Il n’y a rien à redire au niveau de l’écriture, « La piste africaine » est plus agréable à lire que « Vent africain » dont il est la suite, sauf à la fin, les dernières pages manquent de rythme. Cette fois, tout n’est pas raconté par Eric Landler, il y a des passages à la 3eme personne qui apportent un éclairage différent. On sent un petit air de déjà-vu : un chantage, un voyage au Kenya avec une femme qui n’est pas son épouse…

Ce que je ne comprends pas (d’où le titre de ma critique), c’est ce que Christine Arnothy a fait de ses personnages, particulièrement Annie. On la laisse mariée à Eric Landler, elle lui annonce à la dernière page qu’elle attend un enfant. En ouvrant cette suite, Eric est de nouveau à la tête de l’empire Fergusson et pas de trace d’elle avant un bon moment. Petit à petit, on apprend qu’elle est restée au Kenya et qu’elle est partie sans laisser d’adresse le lendemain du jour où elle lui a annoncé qu’elle était enceinte ! Et qu’elle demande le divorce, que leur mariage n’a jamais été un mariage d’amour…

Et il y a Sandy. Si j’avais bien tout compris (mais je suis peut-être idiote) dans « Vent africain », Sandy était la secrétaire d’Eric et non celle d’Angie et il détestait cette dernière (la secrétaire d’Angie). Je me rappelle même qu’après la mort d’Angie, il était content de l’avoir fait muter dans un placard, à défaut d’avoir pu la virer. Et là, il nous annonce qu’il est amoureux d’elle depuis la minute même où Angie les a présentés. Première nouvelle ! J’ai rendu « Vent africain », je ne peux donc plus vérifier ces détails, je fais ces remarques de mémoire, si quelqu’un pouvait me dire si j’ai raison ou tort je lui en serais reconnaissante.