La passion des femmes de Sébastien Japrisot
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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magnifique
C'est d'abord un homme sur une plage, une blessure au ventre. Puis ce sont des femmes, très differentes, qui sont dépeintes à la Japrisot, avec une finesse et une pudeur incroyable; des femmes qui ont compté pour lui, qui l'ont aimé et qui le racontent, chacune avec leurs mots, et qui reconstituent peu à peu un puzzle savamment maitrisé, delicieusement embrouillé.
Ce livre c'est la poésie qui jaillit des mots simples, parfois crus de ces femmes, c'est du grand Japrisot, une image fugitive, celle de cet homme sur le point de mourir, dont on sait tout mais qui cependant nous echappe. Je ne vais pas m'étendre: j'ai adoré! Pour tout dire j'ai meme pleuré, pas vraiment de tristesse parce que ce n'est pas un livre fondamentalement triste, mais de ce je ne sais quoi qu'ont certains romans et qui font vibrer quelque chose en nous alors je n'ai plus rien d'autre à dire que: lisez-le!!!
Les éditions
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La Passion des femmes [Texte imprimé] Sébastien Japrisot
de Japrisot, Sébastien
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070380343 ; 4,76 € ; 23/06/1988 ; 470 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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Original
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 18 septembre 2007
J’ai aimé, mais par contre j’ai mis assez de temps avant de réellement embarquer dans l’histoire. En effet, l’auteur ne précise pas avant longtemps la raison de ces témoignages, ce qui m’a donné un effet «nouvelles»… C’est-à-dire que mon enthousiasme chutait chaque fois avec la fin d’une déclaration ! Ça reprend tout de même assez vite si on se donne la peine de lire un peu plus, mais il reste que ça brise le rythme et qu’il y a de quoi délaisser le roman pour quelques jours. Le fil conducteur de toutes ces histoires, le fameux homme, n’a donc pas été assez fort pour moi !
Ensuite, il m’a semblé que les témoignages n’étaient pas toujours égaux. Alors que j’ai dévoré ceux de Yoko et Marie-Martine, les histoires de Frou-Frou et Bélinda m’ont paru parfois traîner en longueur, et ainsi de suite.
Toutefois, quand le rythme de l’histoire s’accélère, que les témoignages se rapprochent et que les pièces du puzzle commencent à s’assembler, on embarque enfin et c’est ainsi que j’ai lu le dernier quart du livre à une vitesse incroyable par rapport au reste. Bref, c’est bien, mais ce n’est pas un incontournable… à mon avis bien sûr!
UN LIVRE... PASSIONANT
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 30 mars 2006
Au début du roman un homme erre seul sur une plage déserte, blessé au ventre par un coup de fusil, il va bientôt mourir, mais qui en est responsable?
Suivent huit témoignages de huit femmes différentes (en fait des récits rassemblés et parfois annotés par la dernière de ces femmes) qui à un moment où un autre ont croisé la vie de cet homme. Mais laquelle donc l'a tué? Une, toutes, aucune?
Ce n'est qu'à la fin qu'on apprend qu'en fait ces témoignages ont été rassemblés par l'avocate de cet homme chargé de le défendre car il est accusé d'un meurtre qu'il dit ne pas avoir commis.
Le livre devient passionant à la lecture de ces témoignages, si différents et pourtant tournant tous autour du même personnage.
La personnalité de ces huit femmes (beaucoup plus en fait puisque certaines n'appairaissent qu'au travers du récit des autres) est d'ailleurs pour beaucoup dans la beauté du livre.
On découvre ainsi tour à tour Emma, la jeune mariée, enlevée le jour même de ses noces et dans sa robe de mariée... mais beaucoup moins innocente qu'il n'y paraît...
Bélinda, la prostituée et ses récits hauts en couleur et en fantaisie.
Zozo l'autre prostituée au récits beaucoup plus terre à terre et apparament beaucoup plus proches de la réalité.
Caroline, la jeune veuve, directrice d'école, séquestrée dans sa propre demeure et beaucoup plus sensuelle qu'elle ne veut le faire croire.
Frou-Frou, la jeune manucure parisienne devenue une star de cinéma, grâce à sa plastique irréprochable.
Yoko, la japonaise impudique avec son langage très cru et très direct.
Toledo l'américaine séduite et puis abondonée en pleine jungle birmane.
Et enfin Marie-Martine, l'avocate ancienne fiancée du héros lors de leurs études et qui retombe dans ses bras dés qu'elle le revoit.
Huit portraits de femmes, huits portraits magnifiques...
Le fait de faire parler les personnages principaux un à un est aussi une très belle trouvaille, on peut ainsi approfondir la psychomogie de chacune des femmes, et cela rend la galerie de portraits passionante et très attachante.
Chaque femme parle de façon unique, selon son éducation, son milieu, son expérience de la vie... (ainsi la prostituée s'exprimant de façon dite "vulgaire" ou la japonaise, avec un langage simple (sujet, verbe complément) puisqu'elle n'a qu'une connaissance basique du français...
Un véritable tour de force de M. JAPRISOT car aucun des témoignages ne se ressemble ni dans le style, ni dans les mots utilisés.
On à vraiment l'impression de lire huit témoignages de femme différentes.
Si la fin du livre nous laisse un peu sur notre faim, et le langage utilisé est parfois un peu "cru", le livre se dévore littérealement et je ne peux qu'en conseiller la lecture au plus grand nombre. Vraiment un livre à lire!
Passionnel
Critique de Sandra78 (Maisons-laffite, Inscrite le 4 novembre 2005, 37 ans) - 4 novembre 2005
De quoi se dire que l'Amour et la Passion on encore de beaux jours devant eux.
La passion des femmes, c'est une galerie de portraits. Portraits de femmes toutes différentes mais toutes unies par les deux sentiments les plus forts qui soient: l'Amour et la Passion, magnifique, révélatrice... Destructrice...
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