Le Poète de Michael Connelly
( The poet)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 48 avis)
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La plus prenante des enquêtes...
Jack McEvoy est journaliste. Un jour, la police sonne à sa porte : son frère jumeau, l'inspecteur Sean McEvoy, s'est tiré une balle dans la bouche.
Tout près de son corps, un message est trouvé : " Hors de l'espace, hors du temps ". En faisant des recherches, Jack découvre que ces mots sont tirés de poèmes d'Allan Edgar Poe, et que d'autres cas de décès semblables à celui de son frère ont eu lieu en différents endroits du pays.
Et si ces suicides étaient en réalité des meurtres?
Ainsi commence ce roman, et nous on ne peut plus s'arrêter ; encore un chapitre et j'arrête, et bien non, on continue car le suspens y est présent du début à la fin, et que dire des rebondissements...
Connelly construit un canevas très habile où s'entremêlent l'enquête, les états d'âme d'un journaliste, une autre enquête. Connelly sait mener sa barque et nous il nous mène en bateau, et ce du début à la fin.
L'efficacité de Connelly s'affirme," Le Poète " est son meilleur roman, il faut vraiment tout lire de lui, il n'a écrit que des petites merveilles.
J'ai littéralement craqué pour ce roman et j'espère que si vous le lisez, il vous fera le même effet. Bonne lecture à tous.
Les éditions
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Le Poète [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris).
ISBN : 9782020285339 ; 21,30 € ; 07/05/1997 ; 481 p. ; Broché -
Le poète [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020345675 ; 7,05 € ; 09/06/2004 ; 541 p. ; poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (47)
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Si Poe avait pu se douter
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 8 février 2020
Ajoutons à cela un mystérieux tueur de flics. Là aussi, c'est une anguille. Et il a de la culture car à chaque fois un petit mot est laissé issu d'un poème d'Edgar Allan Poe.
C'est un journaliste spécialisé dans les décès qui va se charger de l'enquête. Il est d'autant plus touché que son frère jumeau est une des victimes. Il arrive à se taper l'incruste au sein de la police mais ça s'accélère vraiment quand il croise la route de la flic Rachel Walling. Les pages défilent. Il y a un mélange d'amour entre eux, de sexe, de la méfiance aussi. Toute cette brigade de flics a l'air d'en savoir bien plus que ce qu'ils veulent bien en dire.
C'est mon premier Connelly et je l'ai dévoré. Tout est encore en suspens. Ça rend la lecture de la suite L'épouvantail indispensable.
Hors de l'espace. Hors du temps.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 22 juin 2015
C'est mon premier Connelly. N'étant pas amateur de roman policier, je dois me rendre à l'évidence : voici un excellent roman de haut vol, d'une qualité d'écriture remarquable et d'une traduction irréprochable).
Le poète est un texte à rebondissements mais pas seulement. Il y a l'enquête de type polar bien sûr mais l'auteur parvient à placer le point de vue du méchant. Acte courageux quand on se rend compte qu'il s'agit d'un pédophile. Sujet tabou.
Il y a à ce sujet trois paragraphes remarquables.
- Le premier fait un peu moins d'une page (en début du livre). Gladden observe une petite fille d'environ cinq ans sur une balançoire en vue de la prendre en photo à son insu.
- Le second mesure également une petite page. C'est la confession de Gladden qu'il écrit sur son ordinateur.
" Nous sommes ce qu'ils font de nous, dira Gladden. Et pourtant ils nous abandonnent. Nous sommes rejetés. Nous devenons des nomades dans le monde qui gémit. Le rejet est ma souffrance et ma motivation. Je porte en moi la vengeance de tous les enfants". (Gladden a lui-même été victime de pédophilie ). Il termine par ces mots stupéfiants
" Mon histoire n'est pas une histoire de privations et de sévices, j'aimais ces caresses. Je l'avoue. Et vous ? J'attendais. J'espérais. J'accueillais avec bonheur ces caresses. Ce fut uniquement le rejet - quand mes os devinrent trop grands - qui me blessa profondément et me contraignit à une vie d'errance. Je suis un banni. Et les enfants ne devraient jamais vieillir".
