Straight life de Laurie Pepper, Art Pepper

Straight life de Laurie Pepper, Art Pepper
( "Straight life")

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Ena, le 20 décembre 2004 (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 204ème position).
Visites : 3 795  (depuis Novembre 2007)

Wite bird

J’ai abordé ce livre pour mieux connaître ce musicien blanc qui me semblait un peu perdu au milieu de toutes ces étoiles noires des années 50-60. C’est en fait une véritable confession, on se retrouve face à un Art Pepper à cœur ouvert. Probable thérapie pour aider l’artiste à se sortir de ses obsessions notamment le sexe et la drogue. La limpidité et la lucidité dont il fait preuve donne un ton optimiste au récit qui n’en ai que plus poignant. C’est plus qu’un livre c’est une véritable expérience. A lire absolument et bien sur ….. à écouter (duo avec Georges Cable, etc …).

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Opus de junk

10 étoiles

Critique de Guermantes (Bruxelles, Inscrit le 18 mars 2005, 77 ans) - 9 avril 2005

Tel est le titre (clin d'oeil renvoyant au morceau d'Horace Silver intitulé "opus de funk") d'un long article de Philippe Carles paru dans le numéro de novembre 1966 de Jazz Magazine et sous-titré "la vie tumultueuse d'Art Pepper". On ne saurait mieux dire, le dénommé Arthur Poivre ayant passé une bonne partie de sa vie adulte en prison ou en centre de désintoxication. Entre deux séjours à l'ombre, il trouvait cependant encore le temps de produire une musique merveilleuse et de s'intéresser aux femmes. C'est tout cela que nous conte "Straight Life" (qui est par ailleurs le titre ironique d'un thème de Pepper lui-même que l'on trouve sur l'album bien nommé "the return of Art Pepper", gravé lors d'une de ses sorties de geôle).
Ce que nous décrit Art Pepper, bien d'autre musiciens de l'époque auraient pu l'écrire. Comment dès lors ne pas s'interroger sur le contexte économico-social qui les a précipité dans une telle situation, sur cette Amérique qui traitait avevc un tel mépris les meilleurs représentants du seul art original né sur son sol?
Art Pepper a disparu en 1982. J'ai eu la chance de l'entendre en concert quelques mois avant sa mort et je m'en souniens encore comme d'un moment de pur bonheur.
Il faut écouter Art Pepper. Et lire "Straight life".

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