La Blancheur de la baleine de Jean Frémon

La Blancheur de la baleine de Jean Frémon

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par JPGP, le 27 janvier 2023 (Inscrit le 10 décembre 2022, 77 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 337ème position).
Visites : 850 

Jean Frémon : marcher avec et à travers elles et eux

Jean Frémon est un poète et écrivain subtil. Il a fait ses preuves et ont se souvient encore de la belle revue qu'il publia pour et chez Maeght. Il retient ici ses rencontres avec les créateurs d'exception qui ont eu pour eux le courage er le talent comme Etel Adnan, Beckett, Hockney et dons l'ambition était d'atteindre un inaccessible. Si bien - et Frémon l'a compris - que parfois vivre un échec d'un oeuvre raté et à jeter nourrit une ambition plus grande encore.

Ces pages de ne quittent pas une fous commencées car tout un monde revit ou vit grâce à l'auteur toujours modeste, effacé mais dont l'écriture sait faire jaillir avec simplicités des anecdotes jamais futiles. Elle révèle au contraire la profondeur d'âme parfois blessée. Jean Frémon le souligne à peine. Juste ce qu'il faut pour faire comprendre ce que représente l'engagement existentiel que nécessite l'art et le littérature.
Ce livre est un délice d'intelligence, de découverte il permet entre autre de renouer des fils du temps avec Louise Bourgeois, Michel Leiris, Jacques Dupin (un de ses plus proches amis) et bien d'autres encore.

Jean-Paul Gavard-Perret

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Allusion métaphorique

7 étoiles

Critique de Colen8 (, Inscrite le 9 décembre 2014, 82 ans) - 10 septembre 2023

Au gré d’évocations, d’expositions, par bribes de souvenirs, la plume de l’écrivain devenu galeriste critique d’art rend hommage à ses rencontres amicales artistiques et littéraires. La période des trente glorieuses y est à l’honneur derrière les figures omniprésentes d’un Giacometti, d’un Picasso qui ont durablement marqué leurs contemporains aujourd’hui disparus pour la plupart d’entre eux, auxquels ce recueil de monographies est dédié.
La baleine blanche métaphorique – allusion à Moby Dick – est le combat violent du poète, sa difficulté extrême à exprimer un ressenti évanescent et sa principale raison d’être. Jean Frémon entretient ainsi la mémoire de femmes et d’hommes toujours chers à son cœur, non seulement des poètes, mais aussi des peintres, sculpteurs, écrivains, réalisateurs, dramaturges, photographes. Avec eux il déploie et fait revivre une riche période culturelle.

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