- Le troisième provient d'une analyse du narrateur et n'a seulement que quelques lignes.
" William Gladden savait que son appétit sexuel était légalement, socialement inacceptable. Il en souffrait et livrait un combat permanent contre lui-même".
Et puis il y a Rachel. La femme du roman. Elle est tout et son contraire. Son ex-mari aura à son sujet des mots très durs et je ne peux m'empêcher de les reproduire.
" Avez vous déjà entendu parler du désert peint (Il s'agit du Painted Desert situé en Arizona) ? Et bien avec Rachel c'est comme si vous y étiez. C'est le désert peint cette femme. très beau à regarder, c'est sûr. Mais quand on y est, c'est la désolation. Il n'y a plus rien derrière la beauté, et la nuit, il fait très froid dans le désert.
Un magnifique et extraordinaire livre.
Deux tueurs pour le prix d’un
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 12 mai 2015
Ces trois mondes se rejoignent pour créer une intrigue dont les cartes sont retournées et comme souvent ce n’est que tout à la fin qu’on désigne, plus qu’on ne découvre l’identité du coupable.
La recette est donc assez classique et c’est au lecteur qui reçoit des indices à se dire,… mais c’est bien sûr, je l’avais pressenti et finalement ce n’est pas ça du tout. Ce qui compte essentiellement dans ce type de récit, c’est l’entretien du suspense et beaucoup moins la chute qui ici particulièrement tombe un peu de nulle part. Les motivations du tueur ne sont pas expliquées et l'auteur semble avoir voulu conclure vite fait, bien fait.
L'amateur de romans noirs se délectera par ce tout de même bon roman qui est considéré comme un, si pas le meilleur de l’auteur, mais si on compare son style à un autre ponte du genre, j’ai perçu beaucoup plus de profondeur dans le caractère des personnages de Roger John Ellory.
Il n’empêche qu’on ne lâche pas ce bouquin.
dans le top 3 de mes préférés de Connelly
Critique de SerialREADER (, Inscrit le 10 octobre 2014, 52 ans) - 10 octobre 2014
La construction classique alterne entre démarrage d''une enquête journalistico-personnelle. Jack, journaliste dont le domaine de prédilection est la mort sous tous ses angles, se retrouve à enquêter sur la mort de son frère jumeau Sean.
Il est celui qui a trouvé la faille et qui découvre que le meurtre de son frère, alors classé sous la rubrique des suicides de flics, est en fait un homicide et que d'autres cas similaires ont eu lieu depuis quelques années. Grâce à son flair et à ses talents de journaliste, il va réussir à déclencher une enquête à l'échelon national dirigée par le FBI et va en outre négocier son intégration au sein de cette équipe d'agents spéciaux.
Ce thriller rythmé vous tient en haleine jusqu'aux dernières pages (oui je sais on dit souvent ça mais en l’occurrence c'est vrai).
Connelly écrit beaucoup (26 romans parus depuis 93), parfois excellemment ("Créance de sang", "L'oiseau des ténèbres"). un régal !
Vérités inquiétantes
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 2 septembre 2013
Très attristé par la perte de son frère, il commence une enquête sur les indices inexpliqués. Par exemple, pourquoi ce message sur le pare-brise de la voiture de Sean : « Hors de l’espace, hors du temps »? Jack pense à écrire un article sur le sujet qui lui tient à cœur. Il veut également faire une étude sur les cas de suicides chez les flics de la criminelle. Pour ce faire, il contactera le FBI qui est déjà sur l’affaire. Il est accepté dans le groupe en raison de ses renseignements utiles. Il découvrira que les enfants sont le fil conducteur dans la plupart des crimes. Lorsque les choses s’éclaircissent, compte tenu du nouveau dans l’enquête, le patron du FBI ne veut plus tenir Jack au courant, le FBI l’écarte de l’équipe, mais le point de vue personnel de ce dernier et son esprit subtil trouveront le moyen de réintégrer l’escouade.
