Un perdant magnifique de Florence Seyvos
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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un roman nostalgique et flamboyant
Un beau père original
Jacques est un original, un homme comme on en fait peu.
Cet homme d’affaire qui a épousé dans les années 80 une femme divorcée, mère de deux filles pré adolescentes est un mari aimant et un beau-père ambivalent :
Il aime ses deux belles filles mais la vie qu’il leur montre ressemble à un spectacle permanent qui se joue au Havre, à Rome, à Abidjan où il habite parfois, entraînant sa nouvelle famille, sa femme ou les filles.
La sécurité affective est là, plus ou moins, la sécurité matérielle, pas trop et même pas du tout. Il achète des meubles sans compter et sa femme se retrouve en phase de surendettement.
Jacques est dépensier, aventurier, c’est un illusionniste auquel on s’attache même si on craint les lendemains qui risquent de ne pas chanter du tout.
Est-ce une faillite comme c’est écrit sur la quatrième couverture de ce livre ?
La vie de ces deux filles est chamboulée, leur mère est inquiète pour l’avenir mais toutes les trois sont prises par un spectacle permanent, un jeu de magicien.
Les coups de théâtre sont nombreux et le dernier avec la mort brutale de cet homme malade qui réussissait à masquer son état laisse une blessure ouverte à cette famille.
Jean-François Chalot
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Les éditions
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Un perdant magnifique [Texte imprimé] Florence Seyvos
de Seyvos, Florence
Editions de l'Olivier
ISBN : 9782823619553 ; 19,50 € ; 03/01/2025 ; 144 p. Broché
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Les critiques éclairs (1)
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déprimant et rasoir !
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 58 ans) - 26 décembre 2025
Ils ont vécu avec sa sœur aînée Irène, sa mère et Jacques à Abidjan, à Rome, puis sont venus s’installer au Havre, mais la vie est dure et ils vivent au rythme des coupures de courant, de chauffage, alternées par les dépenses extravagantes de Jacques.
Ce n’est pas l’amour qui manque entre les protagonistes de cette histoire, mais les filles ont honte de leur beau-père en public, qui lui se fout des apparences.
En fait, la vie d’un loser ne m’intéresse pas. Et quand en plus, il entraîne tous ses proches dans sa chute, c’est encore plus désagréable à lire !
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