Osmose de Yann Queffélec

couverture
Osmose de Yann Queffélec

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Lou, le 28 mars 2001 (Bruxelles, Inscrite le 15 novembre 2000, 53 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 560ème position).
Visites : 5 383  (depuis Novembre 2007)

Entre haine et amour

Le titre de ce roman est en total contradiction avec son contenu.
Aucune osmose n'existe dans la relation qu'entretiennent un père, une mère et leur fils. Les deux premiers se détestent tandis que mère et fils s'adorent. La mort viendra exacerber une première fois tous ces sentiments extrêmes, puis frappera une deuxième fois pour séparer les deux derniers survivants.
L'auteur, fidèle à lui-même, nous dépeint un monde cruel où chacun ne survit qu'en se battant. Fleurs bleues s'abstenir ! On se laisse prendre par l'histoire, même si les passages sur l'île semblent superflus, mais ce roman n'arrive pas à la cheville des " Noces barbares ".

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Faces à faces

5 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 10 mai 2015

Marc est amoureux fou de Nelly. Mais celle-ci après tous les mirages promis par ce dernier, dont celui d'avoir un enfant, découvre sa stérilité et le quitte... pour revenir quelques années plus tard avec un petit garçon. L'enfant va se retrouver au sein d'une étrange famille, où sa mère refuse tout contact avec son ancien amant, où celui-ci alterne violence, désespoir et folie amoureuse. Jusqu'à une nuit fatale où Nelly disparaitra avec sa moto.
Pierre grandira auprès de cet homme qui poursuit l'alternance des phases euphoriques (ta mère va bientôt rentrer, elle t'embrasse) avec les phases dépressives (obligeant l'enfant puis l'adolescent à insulter sa mère).
Un roman où pendant quelques pages, à l'arrivée à Desertas, j'ai eu l'impression que j'allais lire les aventures "Des capitaines des sables". Impression qui n'a duré que quelques lignes et le retour au thème du roman a été difficile tant l'ambiance est lourde, cruelle, le malaise omniprésent. Il y a un peu de Philippe Djian dans ce roman . Et c'est avec une grande surprise que j'ai découvert que j'avais déjà lu ce livre en 2004; je n'en avais gardé aucun souvenir.
Mémoire qui flanche ou abus de lecture....

Triste vie hélas...

9 étoiles

Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 22 mai 2008

Ce livre m'a vraiment bouleversée et ceci pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai dû faire abstraction des injures, gros mots et autre vocabulaires vulgaires pour pouvoir me consacrer entièrement au sujet du livre. L'amour de cette mère et de son fils est fusionnel au point d'ignorer et de repousser le "père" qui ne fait pas preuve de beaucoup de patience. La mère disparaît et commence une quête sans merci de sentiments variés, révoltants entre le père et le fils . Qui aimera mieux ou haïra mieux cette femme? Le père et le fils , si différents de caractère sont si proches dans leurs sentiments et l'interprétation qu'ils en font.

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