Il faut reconnaître le grand talent de l’auteur Michael Connelly dans ce roman noir, si bien écrit, qui inclut des histoires effrayantes, mais en même temps, il nous fait découvrir un chroniqueur judiciaire digne de ce nom. Jack McEvoy nous touche par son comportement humain, sa sensibilité et sa détermination. Parviendra-t-il à atteindre le but qu’il s’était fixé au début, c'est-à-dire, être le premier à écrire les articles sur le cas de son frère et celui de tous les suicidés? Il faudra donc lire ce passionnant roman jusqu’à la fin. J’avoue avoir passé un excellent moment de lecture, en le parcourant.
Michael Connelly, auteur américain de roman policier mène des enquêtes haletantes, ce qui lui vaudra de rejoindre les plus grands. Il a obtenu le prix mystère de la critique, en 1998, avec « le Poète »
un journaliste au FBI
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 9 avril 2013
Excellent !
Critique de Batman38 (, Inscrit le 14 octobre 2012, 34 ans) - 15 octobre 2012
Tout le long de ce livre, on se demande s'il existe vraiment des tueurs en série qu'on n'a jamais découvert ou seulement des dizaines d'années après et on se rend compte au fur et à mesure que oui et ça nous glace le sang.
J'ai énormément apprécié ce bouquin et je le recommande vivement !
rien d'exceptionnel
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 18 juin 2012
Cela reste pour moi un bon petit polar sans panache.
Quand je vois les critiques "époustouflant" ou "LE polar" je me sens très très loin ! tous les goûts sont dans la nature !
LE roman policier !
Critique de Fabian (, Inscrit le 28 septembre 2011, 43 ans) - 20 mars 2012
Mouais
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 12 décembre 2011
Moi je lis la saga Harry Hole et je suis totalement tombée sous le charme d'Harry , comme j'ai bientôt finis je cherche une autre saga policière à lire , je ne sais pas Indridason , Bruen ou Connelly ?
Michael Connelly sans Harry Bosch
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 11 octobre 2011
Comme dans ses autres romans –davantage peut-être ? – Michael Connelly sait installer son intrigue au sein d’un réel roman. Je veux dire par là qu’on ne lit pas un polar avec des éléments de vie autour, on lit un roman au sein duquel se déploie une intrigue. Et une belle.
Le poète, c’est le tueur ainsi appelé parce qu’il signe ses crimes de vers énigmatiques tirés de poèmes d’Allan Edgar Poe. C’est Jack Mac Evoy qui découvrira ce fait en ne se résolvant pas à considérer la mort de son frère, inspecteur de police, comme un suicide. « Hors de l’espace, hors du temps », tel est le message que Sean Mac Evoy a laissé. Enigmatique, sans queue ni tête, mais surtout, des vers de Poe, comme ceux laissés par un autre, puis d’autres inspecteurs de police suicidés eux aussi. D’autant qu’il identifie une autre « coïncidence » : tous ces suicides d’inspecteurs de police sont associés à des crimes sur enfants, des crimes sur lesquels enquêtaient ces inspecteurs.
Mais voilà, Jack Mac Evoy n’est que journaliste d’un journal régional, le « Rocky Mountain », sans trop de pouvoirs pour pouvoir enquêter sur des meurtres officiellement qualifiés de suicides, qui s’étendent sur tout l’ouest américain. Il va donc devoir « faire équipe » avec une petite cellule du FBI, dont la Rachel Walling évoquée plus haut. Equipe contre-nature, bien entendu, qui ne fonctionne que par intermittences et qui permet à l’enquête que le lecteur mène avec Jack Mac Evoy de cahoter au maximum. La fin sera plus ou moins pressentie, mais la chose remarquable, surtout, sera la prévoyance de Michael Connelly qui se ménage une fin suffisamment ambiguë pour pouvoir réexploiter ultérieurement le filon. Ce qu’il fera plus tard.
