Ode à la nature et à l’humanité

C’est un roman qui nous emmène ou nous ramène à l’humanisme de notre enfance quand on voulait tout partager, mettre fin aux guerres, à la misère.
Nous ne sommes pas en Europe en 1968 mais aujourd’hui, à la fin du premier quart du 21 ème siècle en Islande dans cette île « froide » et belle à faire rêver.
Le personnage principal, qui se raconte est une linguiste réputée qui un jour décide d’arrêter tous ces voyages en avion, ses conférences pour retrouver la nature et lui rendre ce qu’elle lui doit.
Comme elle est scientifique, elle compte : avec tous ces déplacements, pour compenser son empreinte carbone, elle va faire pousser 5600 arbres !
Il faut le faire, elle le fera !
Linguiste, elle l’est et reste linguiste, elle nous raconte son histoire, ses choix, en jonglant avec les mots.
S’il existe sur notre planète, un peu plus de 6500 langues différentes, certaines utilisent peu de mots, est-ce réellement un problème ? Non pas toujours, bien au contraire, on va vers l’essentiel.
C’est l’ode des mots, on s’amuse dans ce roman.
Pourquoi écrire quand on es islandais : Et la nuit s’abattit ?
Cela ne répond pas du tout à la réalité des latitudes : Le jour « lorsqu’il se lève ou qu’il se couche, cela dure longtemps, c’est interminable. » !

L’héroïne a fait son choix, elle plante ses arbres mais se dit qu’il vaudrait mieux sauver les baleines : « une baleine absorbe au cours de sa vie autant de dioxyde de carbone que deux mille bouleaux. »
Alors que la xénophobie hante l’Europe, elle apprend la langue du pays à des immigrés et adopte un jeune qu’elle aide à grandir et à se construire !
Enfin un peu d’oxygène dans ce monde fou !

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  Éden [Texte imprimé] Auður Ava Ólafsdóttir roman traduit de l'islandais par Éric Boury

  de Auður Ava Ólafsdóttir, Boury, Éric (Traducteur)
  Zulma / Z a (Paris)
  ISBN : 9791038703094 ; 10,95 € ; 07/11/2024 ; 224 p. Poche

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