Émilie de Arlette Cousture

Émilie de Arlette Cousture

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Cuné, le 29 décembre 2004 (Inscrite le 16 février 2004, 57 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 721ème position).
Visites : 4 231  (depuis Novembre 2007)

Très belle saga familiale et historique

Québec, début du 20° siècle, nous allons grandir avec Emilie; quitter dès 16 ans le nid familial pour aller enseigner dans un petit bourg voisin, y tomber amoureuse, se faire des amis, se marier, avoir des enfants, des problèmes avec son mari, partir à la ville, ne pas s'y plaire, grossir, assumer tout de front et à la fin de ce premier tome, repartir vers le village avec armes et enfants mais sans mari.

Un charme total avec infiniment de respect pour la façon de vivre de l'époque, une dignité dans tous les actes et une part de malheurs sans pathos. Loin de tout lyrisme goguenard ou naïf, une tranche d'histoire servie par une plume captivante, un bonheur !

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Les éditions

  • Émilie [Texte imprimé] Arlette Cousture
    de Cousture, Arlette
    Pocket / Presses pocket (Paris).
    ISBN : 9782266057073 ; 2,46 € ; 01/08/1993 ; 523 p. ; Poche
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Amour raisonné ou patience dérisoire

9 étoiles

Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 14 mai 2007

Il est vrai que ces tomes d'Arlette Cousture sont très bien écrits. Je les ai lu autant que j'ai vu les émissions. Dans mon jeune temps, j'ai été captivée par ces paysages d'antan rocambolesques. C'est l'histoire d'une vie à peine teinté de fiction.

Je dois réfuté Cath qui affirme que c'est un peu la petite maison dans la prairie. C'est plus que ça : C'est notre vie à nous à une époque où tout n'était pas donné comme aujourd'hui. On ne cherchait pas à se faire valoir à tous, on essayait de faire notre vie avec ce que l'on avait. C'est un retour aux sources, une vision de la vie que l'on n'a plus aujourd'hui. Ils n'avaient rien d'acquis et ils le savaient. Aujourd'hui, on n'a toujours rien d'acquis, mais nous supposons le contraire. Toute la différence peut se retrouver là.

Oui!

7 étoiles

Critique de Gwenaelle (, Inscrite le 14 août 2005, 33 ans) - 30 avril 2006

L'histoire débute bien. Émilie, c'est une femme qui n'est pas de son époque. Mais plus l'histoire avance, et plus elle devient une femme qui ne sait plus faire qu'une seule chose :attendre son mari! come on! désolé, mais en lisant la trilogie, on s'aperçoit qu'Émilie et sa petite fille Élise ont toutes les deux fait la même connerie en se mariant le 9 septembre avec des incompétants... Le livre est toute fois super bien écrit et on retrouve le Québec de la fin du XIXe siècle et début XXe siècle.

Souvenirs d'enfance

6 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 30 décembre 2004

J'avais d'abord vu l'adaptation télévisée en feuilleton puis j'avais lu le livre (il y a déjà plusieurs années, excusez-moi, c'est trop loin pour que je puisse critiquer le style de l'auteur ou les détails). J'ai un souvenir mitigé, une histoire que j'avais lu facilement, qui me rappelait vaguement la petite maison dans la prairie sans la valoir, mais sûrement pas un de mes romans préférés. Pour ceux qui aiment ces histoires de familles nombreuses et d'école à une seule classe, je comprend que ça leur plaise. Pour les autres, mieux vaut passer votre chemin.

Un roman d'époque charmant

7 étoiles

Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 30 décembre 2004

En lisant ce roman, on tombe sous le charme de l'écriture et des bons sentiments. J'ai lu avec plaisir cette oeuvre qui se déroule dans ma région. L'univers du roman n'a pas évolué avant les années 1960 : les familles nombreuses et les écoles disséminées le long de tous les chemins sans exceptions à cause de l'étendue des villages québécois. On craque pour ce genre de romans qui rappelle nos origines. On assaisonne le tout d'une histoire d'amour. Voilà le best-seller de l'année, d'autant plus que c'est écrit avec art et intelligence.

Cependant il faut dire qu'Arlette Cousture ne creuse pas beaucoup ses personnages. Elle recourt davantage à la sensiblerie pour émouvoir son lecteur. Le roman n'est pas mis en perspective. Ce qu'elle raconte se rattache à ce que j'ai vécu, mais elle tait la vraie vie. Il n'est pas question de ces écoles sans eau courante, sans w.c., sans isolation contre le froid, ces écoles où l'on risquait d'attraper la tuberculose, ces écoles où l'on défendait aux institutrices de fréquenter qui que ce soit, épiées en cela par la population afin de pouvoir la congédier. C'était le plaisir de l'époque surtout si l'on pouvait pistonner une nièce. Pour l'institurice, c'était l'enfer. Et devenir amoureux de l'un de ses élèves te conduisait devant le tribunal qui te condamnait assez vite. Arlette Cousture effleure ce qui se passait à l'époque. Et les belles familles québécoises françaises qui devaient atteindre au moins la douzaine d'enfants dans des maisons, somme toute, grandes comme ma main, des femmes qui devaient accoucher à la maison dans des conditions hygiéniques élémentaires. Quel enfer!

Bref, c'est intéressant, mais comme disent les chroniqueurs, ça s'adresse à un vaste public. Certes, on trouve les habitants de la Mauricie des années 1900, mais on est mieux servi par Le Survenant de Germaine Guèvremont pour connaître la même époque et surtout la mentalité rurale des habitants partagés entre l'idéal de l'agriculteur, de l'homme des bois et du citadin. Ces choix en ont déchiré plus d'un depuis Maria Chapdelaine de Louis Hémon, qui couvre aussi la même époque.

Un beau portrait de femme

9 étoiles

Critique de Ritsuko (, Inscrite le 16 décembre 2004, 48 ans) - 29 décembre 2004

J'ai "connu" Emilie et (sa fille) Blanche par l'intermédiaire d'une amie. J'ai suivi d'abord les adaptations télé et par la suite, lu les livres.
Je me joins à Cuné pour faire l'éloge de cette histoire qui possède l'élégance de la simplicité, qui ne cesse d'être touchante par sa véracité, racontée sans forfanterie ni apitoiement inutile.

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