François, bouquiniste liégeois

Un récit basé sur des souvenirs d’enfance ou un roman ? Sans doute les deux (il faudrait le demander au principal intéressé). Les Liégeois(es), avides de lectures se souviendront sans doute du fameux bouquiniste de la rue St-Séverin des années ’70, ’80 et suivantes. François qu’il se prénommait. Sa boutique et lui étaient quelque peu particuliers. Certains ont poussé la porte de cet antre une seule fois et n’y sont jamais revenus. Ce qui n’est pas le cas pour Marc Pirlet qui est tombé sous le charme de tous ces livres accumulés dans un désordre à peine imaginable. Et puis, une amitié y est née. C’est cette amitié qu’il raconte dans ce livre. On la suit à la trace. Dans la seconde partie de ce roman (et même un peu avant), tout doucement, par petites touches, on entre subtilement dans une atmosphère « simenonienne » saisissante. A la toute fin, monsieur Pirlet est arrivé à me faire pleurer, môa, un Ardennais de souche (heureusement, il n’y avait personne pour me voir).
Le titre est déjà pris par une ancienne émission littéraire « Au bonheur des mots ».
Alors : « Oh ! bonheur des mots. »
Disponible dans les meilleures librairies dont « Pax » à Liège parmi le rayon consacré à la littérature belge.

Extraits :
- Si je devais compter mon âge en livres lus, Mathusalem serait un gamin à côté de moi.
- Albert Camus était orphelin de père, qui était mort en 14-18 après avoir reçu un éclat d’obus dans la tête. Il a été élevé par sa mère. Elle était sourde et ne savait ni lire ni écrire.

Je suis un fan des livres Marc Pirlet. Voici un lien :
https://critiqueslibres.com/i.php/vauteur/…

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  Une vocation

  
  Murmure des soirs
  ISBN : SANS000067489 ; 10/10/2023 ; 147 p.