Le roman de la momie de Théophile Gautier
Le roman de la momie de Théophile Gautier
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
Critiqué par Chouxfleur11, le 6 novembre 2004
(Inscrite le 31 octobre 2004, 36 ans)
Critiqué par Chouxfleur11, le 6 novembre 2004
(Inscrite le 31 octobre 2004, 36 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (50 480ème position).
Visites : 8 731 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (50 480ème position).
Visites : 8 731 (depuis Novembre 2007)
Bof, bof
Ce livre est passionnant à un grand détail près: les descriptions. Je les trouve trop longues. En effet si on prend un chapitre de cinq pages, on peut le décomposer en 2 parties: 4 pages de description et 1 seule page d'action. A part ceci ce livre est magnifique l'histoire est passionnante mais ces long passages descriptifs gâchent tout....
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Les éditions
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Le roman de la momie [Texte imprimé] Théophile Gautier
de Gautier, Théophile
Librio / Librio (Paris).
ISBN : 9782277300816 ; 2,00 € ; 25/09/1995 ; 157 p. ; Poche -
Le Roman de la momie [Texte imprimé] Théophile Gautier
de Gautier, Théophile
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070334650 ; 5,00 € ; 21/03/1986 ; 314 p. ; Poche -
Le roman de la momie de Gautier, Théophile
de Gautier, Théophile
Gallimard / Folio classique
ISBN : 9782070377183 ; 01/03/1986 ; 314 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Triangle amoureux au temps des Pharaons !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 7 août 2021
Théophile Gautier (1811-1872) est un poète, romancier et critique d'art français.
"Le Roman de la momie" paraît en 1857 en feuilleton dans Le Moniteur universel, puis en volume en 1858 chez Hachette.
Dans la vallée du Biban-el-Molouk (Thèbes), Lord Evandale -jeune aventurier britannique- accompagné du Dr Rumphius -égyptologue de renom- se lance à la recherche d'un sarcophage intact.
Leur persévérance (et la chance) va être récompensée. Ils vont déterrer un sarcophage vieux de 35 siècles et ô surprise, c'est la momie d'une femme qui est révélée. Le Dr Rumphius va déchiffrer le papyrus mystérieux enfoui dans le sarcophage. Papyrus qui narre la vie de cette reine d'Egypte... "Le Roman de la momie" .
L'histoire d'un triangle amoureux.
Tahoser, jeune égyptienne, fille du grand prêtre Petamounoph, vit dans un palais doré. Elle est secrètement amoureuse de Poërie.
Ahmosis est le Pharaon tout puissant d'une Egypte dominatrice. Il est amoureux de Tahoser.
Poërie- intendant des biens de la couronne- est israélite et considéré comme un être misérable par les égyptiens. Il est amoureux de Ra'hel.
Seuls Poërie et Ra'hel vivent un amour réciproque. Pour les autres, la situation est plus compliquée.
Pouvoir et religions pourront-ils modifier la donne ?
Une lecture agréable, instructive, qui nous ramène 15 siècles avant JC. La toute puissance égyptienne, les 7 plaies d'Egypte.
La force du roman est les longues descriptions, pleines de couleurs , de senteurs et de visions majestueuses.
Un très agréable moment de lecture !
"Le Roman de la momie" paraît en 1857 en feuilleton dans Le Moniteur universel, puis en volume en 1858 chez Hachette.
Dans la vallée du Biban-el-Molouk (Thèbes), Lord Evandale -jeune aventurier britannique- accompagné du Dr Rumphius -égyptologue de renom- se lance à la recherche d'un sarcophage intact.
Leur persévérance (et la chance) va être récompensée. Ils vont déterrer un sarcophage vieux de 35 siècles et ô surprise, c'est la momie d'une femme qui est révélée. Le Dr Rumphius va déchiffrer le papyrus mystérieux enfoui dans le sarcophage. Papyrus qui narre la vie de cette reine d'Egypte... "Le Roman de la momie" .
L'histoire d'un triangle amoureux.
Tahoser, jeune égyptienne, fille du grand prêtre Petamounoph, vit dans un palais doré. Elle est secrètement amoureuse de Poërie.
Ahmosis est le Pharaon tout puissant d'une Egypte dominatrice. Il est amoureux de Tahoser.
Poërie- intendant des biens de la couronne- est israélite et considéré comme un être misérable par les égyptiens. Il est amoureux de Ra'hel.
Seuls Poërie et Ra'hel vivent un amour réciproque. Pour les autres, la situation est plus compliquée.
Pouvoir et religions pourront-ils modifier la donne ?
Une lecture agréable, instructive, qui nous ramène 15 siècles avant JC. La toute puissance égyptienne, les 7 plaies d'Egypte.
La force du roman est les longues descriptions, pleines de couleurs , de senteurs et de visions majestueuses.
Un très agréable moment de lecture !