Davantage qu’un polar, un roman.
Un bon polar.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 27 juillet 2011
Une question, pourquoi les polars français ne sont pas à la hauteur des anglo-saxons ? On imite bien, mais cela reste plat et sans grand intérêt.
Connelly reste une valeur sûre, du moins à la lecture de ces deux romans.
Un bon moment de lecture estivale.
Pas terrible !
Critique de Keox (, Inscrit le 24 février 2010, 40 ans) - 17 avril 2011
L'histoire ne m'a pas passionné. En plus, elle met un temps fou à démarrer. Merde, il faut attendre les 300 premières pages pour trouver l'histoire intéressante. Avant ça, nous avons le résumé du livre : un journaliste apprend le décès de son frère flic. Il va longtemps se questionner puis va se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un meurtre. Il va ensuite faire le rapprochement entre le meurtre de son frère et le mode opératoire d'un sérial killer tueur de flic surnommé "le poète". Il va enfin entrer au FBI pour enquêter sur l'affaire et retrouver cet homme mystérieux qui se passionne dans l'ombre pour Edgar Allan Poe. L'histoire ne commence qu'après 300 pages que j'ai du lire d'une manière assez laborieuse.
Ensuite, il y a une histoire de conspiration à l'intérieur même de l'équipe des enquêteurs. On se met à soupçonner tout le monde.
La fin est risible. Pas de Deus Ex Machina (ou twist final) transcendant.
En somme, je me suis beaucoup ennuyé pendant ma lecture. Je n'ai pas réussi à prendre du plaisir là-dedans. Pourtant, c'est bien écrit, c'est noir mais pas aussi nooooir que Ellroy. Je pense au final que Connelly a voulu écrire ce livre pour rendre un hommage à Edgar Allan Poe, l'inventeur du roman policier, mais pour ma part, ce n'est pas très réussi :(
Du très bon...une fois de plus
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 18 mars 2011
L'histoire est plaisante et le jeu des fausses pistes fonctionne à chaque fois (avec moi!).
Du très bon polar!
Après "Les égouts de Los Angeles", me voilà définitivement lancé dans la bibliographie de M Connelly.
Captivant
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 1 février 2011
Je ne sais pas s'il était nécessaire de faire autant dans le rebondissement et les fausses pistes, et la fin n'est pas aussi réussie que les 3 premiers quarts du bouquin. Mais peu importe, ça reste une excellente histoire qu'on ne peut pas lâcher. Je vais vite chercher de nouveaux romans de cet auteur!
le Poète
Critique de Coriolan (, Inscrite le 18 novembre 2010, 64 ans) - 16 décembre 2010
Très bon policier de Connelly... Comme d'habitude
Critique de Phlois (Avignon, Inscrit le 22 novembre 2010, 62 ans) - 6 décembre 2010
Ce que j'aime particulièrement dans les romans de Connelly, et donc dans celui-ci, c'est que dès le départ, on est accroché, on a envie de connaître la suite dès les premières pages. L'écriture est soignée, le style est clair sans être simpliste, l'histoire est pleine de détails, mais ceux ci ne distraient pas le lecteur, bien au contraire. Les personnages sont développés jusqu'au bout, leurs forces, leurs faiblesses, leurs erreurs, tout contribue à donner une impression de réalité à cette histoire.
Pour conclure, un superbe roman policier, et plus simplement, un superbe roman.
Déçu
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 4 décembre 2010
Dans les 150 pages suivantes, l'intrigue s'accélère enfin et l'histoire commence à devenir intéressante, même malgré quelques invraisemblances qui font parfois sourire.
