Uniquement pour universitaire aguerris... et encore ?

Comment les cultures, la communication, la politique ont évolué avec le développement de nouvelles technologies, en principe depuis le moyen-âge mais le propos remonte aux hommes préhistoriques et aux sociétés tribales.

La quatrième de couverture, très explicite, très claire, incitative, m'a convaincu d'ouvrir cet ouvrage...
La présentation sous forme d'interrogation était, elle aussi, alléchante, arguant d'un propos structuré.

Edition Biblis... je ne connais pas mais rien de spécial. J'aurais dû mieux regarder et me rendre compte que le cite de référence de l'éditeur est le CNRS. Il s'agit donc d'un document issu d'une élite à laquelle je n'appartiens pas et donc rédigé pour cette élite.

Le vocabulaire spécifique par moment n'a pas été un obstacle. Par contre la rédaction du propos m'est apparu très peu claire. J'ai relu plusieurs fois certains chapitres pour être bien certain et, à mes yeux mon ressenti a été confirmé. Le propos ne traitait pas directement de la question posée, s'en éloignait et terminait sans aucun éclairage, voire sans aucun rapport direct.
Je ne mets pas en cause cet auteur, reconnu par la communauté où il professe, mais j'avertis les lecteurs éventuels qu'il leur faut savoir décoder les phrases se contentant apparemment d'assertions, qu'il faut savoir se retrouver dans le labyrinthe des errances d'idées avancées sans étayage.
J'aurais aussi être prudent sur le premier titre de cette personne : professeur de littérature anglaise. Je me suis trop laissé happer par la suite "théoricien de la communication" et "pionnier des études sur les médias". J'ai surtout pensé au côté scientifique... las... il fallait penser au côté littéraire, d'où cette propension à délayer, à ne pas structurer son propos.

Beaucoup d'erreurs de ma part certainement mais une duperie de la quatrième page qui, par sa rédaction, laisse accroire qu'il s'agit d'un ouvrage abordable.

J'ai retiré de ce propos que cet auteur regrette l'apparition de l'alphabet car, pour lui, cela a détruit la perception par les autres sens. Pour lui, rien ne vaut l'expression orale qui, à ses yeux, elle seule permet de bien comprendre l'intention du locuteur.
Peut-être n'ai-je rien compris.
Quant à la partie concernant les médias électroniques... j'ai abdiqué tant cette lecture était stérile pour moi. Je ne suis pas hostile à une lecture difficile mais là je n'apprenais rien, cela tournait en rond et revenait toujours, comme une sorte d'antienne, à ce que rien ne vaut l'oral qui permet d'utiliser tous les sens (le rapport avec le goût, le toucher, l'odorat n'est nullement évoqué).


A vous de juger mais il faut une très très solide formation littéraire et aimer les propos où l'on ne comprend pas l'intention de l'auteur pour apprécier.
Si vous êtes adeptes des propos clairs, structurés, étayés, débouchant sur des conclusions ou d'autres interrogations abordables, passez votre chemin.

Une très grande déception donc, d'autant plus que le sujet m'intéresse. J'ai le sentiment de m'être fait "avoir".
Ma note est donc logiquement très basse. Elle ne reflète que mon ressenti, aucunement une valeur absolue !

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  La galaxie Gutenberg [Texte imprimé], la genèse de l'homme typographique Marshall McLuhan traduit de l'anglais par Jean Paré préface de Dominique Wolton postface de Jean Paré

  de McLuhan, Marshall Paré, Jean (Traducteur)
  CNRS / Biblis (Paris)
  ISBN : 9782271114587 ; 109,17 € ; 23/03/2017 ; 552 p. ; Broché

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