Une passion lente et languide
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 8 avril 2020
Une princesse de l'Egypte ancienne tombe amoureuse d'un bel Hébreu, qu'elle compte coûte que coûte de suivre et d'épouser, alors qu'elle est courtisée par le Pharaon lui-même. Elle s'enfuit de son palais et se rend chez celui qui l'a séduit d'un seul regard. Punie de sa désertion, elle est contrainte à une retraite dans une modeste demeure en plein désert, et meurt peu après, enterrée dans une riche tombe voisine, que découvrent des Européens du XIXe, au début du récit, qui prennent connaissance de son histoire.
Cette belle histoire s'avère romantique à souhait, appuyée de grands et beaux sentiments. Elle est traitée de manière languide, par une étonnante lenteur et beaucoup de descriptions des lieux, comme si le temps qui passait suffisait à aggraver la tension entre les personnages, qui se parlent assez peu, et par une sorte de déclamation sentencieuse.
La trame générale m'est apparue intéressante, mais le traitement quelque peu lénifiant, manquant un tantinet de vigueur, ce qui peut faire perdre en attention la lectrice et le lecteur. C'est dommage, car ce livre reste assez beau, dans l'analyse de la naissance du sentiment amoureux, de la dignité, de l'orgueil et de la jalousie en cette matière.
Cette belle histoire s'avère romantique à souhait, appuyée de grands et beaux sentiments. Elle est traitée de manière languide, par une étonnante lenteur et beaucoup de descriptions des lieux, comme si le temps qui passait suffisait à aggraver la tension entre les personnages, qui se parlent assez peu, et par une sorte de déclamation sentencieuse.
La trame générale m'est apparue intéressante, mais le traitement quelque peu lénifiant, manquant un tantinet de vigueur, ce qui peut faire perdre en attention la lectrice et le lecteur. C'est dommage, car ce livre reste assez beau, dans l'analyse de la naissance du sentiment amoureux, de la dignité, de l'orgueil et de la jalousie en cette matière.
Osez Tahoser
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 26 octobre 2007
Un constat s’impose dès les premières pages: il y a beaucoup trop de descriptions. L’auteur s’amuse manifestement à étaler sa culture à propos de l’Egypte ancienne, et il faut reconnaître qu’à première vue il est bien documenté. Est-il cependant nécessaire de se faire expliquer les détails de chaque frise, de chaque bijou ou de chaque relique antique? A partir de la deuxième moitié du roman, les descriptions font progressivement place à l’action. Avec une fin pratiquement expédiée, c’est toute l’œuvre qui se trouve déséquilibrée.
Par ailleurs, précision n’est pas synonyme de subtilité. Théophile Gautier est le roi du superlatif. La perfection est la norme au niveau qualificatif comme l’est l’infini au niveau quantitatif. L’histoire suit un schéma caricatural et naïf, perdu quelque part entre l’évangile et le conte des mille et une nuits. La facilité avec laquelle est exhumée la sépulture pharaonique de Tahoser, par exemple, prête à sourire.
Ne perdons pas de vue que ce roman fête ses 150 ans et constitue un archétype logiquement éculé. Il n’est plus adapté au lectorat du 21ème siècle même si certains s’y retrouveront toujours, car Théophile Gautier demeure un virtuose de la plume. En conclusion, «Le roman de la momie» est un livre aux qualités indéniables mais désuètes à mes yeux, ce qui en fait une lecture dispensable.
Par ailleurs, précision n’est pas synonyme de subtilité. Théophile Gautier est le roi du superlatif. La perfection est la norme au niveau qualificatif comme l’est l’infini au niveau quantitatif. L’histoire suit un schéma caricatural et naïf, perdu quelque part entre l’évangile et le conte des mille et une nuits. La facilité avec laquelle est exhumée la sépulture pharaonique de Tahoser, par exemple, prête à sourire.
Ne perdons pas de vue que ce roman fête ses 150 ans et constitue un archétype logiquement éculé. Il n’est plus adapté au lectorat du 21ème siècle même si certains s’y retrouveront toujours, car Théophile Gautier demeure un virtuose de la plume. En conclusion, «Le roman de la momie» est un livre aux qualités indéniables mais désuètes à mes yeux, ce qui en fait une lecture dispensable.
Pas terrible c'est bien vrai
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 19 janvier 2007
Pas le genre de lecture que je vais refaire un jour, c'est certain. Même s'il fut un précurseur, je trouve cette histoire beaucoup trop timide pour parler de fantastique.
Faire patate!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 16 janvier 2007
Je viens de finir mon premier roman de Théophile Gautier.. et puis... et puis... pas impressionné, mais pas du tout. On me l'avait vanté comme un précurseur dans le domaine de la littérature fantastique et... pas du tout. Oui, il y a des éléments fantastiques, mais très peu... c'est tout d'abord une langoureuse et superficielle histoire d'amour entre la fille d'un grand prêtre... un hébreux qui ne l'aime pas... et un pharaon, qu'elle n'aime pas. Les éléments fantastiques sont le résultat d'une vision orientaliste (comme le dirait Edward Said), d'une Égypte dont tout le monde parle mais que personne ne connait vraiment. On ne peut pas vraiment le blâmer pour ça...
Vous voulez encore plus ringard? Une fin... qui, a défaut d'en avoir une originale, est une variation sur l'Exode de la bible. Le tout sans parler des cent premières pages qui sont inondées d'une série de descriptions qui engourdit, voire paralyse le récit...