La fin vient tout gâcher : sans dévoiler le "suspense", l'issue est abracadabrantesque et arrive comme un cheveu sur la soupe, sans aucun rapport avec le reste du récit. Résultat, on reste sur sa faim et on referme le livre avec scepticisme.
Concernant le style de Connelly, je ne sais pas si c'est lui ou la traduction, mais je le trouve vraiment laissant à désirer et ne comprends pas les éloges à ce sujet dans les autres commentaires.
En bref, peu ou pas d'émotion, des personnages plats ou caricaturaux à l'extrême, des dialogues convenus et une intrigue peu crédible...
Après avoir lu d'excellentes critiques et lisant beaucoup de policiers, je me faisais une joie de découvrir ce livre, considéré comme un des meilleurs thrillers... Quelle déception !
Tueur de flics !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 6 novembre 2010
De plus, le Poète est récompensé par de nombreux prix littéraires prestigieux.
Je sais maintenant pourquoi.
Cette oeuvre écrite par Mr Connelly mérite vraiment des éloges et doit figurer dans toute bibliothèque digne des columbo liseurs de romans. C'est comme si vous étiez passionné de cinéma sans avoir vu Gladiator ou Autant en emporte le vent.
C'est dire, un futur grand classique, une référence pour moi.
Première page, le ton est donné :
La mort c'est mon truc ...
Une histoire à vous glacer le sang , enquête minutieuse, intrigue palpitante avec des rebondissements, des personnages principaux attachants, tortueux et profonds mais aussi l'écriture est fluide exigeante sans un seul ennui sur ses 540 pages.
L'histoire est crédible , passionnante, McEvoy, journaliste infiltré au F.B.I. enquête sur le prétendu suicide de son frère flic, qui va se révéler être un meurtre.
Le lecteur va poursuivre ses investigations : le tueur s'avère être un tueur de flics qui maquille ses crimes en suicides.
Il est surnommé le poète car il laisse des extraits de poèmes d'Edgar Poe , sur les lieux du crime.
Pourtant le poète ne serait-il pas attiré par les milieux pédophiles puisque notre enquête déboule sur des meurtres d'enfants sur lesquelles ces flics enquêtaient...
Pistes brouillées , serial killer diabolique , raison qui se perd , glauque , exaltant , perturbant ... Vous n'en sortirez pas indemne.
Personnellement, j'adore les chapitres lorsqu'on est dans la peau de W. gladen, on palpite, on frémit, on jubile, on frisonne...
Du grand art !
La mort c'est mon truc, j'attends l'Edolon, mal pur et ravageur comme une flamme.
N'attendez plus , voici le livre qui hantera vos mémoires !
J'ai passé un très bon moment ! Je conseille !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 29 juillet 2010
A mettre en gros titre
Critique de Sincou (, Inscrit le 24 avril 2010, 43 ans) - 6 mai 2010
Excellent
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 25 mars 2010
N'est pas poète qui veut
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Enfin un polar qui ne tombe pas des mains...
Critique de Nicolille (Lomme, Inscrit le 17 mars 2010, 47 ans) - 21 mars 2010
Saisissant !
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 2 janvier 2010
Mises à part quelques réserves concernant l’écriture que j’ai trouvé assez banale et que j’aurai apprécié un peu plus d’humour, je me suis régalée. En effet, j’ai lu cela comme du petit lait, sans pouvoir lâcher le fil de l’histoire tant le suspense est habilement mis en lumière par M. Connelly. La fin est très réussie, sans explication partiale sur les actes du meurtrier et avec un léger doute sur la disparition de ce dernier, comme donnant le frisson d'un possible retour du poète.
Jack McEvoy, convaincu que le suicide de son frère n’en est pas un va se lancer dans une enquête journalistique au coeur même d’une équipe du FBI pour faire face à de multiples découvertes menant à des rebondissements étonnants.
