Pierre Le Pillouer l'imper à tordre

Palot mais pas alto Le Pillouer nous introduit dans ses annales sous couvert de "cabrioles sodomitees" de Rimbaud dans une prétendue saison en enfer. Il se veut d'Esope pilant, drôle mais nous enferme dans la citadelle d'un savoir dont la farce est pâteuse, grasse et où l'érotique est traité par dessus la jambe, selon une vieille croyance qui n'optimise en rien le plaisir du texte ou des lectrices et lecteurs sauf s'ils sont séduit par un exhibitionnisme d'effets et d'éjaculations en façade (à coup de reins beaux).

Preuve que celui qui se veut pourtant penseur impertinent reste un cupidon propre à marier Rimbaud à des mignardises de chez Picard. Pour Hortense il y aurait là bien des motifs de divorce pour peut qu'elle ait lu un tel laïus savant du savant non de Marseille de Charlot ville. Mais elle a peut-être eu l'honneur de de jamais demander sa main à l'éternel séducteur des logos irréductibles mais qu'il récupère pour enfer ses miels hop hé qu'il avale et suce comme un spaghetto.

Jean-Paul Gavard-Perret

• 

  Trouver Hortense [Texte imprimé], journal de lecture à la lettre des "Illuminations" Pierre Le Pillouër... frontispice de Bernard Pagès

  de Le Pillouër, Pierre Pagès, Bernard (Illustrateur)
  Virgile / Cahiers Ulysse fin de siècle
  ISBN : 9782908007701 ; 9,94 € ; 16/10/2008 ; 155 p. ; Broché

  Go Amazon