Agnes Grey de Anne Brontë
( Agnes Grey)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Un classique méconnu
Agnes Grey est la cadette d'un couple de pasteur ayant épousé une femme de classe supérieure - qui par cette union a été déshéritée. Elle vit avec sa soeur Mary au presbytère d'une petite ville au coeur des landes anglaises. La famille se trouvant acculée par l'argent, Agnes décide de devenir gouvernante et part chez une famille qui mettra à rude épreuve sa confiance, sa foi et sa croyance en des préceptes élémentaires. Sa prochaine expérience lui fera côtoyer un univers légèrement différent mais pareillement similaire en gâteries, effronteries et mesquineries. Agnes fera vite l'apprentissage des rouages de la vie, auprès de la jeune Rosalie Murray, une jeune et ravissante intrigante, qui cherche à se parfaire dans le mariage. L'existence très ordinaire de cette gouvernante qui se décrit sans charme et sans attraits sera toutefois illuminée par le suffragant du pasteur de cette région éloignée de sa famille - Mr Weston. Toutefois la route pavée vers l'amour est diantrement chaotique !..
"Agnes Grey" rassemble donc tous les ingrédients délicieusement désuets de ces romans romantiques anglais, qui ont fait la gloire de Jane Austen et des soeurs Brontë. Anne, la moins connue des trois, signe un très pertinent roman avec "Agnes Grey" empreint d'une ironie mutine, d'une fraîcheur sans égale et d'un ton décalé qui fait plaisir à lire à l'heure actuelle. Plus jamais on ne lit ces accès de pudibonderie, de réserve, de tourmentes intérieures en proie aux feux de la passion ! Il fut un temps où les jeunes filles rosissaient de confusion, faisaient commerce avec des galants hommes et étaient "rongées par l'affliction, harcelées par l'inquiétude, ou durablement oppressées par des sentiments puissants" et se réfugiaient dans la poésie. Un temps où la littérature portait une lettre majuscule, où l'on encensait les sentiments purs, la nature et les vicissitudes de la condition féminine - qu'on soit pauvre ou riche, belle ou laide. Un très, très bon roman plein de raffinement !
Les éditions
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Agnès Grey [Texte imprimé] Anne Brontë trad. de l'anglais par Dominique Jean....
de Brontë, Anne Jean, Dominique (Traducteur)
Gallimard / Collection L'Imaginaire.
ISBN : 9782070762231 ; 8,50 € ; 07/11/2001 ; 298 p. ; Poche -
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Les critiques éclairs (11)
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Passion discrète
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 8 mai 2013
Je ne reviendrai pas sur l'histoire, mais Agnes a eu vraiment peu de chance d'être chargée d'éduquer ces enfants terribles ! Quel courage lui a-t-il fallu !
Quant à comparer les trois romans les plus connus des soeurs Brontë, cela me semble bien difficile...
Dans "Agnes Grey", on retrouve beaucoup moins de passion que dans les deux autres, l'approche d'Anne étant beaucoup plus retenue que celle de ses soeurs. On peut bien sûr le déplorer, mais cela ne m'a pas foncièrement déplu et j'ai attendu le dénouement de son histoire avec plaisir, sentant toutefois les tiraillements qu'éprouvait son coeur.
"Je conserve encore ces reliques de la douleur et de l’expérience passées, comme des colonnes érigées par le voyageur dans la vallée de la vie pour marquer quelque circonstance particulière. Les pas sont effacés maintenant ; la face du pays peut être changée, mais la colonne est toujours là, debout, pour me rappeler dans quel état étaient les choses lorsque je l’ai élevée. Si le lecteur est curieux de lire quelques-uns de ces épanchements, je puis lui en donner un spécimen. Tout faibles et languissants que ces vers puissent paraître, c’est pourtant dans un paroxysme de douleur qu’ils furent écrits.
Hélas ! ils m’ont ravi l’espérance si chère
Que mon esprit tendrement caressait ;
Ils m’ont pris, sans pitié de ma douleur amère,
Ta douce voix que mon cœur chérissait.
Je ne reverrai plus ton calme et doux visage,
Qui d’un éclat chaste à mes yeux brillait ;
Ils m’ont pris ton sourire, autre divin langage,
Qui par son charme aux cieux me transportait.
Eh bien ! qu’ils prennent donc tout ce qu’ils pourront prendre ;
Un vrai trésor toujours restera mien :
Mon cœur, un cœur qui t’aime et qui peut te comprendre ;
Un cœur qui sait tout ce que vaut le tien."