Intrigue quand tu nous tiens !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
"Pourquoi ?" est LA question qui prend de l'ampleur tout au long de l'enquête. On est baladé de suspect en suspect et quand on se dit "ah ah ! J'avais trouvé !" Eh bien non ! Je n'avais rien trouvé du tout. Alors pour le coup, le bémol est là : la fin est si inattendue qu'elle aurait mérité un peu plus de développement à mon sens. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est bâclée mais elle est un peu rapide par rapport à toute la tension qui nous amène à elle.
C'est ce qui m'amène à cette note presque maximale
fantastique.
Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 11 août 2009
Serial thriller
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 6 juin 2009
Pas grand chose à voir, cependant, avec la future série des Harry Bosch : Le poète reste un (très) bon thriller mais depuis, Michael Connelly a très largement dépassé ce premier stade.
Le poète signe ses crimes d'un vers extrait des oeuvres d'Edgard Poe. Et apparemment ses doubles crimes : celui d'un enfant (on évoque les milieux pédophiles mais sans complaisance heureusement) et puis celui du flic qui était chargé de l'enquête et dont la mort est maquilllée en suicide.
[...] - S'il existe un seul meurtrier, qui est la véritable cible ? demandai-je, comme si je me parlais à moi-même. La première victime ou l'enquêteur ?
Le V reparut sur le front de Washington.
- Peut-être a-t-on affaire à un type qui veut tuer des flics. C'est ça son objectif. Alors, il se sert du premier meurtre - Smathers, Lofton - pour attirer sa proie. C'est-à-dire le flic.
Je regardai autour de moi. Le fait de prononcer ces paroles à voix haute, même si j'y pensais depuis que j'avais pris l'avion pour venir ici, provoqua en moi un frisson glacé.
- Effrayant, hein ? dit Washington.
- Oui. Terrifiant.
- Et vous savez pourquoi ? Parce que si tel est le cas, il y a forcément d'autres victimes. Chaque fois qu'un flic est supposé s'être suicidé, l'enquête est bouclée en quatrième vitesse. Toutes les polices ont hâte de liquider ce genre d'affaires. On ne se pose pas trop de questions.
Et ben nous, on s'en pose des questions, et tout au long du bouquin et jusqu'à la dernière page !
L'un de ces flics assassinés avait un frère journaliste : c'est lui qui lève le lièvre et s'accroche aux basques des agents du FBI (dont la fameuse Rachel) en quête du scoop de l'année.
C'est parti, on ne lâche plus ni l'enquête, ni le bouquin.
[...] Mon frère m'avait expliqué un jour sa théorie du seuil limite. Chaque flic, disait-il, possédait une limite, mais cette limite lui était inconnue jusqu'à ce qu'il l'atteigne. Sean parlait des cadavres. Il était persuadé qu'un flic ne pouvait en supporter qu'un certain nombre et que ce nombre variait en fonction de chacun. Certains atteignaient rapidement la limite. D'autres assistaient à vingt morts violentes sans même l'approcher. mais pour tout le monde, il y avait un seuil. Et quand celui-ci était atteint, c'était fini.
Bonne entrée en matière
Critique de Boboss (, Inscrit le 30 octobre 2008, 48 ans) - 20 avril 2009
L'une des références du polar
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 4 mars 2009
-rebondissements
-ambiance glauque
-personnage profond
-écriture exigeante
-fin géniale
Bon voilà tout ça n'est pas très littéraire, mais c'est court, rapide, et efficace
comme tout le monde
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 27 janvier 2008
Personnellement j'ai particulièrement aimé les passages avec Gladden : il en sort une duplicité intéressante. ! Gladden est un pervers mais n'est-il pas avant tout la victime de sa perversion ?
Quand à la chute sur le tueur de flic... chacun se positionnera comme il veut; moi ce genre de pirouette de dernière minute mais qu'on sent arriver depuis 100 pages m'agace... voire de la part de Connelly me déçoit.
