscrite le 12 juin 2006, 34 ans) - 15 août 2006
Mais il y a encore plus, Paulo Coelho s'est surpassé ou alors il a véritablement rencontré Maria tant on a envie de croire à l'histoire de cette jeune femme.
Arrivée, petite fille elle ressort, femme accomplie. Et le lecteur, conquis.
Elle arrive innocente, neuve avec l'envie de dévorer le monde. Mais comment s'y prendre ? On pourait la plaindre et se dire "la pauvre elle s'est fait avoir ! Finir prostitutée comme tant d'autres..." mais non ses experiences l'enrichissent ! Le sexe est très présent bien sur (une scène bien crue notament) mais finalement beaucoup moins qu'on aurait pu le penser !
Durant ses heures de travail, Maria découvre les hommes, leurs craintes et leur désirs. Et elle comprend aussi que les fameuses "11 minutes" sont le moteur de beaucoup de choses. La recherche de l'accomplissement de soi, d'un instant de bonheur à travers un instant de plaisir, le besoin d'être rassuré.... Tant de choses qui donnent à ces "11 minutes" une grande importance et également l'explication de beaucoup d'autres choses.
En exagérant on peut même dire que ce sont ces minutes-là qui font tourner le monde. A prendre avec du recul bien sur !
Le message est abstrait mais chacun y trouve une interprétation personnelle.
N.B. : il ne faut pas imaginer que Coelho veut nous faire comprendre que le sexe dirige notre socièté ou nos ambitions ! Non c'est beaucoup plus que ça.
La lecture de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 14 juillet 2006
Auteur : Paulo Coelho
Editeur : Anne Carrière (Paris, mars 2004)
Titre original : Onze minutos
Traduit du portugais brésilien par Françoise Marchand-Sauvagnargues
ISBN : 2-84337-264-X
Onze minutes, c’est le temps moyen, selon l’auteur, de l’acte sexuel.
C’est ce bref instant de plaisir, partagé ou non, intense ou plat, subi ou désiré, qui justifie le mariage, qui explique la prostitution, qui motive l’adultère…qui fonde ce roman dérangeant et beau, dérangeant parce que beau, parce qu’il raconte la prostitution sans porter aucun jugement, sans blâmer ni glorifier, parce qu’il fait d’une putain un personnage magnifique, bouleversant, proche.
Maria, jeune Brésilienne pauvre du Nordeste, a pris la décision de quitter son village pour aller au loin gagner suffisamment d’argent pour pouvoir un jour revenir acheter une ferme et y installer ses parents : la structure narrative, ainsi résumée, est des plus classiques, et peut commencer par « Il était une fois ».
Mais Maria n’est pas une héroïne de conte de fée, et rien de merveilleux ne lui arrivera, sauf l’impression, périodiquement, d’avoir à ses côtés Marie, la Vierge, ou Marie-Madeleine, la Sainte Pécheresse, ou les deux en une, de qui elle reçoit des signes dont elle fait ce qu’elle décide de faire pour aller à l’objectif qu’elle s’est donné.
Car Maria, quels que soient les aléas de la vie qu’elle doit mener pour réunir son pactole, quelle que soit la nature du métier qu’elle choisit d’exercer, vendeuse au Brésil, danseuse de samba dans un cabaret de Genève, puis prostituée dans un bar chic de la capitale suisse, le Copacabana, s’est obligée, et réussit, à garder le contrôle de son parcours.
Il n’est qu’un accident qu’elle redoute, tout en l’espérant : rencontrer l’amour, et en perdre son indépendance dont elle a besoin pour atteindre son but.
Il s’agit bien, dans ce roman, comme dans les autres romans de Paulo Coelho, d’une initiation, d’une sorte de compagnonnage nécessaire à tout homme, à toute femme qui sait que la sagesse qui permet de cultiver un jour en paix son jardin ne s’acquiert que par le voyage, la sortie, l’exploration.
Initiation douloureuse, mais par laquelle il faut passer pour être capable de décider qui on veut être: « Je suis deux femmes (…). Je suis dans le même corps la maîtresse de maison et la prostituée… »
Méthodique, obstinée, forte, excluant toute passion, refoulant tout sentiment susceptible de ralentir sa course, Maria apprend, puis domine, puis utilise la réalité, celle de la société et du fonctionnement de l’industrie du sexe, celle d’un des plus vieux métiers du monde, tenu à Genève pour une profession comme une autre, celle de la faiblesse et de la détresse des hommes (de ses clients avec qui elle doit se conduire, selon le cas, « en Petite Fille ingénue, en Femme fatale ou en Mère affectueuse »), celle de la misère sexuelle, celle du besoin désespéré que chaque homme et chaque femme ressentent de trouver l’autre partie de soi afin de recréer l’être androgyne initial…
Paulo Coelho, dans ce conte moderne, brosse un tableau crû, d’un réalisme proche parfois du document, de la beauté ou de la tristesse de notre sexualité, alternant scènes érotiques magistrales, ou moments d’amour de la plus éclatante pureté, et journal intime, émouvant, d’une Maria qui, tout en exerçant son métier, apprend le français, lit, s’instruit, et se surprend à écrire après s’être relue : « Dieu du ciel, comme je deviens intellectuelle ! », sans jamais perdre la lucidité qui lui permet de gérer sa condition, même aux moments les plus durs : « Je déteste ce que je fais », admet-elle, quelques jours avant de mettre fin à sa carrière, selon le calendrier qu’elle a fixé lors de son premier soir au Copacabana.
La fin du voyage ne sera pourtant pas celle que Maria avait imaginée : l’amour la rattrapera dans l’aéroport du retour, comme dans un mauvais film, ce dont le narrateur s’excusera presque.
On le regrette un peu avec lui…et on a envie de conseiller au prochain lecteur d’arrêter sa lecture au bas de la page 366 de cette édition.
A ceci près, quel caractère! Quel personnage attachant!
Peut-on ne pas tomber amoureux de Maria ?
Patryck Froissart, à El Menzel, le 13 juillet 2006
la prostitution
Critique de Pauline_56 (, Inscrite le 21 février 2006, 34 ans) - 21 février 2006
Je pense qu'il y en a énormément dans le même cas et qui ont certainement plus de mal à en sortir ...
A lire car nous fait rentrer dans un univers tabou
Prostitution : un moyen d'obtenir la liberté ?
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 10 juin 2005
Paulo Coelho nous livre une histoire agréable à lire et qui soulève certaines questions sur ce domaine assez particulier ainsi que sur les relations entre les hommes et les femmes. Bref un bon bouquin dans la lignée de l'alchimiste mais en moins philosophique.
La Liberté à travers la souffrance ou à travers le bonheur?
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 4 juin 2005
Ce livre doit être lu autant par les hommes que par les femmes. Il nous en apprend pas mal sur le sexe opposé.
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