Moins expansive et plus pudique qu'Emily et Charlotte, sans doute, Anne nous offre un roman plein de fraîcheur. On y trouve moins de noirceur, si ce n'est dans le comportement des gens qui l'emploient et de leur progéniture.
Et son regard porté sur tout ce petit monde ne manque pas de nous présenter justement les défauts de chacun, ou les qualités, le cas échéant.
Résignation
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 28 octobre 2012
Et dans ce texte, Agnès Grey connait une forme de solitude encore plus accablante quand elle décide de devenir gouvernante pour alléger les charges de sa famille après les mauvaises affaires réalisées par son père. Elle doit instruire et éduquer trois petits monstres qui s’évertuent à lui rendre la vie impossible avec la complicité passive d’une mère hautaine et d’un père méprisant. L’expérience tourne rapidement court, une nouvelle tentative est faite avec des enfants plus grands qui ne sont guère plus disciplinés et pas plus attentifs. Elle réussit cependant à conserver son poste suffisamment longtemps pour pénétrer le monde de la petite noblesse terrienne anglaise dont elle dresse un portrait peu flatteur.
Le tableau de la petite noblesse agraire de l’Angleterre de la première moitié du XIX° siècle qu’elle peint montre l’éducation, l’instruction et le comportement de ces petits nobles qui ont conscience, jusqu’au plus profond de leur être, d’appartenir à une classe supérieure et dominante. Ils éprouvent un réel mépris à l’égard des gens du peuple qui travaillent pourtant pour leur compte. « Elles (les filles qu’elle était chargée d’éduquer) pensaient que, puisque ces paysans étaient pauvres et n’avaient reçu aucune éducation, ils étaient nécessairement stupides et bestiaux… »
Son texte reste cependant un peu trop manichéen : les bons pauvres sont toujours méprisés et maltraités par des mauvais riches, et moralisateur : la passion ne dévore pas les amoureux et les femmes sont souvent les victimes de maris, soupirants, galants et autres coureurs de jupons qui ne connaissent pas les vertus de la fidélité. La passion ne souffle jamais dans ce roman comme dans « Les hauts de Hurle-vent » ou dans « Jane Eyre », on y trouve plutôt une certaine forme d’acceptation voire de résignation. Les filles calculent mais jamais ne s’embrasent et parfois même désespère : « … s’il m’était interdit de me consacrer à son bonheur, interdit à jamais de goûter aux joies de l’amour, de connaître la bénédiction d’un amour partagé, alors la vie ne saurait être qu’un fardeau… »
Anne écrit remarquablement, sa prose, pleine de délicatesse, est d’une grande de élégance et d’une grande justesse, ses portraits sont finement dessinés et très expressifs même si ses personnages n’ont pas la puissance de ceux qui peuplent les romans des deux autres sœurs. Elle n’a pas inventé le roman féminin anglais, elle se situe cependant en amont d’une lignée de nombreuses romancières qui ont cette façon typiquement britannique de raconter des histoires d’amour qui ne peuvent se dérouler de ce côté-là du channel.
"Prose narrative la plus parfaite de la littérature anglaise"
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 28 octobre 2012
Tout d'abord, c'est une lecture très agréable car l'écriture est incroyablement nette, propre et fluide ; pas un accroc!
Tout d'abord, j'ai trouvé ce roman très descriptif au début (ce qui n'est pas étonnant, car on sent l'expérience d'Anne Brontë). Cela m'a fait penser un peu au début de Jane Eyre. Et puis je trouve que le rythme s’accélère quand Agnès Grey part chez les Murray.
D'autre part, Anne Brontë a un réel don pour décrire les personnages ; c'est un vrai délice de s'imaginer Monsieur Murray ou encore Mme Bloomfield qui pourtant ne sont pas très attachants... Un humour à l'anglaise qui permet de dépeindre ces caractères avec le plus grand sérieux (enfin en apparence...).
Ce qui me marque le plus dans mes lectures des soeurs Brontë, c'est le parallèle que l'on peut faire avec leur vie personnelle. Il me semble que la lecture de leur biographie est indispensable : je la lis et relis à chaque lecture et je passe également beaucoup de temps sur les préfaces (après lecture du livre ... je ne supporte pas que l'on me dévoile une part du livre avant sa lecture!). Entre nous, celle d'Isabelle Viéville Degeorges au début de l'édition de Archi Poche est un très bel hommage à Anne Brontë. Quand je lis Agnès Grey, je suis vraiment impressionnée par cette écriture intense reflet d'une vie beaucoup trop courte.
Le romancier Irlandais George Moore qualifiera Agnès Grey de "prose narrative la plus parfaite de la littérature anglaise"
Trop court ?