Excellent Connelly
Critique de Anne-Hélène (, Inscrite le 5 janvier 2008, 56 ans) - 5 janvier 2008
(Il n'y a pas que les détectives et les meurtriers, il y a aussi Los Angeles dans les romans de Connelly. Un personnage à part entière de la plupart de ses oeuvres.)
Un bon roman policier
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 2 janvier 2008
C'est un livre très bien écrit avec un suspense qui va croissant et pas mal de rebondissement. Le seul défaut que je lui reproche c'est la fin, qui à mon goût n'est pas très bonne. Le fait d'annoncer une coupable, puis de "surprendre" le lecteur avec un rebondissement de dernière minute était très prévisible. En effet quand le narrateur soupçonne son ex-compagne, j'ai tout de suite pensé qu'il voulait m'entrainer sur une fausse piste, et la suite m'a confortée dans mes soupçons. Mais dans son ensemble ce roman est quand même très bon, bien ficelé, l'ambiance glauque est au rendez-vous, donc je le conseille aux amateurs...
incursion au FBI
Critique de Loustic (, Inscrite le 26 janvier 2006, 56 ans) - 12 janvier 2007
Connely nous plonge au sein des techniques d'investigation du FBI en ce qui concerne la traque des serial killers et en particulier celle d'un tueur d'enfants.
Tromperie, subterfuge pour camoufler un autre dessein encore plus inattendu ?
Souvent admis comme le meilleur Connely, j'adhère à cette hypothèse malgré que je n'en sois qu'au début de son oeuvre.
Quoi qu'il en soit, laissez-vous gagner par l'intrigue et attendez-vous à des rebondissements surprenants et ce jusqu'à la fin.
Très bon polar
Critique de Chrisk (, Inscrite le 4 juillet 2006, 69 ans) - 27 juillet 2006
Apparemment il s'est tiré une balle dans la bouche, et l'enquête conclut naturellement à un suicide.
Tout près de son corps, un message est trouvé :
" Hors de l'espace, hors du temps ".
En faisant des recherches, Jack découvre que ces mots sont tirés de poèmes d'Edgar Poe, et que d'autres cas de décès semblables à celui de son frère ont eu lieu en différents endroits du pays.
Et si ces suicides étaient en réalité des meurtres?
Le suspense est présent du début à la fin, et que dire des rebondissements...
Chasse au crime
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 21 juin 2006
Michael Connelly s'y entend pour faire naître les tensions et captiver l'intérêt du lecteur, c'est clair. "Le poète" ne déroge pas à la règle et de la première à la dernière page, jamais l'attention ne se relâche. Tout est impeccablement ficelé et Connelly a réussi à rendre le personnage central de Jack McEvoy assez ambigü, peu attachant mais au centre du récit, enquêteur maladroit dont le frère a été tué, ce qui lui vaut une indulgence certaine tant de la part du FBI que du lecteur.
Petit à petit les éléments se mettent en place et l'auteur ne laisse pas son lecteur de côté, nous suivons l'enquête en même temps que les personnages sur le papier, nous mettons tour à tour dans notre tête les éléments les uns à côté des autres. Nous devinons en même temps, voire parfois avant que ça n'apparaisse dans l'histoire, comme le fait que Gladden, le meurtrier, ne soit sans doute pas seul. De manière naturelle, mon raisonnement a été assez semblable à celui de Jack McEvoy en ce qui concerne sa nouvelle relation féminine, Rachel, sans l'effet de surprise ressenti par lui. La dernière révélation sur l'identité réelle du tueur de flic ne m'a pas étonnée, je l'attendais, la pressentais et pourtant, pas de déception de ma part devant la confirmation de mes soupçons. Parce que Connelly sait que les lecteurs sont capables de trouver eux-aussi la solution et que l'essentiel ne réside finalement plus là-dedans mais dans les motivations, qui constituent tout de même la toile d'araignée la plus importante à démêler dans toute l'histoire.
