Novecento : pianiste de Alessandro Baricco
( Novecento, un monologo)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Cote pondérée : (80ème position).
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Laissez-vous bercer par la musique...
Ce livre est écrit sous forme de monologue (en fait, il a été écrit pour être joué au théâtre), et il est très intéressant à parcourir.
On y découvre Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento, un être qui n'a jamais connu d'autre univers que celui du Virginian et de la mer. En fait, il est né sur ce bateau et depuis, il y vit en jouant de sa musique. Sortira-t-il un jour de ce navire pour découvrir d'autres horizons?
Chose certaine, il fait vibrer le cœur des passagers avec son piano et va même jusqu'à défier Jelly Roll Morton, l'inventeur du jazz. Ce récit est, à mon avis, un pur délice. Il est écrit d'une telle façon qu'on y entend la musique, la mer, c'est un beau cadeau pour les sens.
Les éditions
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Novecento, pianiste [Texte imprimé], un monologue Baricco trad. de l'italien et postf. de Françoise Brun
de Baricco, Alessandro Brun, Françoise (Traducteur)
Éd. Mille et une nuits / Mille et une nuits.
ISBN : 9782842051181 ; 1,97 € ; 01/01/1999 ; 90 p. ; Poche -
Novecento : pianiste de Baricco, Alessandro
de Baricco, Alessandro
Gallimard / folio
ISBN : 9782072722271 ; EUR 4,80 ; 09/03/2017 ; 96 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (28)
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Une belle histoire
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 4 février 2018
Court récit, grande lecture
Critique de Sallyrose (, Inscrite le 15 mai 2017, 54 ans) - 16 mai 2017
Ce texte est un monument d'humanisme et de générosité. Alors que cet homme ne mettra jamais les pieds sur la terre ferme et qu'il vivra donc en vase clos, l'auteur rend ici un hommage vibrant à la liberté, celle du ton, celle de la musique, celle de l'esprit.
A l'origine écrit pour le théâtre, ces 85 pages se lisent comme un récit. Je n'ai pu m'empêcher d'entendre la voix si particulière de André Dussollier qui l'a magnifiquement interprété.
C'est très beau, ça se lit vite et ça reste longtemps en mémoire.
Joli et touchant
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 4 janvier 2016
L’idée de départ est très bonne. Novecento n’est pas un roman mais plutôt un texte destiné à être joué sur scène. Certains passages sont très beaux.
Une bouffée d'air pur
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 23 mai 2015
L'adaptation théâtrale ne devait pas manquer de charme.
Original mais sans plus
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 13 août 2013
Premièrement le style. Je l'ai trouvé quelconque... quant à la poésie évoquée dans les autres critiques, à laquelle je suis d'habitude sensible, ici je n'en ai point ou peu trouvé place...
L'histoire... rien d'exceptionnelle.
Les personnages... pas assez approfondis, la brièveté de cette nouvelle (Certes 72 pages, mais en grands caractères, pour moi c'est une nouvelle) n'aidant pas à cela.
Bref je n'ai pas été accroché et je l'ai trouvé sur-vendu par les autres critiques.
Un petit livre bon pour une petite plage... ou alors à voir mis en scène.
ps: Pour les amateurs de musique, Corps et âme est quand même un cran voir plusieurs au dessus.
Une belle histoire
Critique de Nanoulee (, Inscrite le 7 mai 2009, 49 ans) - 11 avril 2011
On est embarqué par cette littérature poétique, un bon moment de zénitude
Danser l'Océan?Venez danser vos rêves avec Novecento..
Critique de Laventuriere (, Inscrite le 6 mars 2010, - ans) - 30 janvier 2011
Et il deviendra le plus doux,le plus fou,le plus ensorcelant..
Un très beau conte
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 7 novembre 2010
Un conte musical
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 20 juillet 2010
Une fable "pianistique" .
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 1 juillet 2010
Seul , avec deux mille personnes autour .
le son sorti des touches d'un piano , le bruit des vagues contre la coque d'un bateau .
Une vie résumée en quatre- vingt pages , sans jamais toucher terre comme s'il volait au-dessus des vagues , comme ce marin perdu qui ne retrouvera jamais son port ... condamné à errer sur les océans comme un damné .
Comme ce Goéland qui ne retrouvant plus son nid ne peut se "poser" et repart vers le large faire ce que son instinct lui commande : voler ,voler tout autour de la terre , sans jamais s'arrêter .
captivant
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 23 décembre 2009
Quel choix judicieux d'avoir pris pour narrateur ce marin banal avec son franc parler. Le personnage de Novecento est sensationnel, mais tous les autres apportent quelque chose à cet édifice.
Quelquefois on est déçu de la rapidité de lecture d'un livre qui nous a plu ; ici rien ne déçoit, tout se délecte.
Contrairement à Elyria, je n'ai trouvé en rien la fin décevante. J'ai été tellement captivée que j'étais je crois incapable de concevoir par moi-même une fin, je me laissais entièrement guider par les paroles de Baricco (car par sa forme, cet ouvrage rend l'écrit plus réel).
Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 février 2009
D’abord il est un bébé tout juste né abandonné dans une boîte à chaussures sur le piano de la salle de bal du paquebot « Virginian ». Il est recueilli par un mécanicien, Boodmann, qui se sent prédestiné, pointé du doigt de Dieu, pour assumer la paternité. C’est lui qui va lui donner ce nom. C’est lui qui va l’élever au fil des aller-retour du paquebot entre Europe et Amérique. Et puis aux huit ans de Novecento, Boodmann meurt. Se pose la question de la présence de Novecento sur le paquebot.