Plusieurs romans contemporains valent pas mal mieux...
Vous voulez encore plus ringard? Une fin... qui, a défaut d'en avoir une originale, est une variation sur l'Exode de la bible. Le tout sans parler des cent premières pages qui sont inondées d'une série de descriptions qui engourdit, voire paralyse le récit...
Plusieurs romans contemporains valent pas mal mieux...
Un classique peu connu mais pourtant PRODIGIEUX !
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 9 août 2005
Théophile Gautier n’est pas très populaire. Et ceci en raison de ces longues descriptions minutieuses qui alourdissent ses romans. Pourtant, j’ai lu toute son œuvre (excepté « joyeusetés galantes ») et j’apprécie réellement cet auteur du XIXème siècle.
Gautier a d’abord été peintre, c’est pourquoi son vocabulaire est riche, rythmé, en quête de perfection absolu. En décrivant des personnages, une atmosphère, Gautier ou « le parfait magicien ès lettres françaises » comme le surnommait Baudelaire, brosse en réalité des tableaux où chaque mot, chaque adjectif correspondrait à un touche de peinture.
A vrai dire, j’ai relu « le roman de la momie » des dizaines de fois, et chaque fois je m’émerveille devant la pureté du style, l’authenticité des descriptions, le vocabulaire varié de Gauthier. A chaque fois, je souris devant les phrases espiègles de l’écrivain qui ne sont pas sans rappeler le roman délicieusement impudique de « Mademoiselle de Maupin ». A chaque relecture, je m’identifie à Tahoser, cette beauté égyptienne qui n’est pas épargnée par ce tyran qu’est l’amour. Et enfin, à chaque fois, je me laisse emporter par les dernières pages qui retrace la révolte des Hébreux face au despotisme du tout Puissant Pharaon.
Puisque l’histoire n’a pas été résumée ci-dessus, je vais en faire un bref récapitulatif. Dans la vallée de Bibal-el-Molouk, un jeune noble et un savant allemand découvrent la momie d’une magnifique jeune fille datant de plus de trois mille ans. A ses côtés, sur du papyrus, en hiéroglyphes, est résumée son histoire. La voici : Tahoser, ravissante égyptienne, est aimée du Pharaon. Mais son cœur ne bat en réalité que pour Poëri, jeune hébreu qui possède une terre. Pour se rapprocher de lui, elle se fait passer pour une servante. A ses côtés, Tahoser sombre dans une douce torpeur. Mais Moshé (Moise) fait son apparition et semble vouloir se rebeller contre les atrocités faites par le Pharaon…
Gauthier retrace avec fidélité l’histoire de Moise et des dix plaies d’Égypte, et nous emporte dans un tourbillon d’évènements prodigieux à nous couper le souffle. Jusqu’à la dernière phrase (la meilleure du roman selon moi !) vous serez happé par cette histoire lumineuse aux effluves du Nil et d’encens.
Gautier a d’abord été peintre, c’est pourquoi son vocabulaire est riche, rythmé, en quête de perfection absolu. En décrivant des personnages, une atmosphère, Gautier ou « le parfait magicien ès lettres françaises » comme le surnommait Baudelaire, brosse en réalité des tableaux où chaque mot, chaque adjectif correspondrait à un touche de peinture.
A vrai dire, j’ai relu « le roman de la momie » des dizaines de fois, et chaque fois je m’émerveille devant la pureté du style, l’authenticité des descriptions, le vocabulaire varié de Gauthier. A chaque fois, je souris devant les phrases espiègles de l’écrivain qui ne sont pas sans rappeler le roman délicieusement impudique de « Mademoiselle de Maupin ». A chaque relecture, je m’identifie à Tahoser, cette beauté égyptienne qui n’est pas épargnée par ce tyran qu’est l’amour. Et enfin, à chaque fois, je me laisse emporter par les dernières pages qui retrace la révolte des Hébreux face au despotisme du tout Puissant Pharaon.
Puisque l’histoire n’a pas été résumée ci-dessus, je vais en faire un bref récapitulatif. Dans la vallée de Bibal-el-Molouk, un jeune noble et un savant allemand découvrent la momie d’une magnifique jeune fille datant de plus de trois mille ans. A ses côtés, sur du papyrus, en hiéroglyphes, est résumée son histoire. La voici : Tahoser, ravissante égyptienne, est aimée du Pharaon. Mais son cœur ne bat en réalité que pour Poëri, jeune hébreu qui possède une terre. Pour se rapprocher de lui, elle se fait passer pour une servante. A ses côtés, Tahoser sombre dans une douce torpeur. Mais Moshé (Moise) fait son apparition et semble vouloir se rebeller contre les atrocités faites par le Pharaon…
Gauthier retrace avec fidélité l’histoire de Moise et des dix plaies d’Égypte, et nous emporte dans un tourbillon d’évènements prodigieux à nous couper le souffle. Jusqu’à la dernière phrase (la meilleure du roman selon moi !) vous serez happé par cette histoire lumineuse aux effluves du Nil et d’encens.
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