Deux fois n'est pas coutume de Janet Evanovich
( Two for the dough)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Flics et farces
Deuxième titre dans la série populaire des aventures de Stéphanie Plum, chasseuse de primes.
Cette fois-ci, elle est aux trousses d’un criminel en fuite qui trempe dans une arnaque nébuleuse impliquant un croque-mort. Il est difficile d’en ajouter car voilà le hic, l’intrigue policière est bien mince et agit plutôt à titre de prétexte pour soutenir les situations humoristiques.
Le personnage de Stéphanie est bien sympathique, avec son hamster de compagnie et ses maladresses. De même, pour les acteurs de support, une grand-mère dévergondée et un policier chaleureux. Mais les lacunes de l’histoire font en sorte que la sauce s’étire et le suspense s’essouffle, jusqu’à la chute sans surprise. De plus, le tout baigne dans les clichés.
Ceux qui au départ ne sont pas de grands amateurs de polars pourront peut-être être charmés par la légèreté et l’absurdité du récit. Pour ma part, outre quelques moments loufoques, je me suis ennuyé.
Les éditions
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Deux fois n'est pas coutume [Texte imprimé] Janet Evanovich [trad. par Philippe Loubat-Delranc]
de Evanovich, Janet Loubat-Delranc, Philippe (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266103534 ; 1,77 € ; 08/06/2000 ; 317 p. ; Poche
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Chasseuse de primes plus proche de Mr Bean que de l’inspecteur Harry !
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Stéphanie recherche Kenny Mancuso, un cousin de Joe Morelli. D’ailleurs, celui-ci colle aux basques de Stéphanie, prétendant que sa famille lui a demandé de le retrouver. Et quand Kenny envoie des morceaux de cadavres à Stéphanie, cela tourne à la mauvaise farce. En dehors de cette enquête, Stéphanie est chargée de retrouver 24 cercueils volés à une entreprise de pompes funèbres.
Cette enquête est celle qui met le mieux en valeur Mamie Mazur. Après tout, les pompes funèbres, c’est son domaine, à elle qui va au salon d’exposition funéraire comme d’autres au cinéma et qui épluche les rubriques nécrologiques comme d’autres les pages sportives. Et puis la mère de Stéphanie, qui au départ aurait mis Joe Morelli à la porte à coups de balai, finit par le considérer comme un gendre potentiel. Il y a aussi Ranger qui joue les mentor pour Stéphanie. J’ai souri en lisant la scène où ils déjeunent tous les trois ensemble, Stéphanie, Joe et Ranger. C’est prémonitoire de ce que devient la série à partie du tome 5. On retrouve aussi Lula, la prostituée que Stéphanie avait rencontré dans « La prime », qui maintenant fait du classement pour Vinnie et commence à accompagner Stéphanie dans ses expéditions et montre déjà qu’elle a du culot.
Après un départ en fanfare, l’enquête s’enlise un peu avant de trouver son rythme de croisière. Et Stéphanie se retrouve une nouvelle fois au volant de la « Baleine », la fameuse Buick, dont elle ne voit pas le bout du capot si bien qu’elle rentre dans les autres voitures chaque fois qu’elle veut se garer et même autrement :
« J’étais en train de farfouiller dans mon sac, en quête de mon permis de conduire, quand ma portière fut ouverte à toute volée et que je fus éjectée de mon siège par des mains qui n’étaient autre que celles de Joe Morelli. On se regarda un moment bouche bée, n’en croyant pas nos yeux.
-Non mais c’est pas vrai ! s’exclama Morelli. Je n’y crois pas ! A quoi tu passes ton temps ? A essayer d’imaginer comment me gâcher l’existence ?
-Tu te flattes.
-Tu as failli me tuer !
-Il ne faut pas exagérer. Ce n’était absolument pas dirigé contre toi. Je ne savais même pas que c’était ta voiture.
Si je l’avais su, j’aurais filé sans demander mon reste.
-De plus, repris-je, je te signale que je ne pousse pas des jérémiades par ce que tu m’as coupé la route. Je l’aurais coincé si tu n’avais pas été là.
Morelli se passa une main sur les yeux.
-J’aurais dû dire oui quand on m’a proposé de me muter dans un autre Etat. Je n’aurais jamais dû quitter la marine. »
Les enquêtes de Stéphanie peuvent être résumées de la même façon que le fait Joe : « Tu n’es pas très douée pour faire respecter la loi, mais tu as une veine de cocue et tu ne lâches pas plus une affaire qu’un pitt-bull son os. »
deux fois n'est pas coutume
Critique de Pinapi (, Inscrit le 9 février 2005, 71 ans) - 1 mars 2005
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