Le mariage forcé de Molière
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Quelle folie de s'être allé promettre !
Ah ! Se marier, la belle chose, se fait à tout âge à qui l’ose. Ce n’est pas pour deux ou trois rides ou par crainte d’une perfide qu’il faut abroger ce projet, quoiqu’il soit idiot de nier que la quantité des premières entraîne souvent la dernière. Est-ce un plaisir d’être cocu qu’on aille s’avouer vaincu et qu’on porte le dos bien fier le même chapeau que le cerf ? Ferais-je bien de me marier pour connaître cette impiété ?
Ce n’est pas L’École des femmes, car le barbon est moins infâme et la femme plus terre à terre. Elle reconnaît la première que le mariage est d’intérêt car femme dans la société n’a aucun bien qui soit à elle fors dans le veuvage d’untel : il lui fallait un mari vieux, l’amour viendra en second lieu. Lui se montre plutôt lucide, si bien qu’à la fin il décide de renoncer à son projet. Mais une personne zélée le contraindra de n’en rien faire. L’habile tour fait par Molière qui montre la pression sociale, les envers du décor nuptial.
Mais ce qui m’a frappé surtout, c’est l’humour, son meilleur atout. C’est même une comédie pure qui par le rire vous capture, avec une histoire en post-it et de nombreux sketchs qui palpitent.
Les éditions
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Le mariage forcé [Texte imprimé], 1668 Molière édition présentée, annotée et commentée par Florence Renner,...
de Molière, Renner, Florence (Editeur scientifique)
Larousse / Petits classiques Larousse
ISBN : 9782035951342 ; 3,50 € ; 20/06/2018 ; 96 p. ; Broché
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