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 14 octobre 2012
Celle-ci est à vrai dire un modèle de vertu, d'empathie sincère et de générosité ; de sacrifice même à tel point que l'image de la sainte héroïne pure et auréolée n'est pas loin. S'agit-il d'un reproche ? Pas dans ce cas puisque l'auteur arrive à adjoindre une vraie force de caractère et un certain courage à la jeune fille, éloignant le risque d'un personnage effacé et sans intérêt.
Si les intrigues ne vont guère dans la profondeur et limitent le potentiel pourtant bien réel du personnage et de son contexte, le récit naviguant du conte au roman en permanence (Cendrillon ?), certains chapitres relèvent la barre à la hauteur des plus grands classiques (le passage où Nancy relate sa ferveur religieuse) et ne font qu'aviver les regrets du lecteur maintenant persuadé du talent d'Anne Brontë.
On lui reprochera donc ce manque évident d'ambition, non par plaisir de critiquer mais plutôt par déception de ne pas avoir eu droit à plus de pages et de profondeur sur un personnage attachant, incarnation d'une bonté que l'on ne peut qu'envier, d'un bon sens attirant ; ce manque d'ambition qui prend même des allures de manque de confiance quand l'auteur croit bon de préciser au lecteur qu'il n'ira pas plus loin, qu'il préfère garder les détails pour lui de peur de l'ennuyer... Un usage bien trop fréquent qui gâche un tant soit peu la narration.
Mais il faut lire Agnès Grey, car sous la forme simple et parfois maladroite d'un récit conventionnel se cache un personnage intéressant et de vrais moments de littérature classique avec le charme et les atours que cela induit, mais aussi le génie de retranscriptions pertinentes de divers caractères.
Quand on trouve une œuvre trop courte, c'est généralement bon signe !
Un jour, mon Prince viendra ...
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 7 octobre 2012
Fortement marquée par son expérience de gouvernante, elle décrit dans Agnès Grey la lourde responsabilité des parents dans le manque de rectitude morale chez les enfants de certaines familles riches et la difficultés du métier de gouvernante .
Fille aimée d'une famille à la condition modeste; Agnès reçoit néanmoins une solide éducation (son père est Pasteur et sa mère, une femme droite et volontaire)
Les soucis financiers de ses parents et son profond désir de se frotter au monde vont la pousser à épouser une carrière de gouvernante.
Deux expériences qui vont s'avérer moralement épuisantes tant la vulgarité, le manque d'éducation et la suffisance des enfants sont flagrantes.
L'auteur dresse un portrait sans fard de ces familles de l'aristocratie victorienne du XIX ème siècle, imbues de leur personne, de leur rang et méprisantes à l'encontre des autres classes sociales .
Un ouvrage plaisant à lire (style et la richesse du vocabulaire) mais qui peine à rattraper la fadeur de l'histoire.
Un "roman à l'eau de rose" ?
So old fashioned, so British !
Charme et désuétude
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 7 octobre 2012
Et pas facile de se faire respecter quand on n'est pas une « ladie ».
Je rejoins les réflexions de Myrco (j'avais d'ailleurs le même titre!), sur l'éducation des enfants dont les comportements, ainsi que ceux de leurs parents, rappellent avec stupéfaction ceux que nous rencontrons plus d'un siècle plus tard.
Si le début de ce court roman m'a vraiment semblé parler d'un « autre monde » par ses règles sociales, par le côté caricatural des personnages de la société anglaise, et par la recherche de son écriture, je fus surprise de me retrouver en accord avec certaines réflexions de l'héroïne étonnamment modernes:
« Le cœur humain est comme le caoutchouc: un faible effort l'allonge, un grand ne le rompt pas. Si un peu plus que rien peut le troubler, il ne faut guère moins que tout pour le briser."
"Nos compagnons habituels, on le sait, exercent une grande influence sur nos esprits et nos manières. Ceux dont les actions sont sans cesse devant nos yeux, dont les paroles résonnent toujours à nos oreilles, nous amènent inévitablement, même malgré nous, peu à peu, graduellement, imperceptiblement peut-être, à agir , à parler comme eux."
Je peux juste regretter que la lecture du texte « gratuit » sur une liseuse , nuise à la grande qualité du texte par de nombreux mots non traduits et une typographie peu respectée.
Les déboires d'une jeune gouvernante anglaise au coeur du XIXè siècle
Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 76 ans) - 7 octobre 2012
Quelle fraîcheur
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 7 octobre 2012
Cela peut paraître un peu caricatural et désuet, mais le livre et son message sont intemporels, la narration est fluide et l'intérêt (il y a quand même une intrigue amoureuse) ne faiblit jamais. Les descriptions de la campagne anglaise et des personnes sont un vrai régal. Bref, c'est vraiment une lecture qui m'a ravi.
