La salle des meurtres de Phyllis Dorothy James
( The murder room)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Huis-clos meurtrier
Revoici Adam Dalgiesh, le policier-poète londonien que P.D.James a déjà lancé dans plusieurs enquêtes dans des romans précédents.
Ici, nous entrons avec lui dans un musée un peu particulier, consacré par son fondateur fortuné, Max Dupayne, à la période de l'entre-deux guerres.
Clou du musée, la salle des meurtres expose photos et objets rappelant les affaires criminelles qui ont marqué l'époque.
Un crime particulièrement horrible a lieu dans le musée : Neville Dupayne, un des trois héritiers du fondateur est brûlé vif dans sa voiture, dans le garage du musée. Une première piste : Neville voulait la fermeture du musée, contre la volonté des deux autres héritiers.
Mais pour qui connaît l'auteur, ce serait bien trop simple! D'autres coupables potentiels sont sur les rangs, et l'on n'exclut pas non plus le maniaque qui chercherait à reproduire à l'identique les crimes décrits au musée!
P.D.James a l'art de distiller les informations , les éclairages nouveaux sur chaque personnage, amenant le lecteur à les soupçonner tour à tour.
Et au-delà de l'intrigue, menée de main de maître,P.D.James construit les portraits de ses personnages avec un souci de profondeu qui fait de ce policier un roman psychologique passionnant.
Les éditions
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La salle des meurtres [Texte imprimé], roman P. D. James trad. de l'anglais par Odile Demange
de James, Phyllis Dorothy Demange, Odile (Traducteur)
Fayard / Policiers Fayard.
ISBN : 9782213619927 ; 18,00 € ; 05/05/2004 ; 466 p. ; Broché
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Dans un musée
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 6 décembre 2006
Comme dans nombre de polars, et notamment ceux de P.D. James, il y a eu meurtre, au Musée Depayne, à Londres, un petit Musée consacré à l’entre-deux-guerres. Mais à la différence de nombre de polars, l’enquête n’est pas le but en soi du bouquin. Ou du moins n’en donne pas l’impression. Lire un polar de P.D. James, c’est avoir l’impression de faire la connaissance des protagonistes, de les cerner dans leur psychologie la plus intime, participer aux états d’âme de Dalgliesh et Kate, son assistante … Tout ceci à un rythme faussement indolent, en tout cas pas trépidant. Londres, la Tamise, des vieilles dames, des petites gens, des Lords, … Bien attachante cette salle des meurtres !
« La salle des Meurtres était une grande pièce, d’au moins neuf mètres de long, bien éclairée par trois lustres. Pourtant, Dalgliesh éprouva sur-le-champ une impression d’obscurité oppressante, malgré deux fenêtres donnant à l’est et une au sud. A droite de la cheminée richement ornée, une deuxième porte, ordinaire, était percée dans la paroi. Elle était de toute évidence fermée en permanence car il n’y avait ni bouton ni clenche à l’extérieur. »
On l’aura compris, P.D. James a le sens du détail et un style descriptif affûté !
formidable
Critique de Lecteur n°1 (, Inscrit le 10 juin 2005, 39 ans) - 26 décembre 2005
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