Des racines et des ailes pour avancer dans la vie

Amani, femme de ménage décide un jour à 67 ans de quitter son mari, retraité et son fils de 35 ans, un Tanguy qui vit sa vie à l’extérieur.
Où va-t-elle ?
Pourquoi est-elle partie ?
Hédi, son mari, d’origine tunisienne comme sa femme est perdu, il veut tout démonter chez lui, divorcer.
Leur fils Salmane, un intellectuel qui a réussi ses études sans trouver de travail fixe à sa convenance cherche à comprendre, il commence même à mener une enquête.
Les deux, le père et le fils sont déboussolés : « A l’instar de la cuisine, du ménage et de tout ce qui peut emmerder un Gammoudi mâle, Amani » s’occupait de tout, y compris de la boîte à lettres.
Sommes- nous entrain de lire un roman féministe…. Pas tout à fait !
Même si l’auteur aborde cette question de l’absence de répartition des tâches ménagères et aussi de celle relative au maintien au domicile familial d’enfants adultes « tanguistes », ce n’est pas le « thème » principal de ce roman.
Ramsès Kefi qui signe là sa première œuvre rend hommage aux mères qui portent le poids de leur famille sans bruit et avec tendresse.
Il nous plonge dans la vie de cette famille qui semble avoir rompu avec ses racines et son passé.
Ces gens là qui sont ici, en France, chez eux et qui se sont installés dans ces quartiers populaires sont souvent attachés à leur territoire de vie.
Ce livre respire l’authenticité et offre une fresque sociale et intime de ces grands ensembles construits parfois comme celui-ci, la Caverne à l’orée d’un bois.

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  Quatre jours sans ma mère [Texte imprimé]

  de Kefi, Ramsès
  Philippe Rey
  ISBN : 9782384822492 ; 20,00 € ; 21/08/2025 ; 204 p. Broché

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