Escale en Angleterre, le capitaine veut le confier aux autorités, on ne le trouvera pas, le paquebot repartira et Novecento réapparaîtra, tout à coup devenu virtuose du piano. Et la suite se déroule comme dans un rêve nimbé de rose, un rêve dont on sait que même s’il doit finir mal on ne sera pas triste.
Novecento ne sera jamais descendu du bateau, ce bateau où il est né. Alessandro imagine un « duel » avec une légende du jazz, celui qui se dit le créateur du jazz : Jerry Roll Morton. Et il nous l’écrit comme si l’on était spectateur ébahi dans la salle de bal du « Virginian ».
La fin – ben oui ça finit mal, c’était obligé – et on n’est pas triste pour autant. Ca ne pouvait se finir autrement. Je ne sais pas où Alessandro Baricco est allé pêcher une histoire pareille ? Une chose est sûre, il nous la raconte magnifiquement.
Il semblerait que ce très court roman ait été plusieurs fois monté au théâtre ? Pas étonnant. On le visualise terriblement à défaut de l’entendre (c’est quand même une histoire de pianiste).
Onirique et proche à la fois, bouleversant à coup sûr.
Du jamais lu !
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 19 janvier 2009
La deuxième lecture, c'était pour relire les meilleurs passages. Soit 90% du bouquin.
La troisième, c'était en cherchant une musique, en imaginant une mise en scène. Toujours pour moi.
La quatrième, c'était à voix haute. Pour faire profiter, bien sûr, et profiter encore, ben tiens.
Et tout cela dans la foulée, allant de soi. Soie ?
Un récit déchirant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 janvier 2009
Chef-d'oeuvre
Critique de Ame134 (laval, Inscrite le 18 juin 2006, 37 ans) - 9 juillet 2008
un genre musical envoûtant
Critique de Kouklye (, Inscrite le 15 novembre 2006, 35 ans) - 22 juin 2007
À lire absolument!!!
Danny Boodmann T.D Lemon Novecento
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 4 décembre 2006
Très original, moderne, frondeur. Une douce lecture.
envoûtant et décevant à la fois
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 8 juillet 2006
Un petit bijou
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 7 février 2006
Musique dans une boîte en métal
Critique de Arthémis (, Inscrite le 2 juillet 2005, 35 ans) - 2 juillet 2005
Pièce de théâtre ou roman, si j'étais actrice, j'adorerais faire cette pièce. Souvent pendant le roman, je m'imaginais à la place d'un acteur sur une scéne de théâtre... Avec quelques notes en fond.
L'histoire en elle-même, je l'ai trouvé troublante. Cet homme qui a peur de ce qui se passe dehors, de ce qui se passe en dehors de son bateau, il a peur de l'inconnu. Je le trouve touchant, trop calme pour être fou, non, seulement seul. Enfin, il est si seul, il est avec son bateau avec son lieu de naissance, de vie,...et de mort.
UNE HISTOIRE EXTRAORDINAIRE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 23 juin 2005
Un livre fin, discret, émouvant avec la très belle histoire de Novecento, abandonné sur le bateau qui deviendra par la suite sa demeure à vie et dont il n'osera jamais descendre... et dont il suivra la lente descente aux enfers...
Bref une histoire extraordinaire, qui sort des sentiers battus avec un personnage époustouflant (qui reçoit d'ailleurs comme nom la marque d'une caisse de citrons) à rapprocher du personnage du "parfum" de Patrick SÜSKIND.
envoûtant...
Critique de Sednonsatiata (Nantes, Inscrite le 19 août 2004, 34 ans) - 30 décembre 2004
Sa maison était l'océan
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 19 septembre 2003
la musique et la mer
Critique de Rotko (Avrillé, Inscrit le 22 septembre 2002, 50 ans) - 12 juillet 2003
Baricco nous la joue sur tous les tons : présentation loufoque du navire et de l'orchestre, où le boniment scelle d'emblée une complicité avec le public, duel musical de Novecento avec Jelly Roll Morton, où le suspens le dispute à l'humour, petit concert impromptu sur un piano malmené par les flots.
Orales, les phrases servent une mise en scène où un comédien censé évoquer Novicento devient le personnage qu'il incarne. De même le spectateur-lecteur s'identifie avec l'étrange pianiste. On aimerait être ce pianiste-né, on admire l'écrivain qui par les "mots" suscite des "notes" - parenté des vocables unis dans la poésie. Baricco joue du langage avec une déconcertante aisance, il a le sens de la réplique, il donne aux phrases le rythme qui les scande, si bien que le texte, porteur d'images oniriques et de personnages fabuleux, matérialise nos musiques rêvées.
Céleste
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 9 mai 2003
Un personnage qui inspire la fascination, dans son originalité, son étrangeté pourtant si humaine. Tout vivre, partout et nulle part, sur ce bateau qui rythme sa musique, son art, son unité. La simplicité d'une vie, sa beauté, à la fois différente et semblable à toute autre vie dans l'univers. Cet univers que chacun se délimite. Une économie de mots, pas d'émotions.
L'univers dans une coquille de noix
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 7 février 2003
une merveille
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 2 septembre 2002
Un réel plaisir
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 22 juillet 2001
Sitôt ouvert, sitôt embarqué!
Le théâtre "Le Public" à Bruxelles a monté cette pièce trois années consécutives, si je ne me trompe.
Le talent de Pietro Pizzuti, seul en scène, est fabuleux.
Malgré cela, c'est un peu comme pour les livres portés au cinéma, j'ai préféré le livre...
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