Un hymne à la famille, cellule ouverte à la vie

Ce livre beau, tendre, parfois mélancolique mais tourné vers la vie regroupe 83 petits chapitres.
Chacun d’entre eux est un petit bijou bien ciselé.
L’auteur raconte la vie de cette famille canadienne composée de huit personnes, un couple et six enfants, tous liés à jamais entre eux.
Tout va bien dans cette campagne, entre eux et aussi avec leur voisin, un fermier, devenu un ami proche.
Un jour, en 1970, un malheur s’abat sur toute la famille, la mère de famille est atteinte d’un cancer foudroyant, une leucémie.
Tous sont foudroyés mais tous restent unis et optimistes, même la mère qui sait comme son mari et ses enfants que sa mort, à 40 ans est proche, inéluctable.
« Même si les gens meurent, ça n’est pas une raison pour ne pas aimer vivre. »
Voici ce que pense et dit celle qui va mourir.
C’est la philosophie de cette famille, unie entre elle mais tournée vers les autres.
Ils veulent s’élever, prendre de la hauteur, « c’est ce que maman nous apprenait lorsqu’elle nous disait d’aimer la vie, et surtout de l’aimer tous ensemble. »
Chaque chapitre, consacré à un moment de cette vie collective apporte une petite pierre philosophique à l’édifice de cette famille qui ne s’enfonce pas dans un deuil préalable mais continue à vivre.
La mère, le père et les enfants s’unissent ensemble contre le chagrin.

Voici un livre que le lecteur que je suis n’oubliera pas de sitôt.
Jean-François Chalot

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  Le vent léger

  de Beauchemin, Jean-François
  Folio
  ISBN : 9782073080127 ; 8,00 € ; 21/08/2025 ; 208 p. Poche

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