La femme pressée de Paul-Loup Sulitzer

La femme pressée de Paul-Loup Sulitzer

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jules, le 28 janvier 2005 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 419ème position).
Visites : 5 295  (depuis Novembre 2007)

Passionnant !

Hé oui, voilà encore une critique sur un livre de Sulitzer… Enfin je vais perdre ma note d’élitiste qui m’a si souvent été reproché ! Et pour l’achever totalement je compte encore en faire deux autres puisque ce livre fait partie d’un ensemble de trois.

Dans ce livre Sulitzer quitte, enfin, la finance pour se tourner vers le monde de la presse et des journalistes.

En bref, la « femme pressée » s’appelle Kate Killinger, fille d’un magnat américain de la presse et, à la grande rage de celui-ci, elle fonde un nouveau quotidien à New York. La guerre entre son père et elle va devenir totale !

Qui dit monde de la presse dit aussi grands reportages et grands reporters. Ce rôle sera rempli par un personnage des plus attachants et audacieux : H.H.Rourke.

Pour mettre un peu de piment dans la sauce, Sulitzer rend Kate et H.H. Rourke follement amoureux l’un de l’autre, mais elle est aussi vissée à la direction de son journal que lui l’est à toutes les parties du monde où il se passe quelque chose qui vaut un grand reportage. L’aboutissement de cette passion ne sera donc pas évidente.

Dès les premières lignes du livre l’action démarre et nous retrouvons H.H. Rourke à Munich, alors que nous sommes à la veille de « la nuit des longs couteaux »

Il est aussi important de noter que notre grand reporter est un indépendant et qu’il apprendra bien vite comment il convient de vendre un reportage exclusif aux journaux.

Un livre qui a un intérêt vu qu’il nous donne une certaine vision de ce monde à part qu’est la presse, mais aussi sur celui des grands reporters.

Inutile de vous dire que les personnages principaux sont forts, durs, mais attachants. Ce livre se lit des plus facilement tellement il vous entraîne dans les univers qu’il décrit.

D’ailleurs, Sulitzer n’a pas mal choisi sa citation de référence : elle est de Balzac et dit « La passion est toute l’humanité »

Si vous voulez un livre passionnant à lire, pensez à celui-ci, même si le nom de l’auteur devait vous déranger un rien…

Je lui donne 4 étoiles dans la catégorie "livre passionnant"

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L’auteur vaut mieux que sa réputation

8 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 36 ans) - 5 février 2006

Moi aussi, j’avais des préjugés sur Paul-Loup Sulitzer. Trop médiatique. Pas un auteur. Avec plaisir, je me suis rendue compte que je me trompais. J’ai adoré « La femme pressée » pour toutes les raisons que cite Jules. Je renvois donc à sa critique, qui est parfaite.


Passionnant ?

1 étoiles

Critique de Alcofribas nasier (, Inscrit le 27 février 2004, 53 ans) - 19 mars 2005

Je n'ai rien lu de Sulitzer. Il est pour moi plus un prince de l'esbrouffe et de l'apparence qu'un écrivain.
Comment peut-on aimer cet auteur dont on sait qu'il n'a sans doute pas écrit tout ce qu'il a signé?

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