Émilie de Arlette Cousture
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Très belle saga familiale et historique
Québec, début du 20° siècle, nous allons grandir avec Emilie; quitter dès 16 ans le nid familial pour aller enseigner dans un petit bourg voisin, y tomber amoureuse, se faire des amis, se marier, avoir des enfants, des problèmes avec son mari, partir à la ville, ne pas s'y plaire, grossir, assumer tout de front et à la fin de ce premier tome, repartir vers le village avec armes et enfants mais sans mari.
Un charme total avec infiniment de respect pour la façon de vivre de l'époque, une dignité dans tous les actes et une part de malheurs sans pathos. Loin de tout lyrisme goguenard ou naïf, une tranche d'histoire servie par une plume captivante, un bonheur !
Les éditions
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Émilie [Texte imprimé] Arlette Cousture
de Cousture, Arlette
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266057073 ; 2,46 € ; 01/08/1993 ; 523 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Amour raisonné ou patience dérisoire
Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 14 mai 2007
Je dois réfuté Cath qui affirme que c'est un peu la petite maison dans la prairie. C'est plus que ça : C'est notre vie à nous à une époque où tout n'était pas donné comme aujourd'hui. On ne cherchait pas à se faire valoir à tous, on essayait de faire notre vie avec ce que l'on avait. C'est un retour aux sources, une vision de la vie que l'on n'a plus aujourd'hui. Ils n'avaient rien d'acquis et ils le savaient. Aujourd'hui, on n'a toujours rien d'acquis, mais nous supposons le contraire. Toute la différence peut se retrouver là.
Oui!
Critique de Gwenaelle (, Inscrite le 14 août 2005, 33 ans) - 30 avril 2006
Souvenirs d'enfance
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 30 décembre 2004
Un roman d'époque charmant
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 30 décembre 2004
Cependant il faut dire qu'Arlette Cousture ne creuse pas beaucoup ses personnages. Elle recourt davantage à la sensiblerie pour émouvoir son lecteur. Le roman n'est pas mis en perspective. Ce qu'elle raconte se rattache à ce que j'ai vécu, mais elle tait la vraie vie. Il n'est pas question de ces écoles sans eau courante, sans w.c., sans isolation contre le froid, ces écoles où l'on risquait d'attraper la tuberculose, ces écoles où l'on défendait aux institutrices de fréquenter qui que ce soit, épiées en cela par la population afin de pouvoir la congédier. C'était le plaisir de l'époque surtout si l'on pouvait pistonner une nièce. Pour l'institurice, c'était l'enfer. Et devenir amoureux de l'un de ses élèves te conduisait devant le tribunal qui te condamnait assez vite. Arlette Cousture effleure ce qui se passait à l'époque. Et les belles familles québécoises françaises qui devaient atteindre au moins la douzaine d'enfants dans des maisons, somme toute, grandes comme ma main, des femmes qui devaient accoucher à la maison dans des conditions hygiéniques élémentaires. Quel enfer!
Bref, c'est intéressant, mais comme disent les chroniqueurs, ça s'adresse à un vaste public. Certes, on trouve les habitants de la Mauricie des années 1900, mais on est mieux servi par Le Survenant de Germaine Guèvremont pour connaître la même époque et surtout la mentalité rurale des habitants partagés entre l'idéal de l'agriculteur, de l'homme des bois et du citadin. Ces choix en ont déchiré plus d'un depuis Maria Chapdelaine de Louis Hémon, qui couvre aussi la même époque.
Un beau portrait de femme
Critique de Ritsuko (, Inscrite le 16 décembre 2004, 48 ans) - 29 décembre 2004
Je me joins à Cuné pour faire l'éloge de cette histoire qui possède l'élégance de la simplicité, qui ne cesse d'être touchante par sa véracité, racontée sans forfanterie ni apitoiement inutile.
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