J'ai lu le livre dans la belle édition l'Imaginaire de Gallimard et mon plaisir n'en a été que plus grand, à signaler la traduction qui m'a parue très bonne.
Entre modernité et romantisme désuet...
Critique de Myrco (village de l'Orne, Inscrite le 11 juin 2011, 75 ans) - 27 septembre 2012
La première moitié, dans laquelle Anne nous livre, au travers de son héroïne, son expérience personnelle de jeune gouvernante, m'a conquise, notamment par la modernité du propos. Comment ne pas établir de rapprochement avec les difficultés que rencontrent aujourd'hui nombre d'enseignants impuissants face à des enfants "élevés" comme des enfants-rois ou auxquels les parents n'ont transmis aucune valeur? Derrière la maturité et la justesse de ses réflexions pédagogiques, Anne/Agnès a parfois une manière de nous raconter sa galère qui ne laisse pas de nous faire sourire:
"
ses pieds et ses mains lui servaient d'arguments, et comme il était grand et fort pour son âge, sa manière de raisonner n'était pas sans inconvénients".
Mais avec l'entrée en scène du personnage de Weston, le roman bascule dans un schéma plus daté, plus convenu, auquel il avait échappé jusque là. Dès lors, l'aspect témoignage des conditions de vie d'une gouvernante dans l'Angleterre du XIXème, fort intéressant à mon sens, s'efface derrière la relation des tourments amoureux d'une jeune fille romantique et réservée comme il convenait à son époque.
Reste, sous la plume talentueuse et volontiers acerbe d'une jeune femme digne et fière, blessée dans son amour-propre par les pratiques méprisantes et vexatoires de ses employeurs, une peinture sans concession de certains milieux nantis de l'époque, bourgeoisie parvenue ou petite noblesse oisive, arrogants, mesquins, hypocrites, n'ayant d'autres "valeurs" que l'avoir et le paraître, entretenant avec leurs personnels des rapports de classe on ne peut plus marqués.
Autre atout pour le lecteur contemporain: un style concis, "limpide" et "élégant" (pour reprendre des termes utilisés ailleurs à propos de ce livre par Aaro-Benjamin, mais je n'ai pas trouvé plus adéquats) auquel un usage naturel de l'imparfait du subjonctif confère un charme désuet sans jamais altérer la fluidité de la lecture.
La délicatesse d'une jeune femme
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 26 septembre 2012
J'aime la façon dont Anne s'adresse au lecteur, en nous interpellant de la manière la plus polie et désuète qu'il soit. Qu'importe son style, il s'accorde parfaitement avec l'histoire qu'elle nous conte, celle d'une apprentie gouvernante aux manières parfaites pour l'époque. Elle tente de transmettre son éducation exemplaire auprès de jeunes gens issus de la bourgeoisie et donc d'un rang social plus élevé que le sien. Son quotidien est rempli par la compagnie et parfois l'enseignement qu'elle apporte à ses élèves, par ses rares lectures et promenades dans une campagne anglaise dont les descriptions ravissent. Son attitude n'est jamais condescendante vis-à-vis des autres personnes si différentes d'elles dans leurs moeurs et habitudes.
Les tournures de phrase semblent refléter à la perfection les pensées de cette jeune femme nous paraissant admirable humainement.
Une délicate et dynamique histoire qui encouragera sans doute à parcourir d'autres oeuvres des demoiselles Brontë .
Les gouvernantes ne sont pas toutes des Mary Poppins
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 25 septembre 2012
À travers les yeux de ce personnage d’une grande simplicité, Anne Brontë fait une rude critique de la bourgeoisie de l’époque, déconnectée des valeurs humaines de base. Contrairement à ses hôtes, Agnès n’a pas recours aux châtiments corporels. Elle s’indigne de la cruauté envers les animaux et elle traite les gens de toute classe avec respect et courtoisie. Certains diront peut-être qu’il s’agit d’un roman moralisateur? Mais cela ne m’a pas irrité outre mesure.
Par-dessus tout c’est l’écriture charmante que je retiens. Anne est la moins lue des sœurs Brontë. Cela n’enlève rien à son talent.
« …avec un petit coussin à ses pieds, placé là pour la commodité de son gentil ami le chat, qui y était couché mollement, sa longue queue encerclant ses pattes veloutées et les yeux demi-clos regardant le feu d’un air rêveur. »
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