Un excellent polar, avec un rythme trépidant et un intérêt qui ne faiblit pas. Du tout bon Connelly!
Un polar sans faille
Critique de Sinon (Paris, Inscrit le 17 mars 2006, 49 ans) - 13 juin 2006
Bien que le rythme du récit aille crescendo, l'intrigue tarde un peu à se mettre en place. Aussi le "vrai" dénouement survient-il trop rapidement à mon goût. Le 1er rebondissement tombe de façon magistrale, le second est un petit peu plus difficile à avaler ; le tueur perdant un peu de sa superbe. Pour tout dire, j'ai trouvé les 50 dernières pages surréalistes par rapport au reste qui est excellent.
Quoi qu'il en soit, ce polar est une réussite incontestable.
Excellent
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 31 mai 2006
Une excellente intrigue
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 24 août 2005
Et lui que ressent-il à l'annonce du suicide de son frère jumeau ?
Déformation professionnelle, envie de comprendre le geste de son frère ou les deux à la fois ? Toujours est-il qu'il décide d'écrire un article sur ce drame personnel, laissant sa belle sœur et ses parents dans l'incompréhension la plus totale. Rassemblant petit à petit les éléments susceptibles d'interpréter le geste de son frère, il découvre des détails troublants. Son enquête va le mener au-delà de ses espoirs et de ses pires cauchemars.
L'auteur, sans pour autant manier le côté glauque à outrance, nous entraîne une fois de plus au-delà de la périphérie de la société à visage humain, un univers où règnent des forces destructrices qui assaillent la raison.
Les critiques précédentes promettaient un très bon polar et effectivement elles avaient raison. Une intrigue qui tient la route jusqu'aux dernières pages, le tout rehaussé par le récit, parfois déroutant, de la cavale meurtrière du pédophile.
UN FAN D'EDGAR ALLAN POE.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 3 mai 2005
Voici un roman fort bien mené, où la quête d'un homme recherchant la vérité, est agréablement contée. Le scénario, les personnages et les rebondissements délivrés subtilement, font de cette oeuvre une excellente lecture.
Fabuleux
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 7 janvier 2005
Son amourette n'est pas sans rappeler celle qu'entretenaient Wish et Bosch dans le premier Connelly, en tout cas ce livre est sans conteste l'un des tous meilleurs romans policiers de ces dernières années. Je reprocherai juste le dernier rebondissement à la toute fin qui est de trop...
Difficile de faire mieux.
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 30 novembre 2004
Ce livre ne se contente pas de nous donner un bon suspens, il va loin dans la nature humaine et dans la réflexion sans que le rythme de la lecture en soit brisé.
Je ne savais pas que ce roman avait gagné des prix, je l'ai lu il y a déjà quelques années, c'était une nouvelle parution à ce moment-là, et il est de ces livres qu'on oublie pas facilement. Il mérite bien ses prix.
Et toutes ses bonnes critiques d'ailleurs.
Rythme d'enfer
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 27 novembre 2004
Tout ce que j'aime. Dévoré !
Captivant
Critique de Marz (Aulnay sous bois, Inscrite le 1 juin 2004, 41 ans) - 22 octobre 2004
du tout bon !!
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 27 juillet 2004
Voici un excellent thriller, qui met bien en avant les aspects humains. Les pistes nous égarent avec subtilité, pour ma part, j'étais complètement à côté de la plaque. Quel plaisir de se faire bluffer avec finesse, les personnages sont hauts en couleur et il ne manque même pas les petites touches d'humour qui dédramatisent les situations tendues...
A lire !
Époustouflant
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 27 janvier 2004
On ne s'ennuie jamais, les oppositions entre le FBI, la police et les journalistes contribuent à soutenir cette intrigue captivante.
Un polar contemporain d'une efficacité redoutable.
Génial
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 8 août 2001
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