Le Grand Meaulnes de Alain-Fournier

Le Grand Meaulnes de Alain-Fournier

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par La gonzesse, le 13 mars 2001 (Servigny Lès Sainte Barbe, Inscrite le 13 mars 2001, 38 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 56 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 115ème position).
Visites : 20 014  (depuis Novembre 2007)

Super

Je voulais dire que c'était un super livre , tous les détails sont précisés avec une telle exactitude que l'on se croirait à l'instant de la lecture à l'endroit où l'histoire se passe.
Je ne connais pas d'autres livres d'Alain Fournier mais je ne sais pas s'il a réussi à écrire un autre roman aussi fabuleux que celui ci. L'histoire est parfaite autant celle de l'amitié que celle de l'amour.

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Alain-Fournier adolescent de jadis

9 étoiles

Critique de JPGP (, Inscrit le 10 décembre 2022, 77 ans) - 22 décembre 2022

Augustin, le héros du Grand Meaulnes s'oppose au statut classique d'un tel personnage. Il est gauche et est moins fascinant que d'autres présences de livre (Franz en particulier). Un tel roman de scolarité (et qui repose sur son calendrier) possède des moments merveilleux et une absence de causalité. D'où sa fascination par des générations de lecteurs vis à vis de l' "ange", éternel adolescent.

Alain-Fournier ne fait aucun portrait de ce (anti) héros orphelin de père : celui-là prend sa tête entre ses mains et devient une ombre, une effluve, un courant immobile qui habite mal son corps. Tout ce qu'on saura : crâne rasé il est glabre avant qu'une barbe pousse sur son visage osseux. Ce taiseux est quelque peu vampirisé par le narrateur et se sent insolite. Pour preuve il traverse l'épisode central de la fête (qui symbolise une sorte de fin de l'adolescence) comme un intrus dont la figuration est instable et hésitante mais toujours disponible à la rencontre.

L'adolescence de héros est rêvée d'autant que cette notion n'est à l'époque pas encore stabilisée. Nous sommes au début de sa reconnaissance qu'Alain-Fournier fait advenir - après Rimbaud. Entre rusticité, nostalgie et féerie Meaulnes perd, faute de mots, sa route. Et la clé est détenue par un personnage louche et que sa domination suggère. Existe là un nécessaire inaboutissement réglé par Augustin lui même. Son narrateur en devient le désenchanteur. Ce qui le rend plus attachant encore.

Jean-Paul Gavard-Perret.

le grand meaulnes

6 étoiles

Critique de HelloLivres (, Inscrit le 20 septembre 2020, 37 ans) - 11 octobre 2020

Selon quelques sources, Alain-Fournier situe l'action de son roman en Sologne, sa région natale. Il s'est inspiré du village d'Épineuil-le-Fleuriel à l'extrémité sud-est du Cher où l'on retrouve tous les lieux du cours supérieur de « Sainte Agathe ». le « pays perdu » et le domaine des Sablonnières se trouveraient probablement entre le Vieux-Nançay et La Chapelle-d'Angillon, lieu de naissance d'Alain-Fournier où, à la sortie nord du village, un hameau porte le nom des Sablonnières. Personnellement, je n'ai pas accroché à cette histoire. J'ai dû lire ce roman à l'école, imposé par un prof de français. Je l'ai relu durant le Covid. Même impression d'ennui !

inoubliable

7 étoiles

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 63 ans) - 18 juin 2020

Un très beau roman aux accents poétiques et oniriques. Dans la France surannée du siècle dernier, une histoire d’amour et d’amitié inoubliable.

A relire

8 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 18 mai 2020

On a dit beaucoup sur le grand Meaulnes, le reprendre plus 40 ans après sa première lecture est une expérience curieuse.
Comme j'ai aimé, le Meaulnes quand j'étais adolescent, quelle vénération pour sa noblesse, son sens de l'honneur, son aspect romanesque à l'état brut.
Mais le Meaulnes de 2020 a pris quelques rides, de l’embonpoint. Et à l'âge du bilan on se dit qu'il est plus un ange déchu qu'un homme et que les abandons successifs de Valentine et Yvonne semblent démontrer un rêveur inconstant et incapable d'assumer.
Alors le vrai héros, n'est il pas l'homme de l'ombre ? François Seurel, le timoré, l'éternel second. Celui qui était toujours là et qui finit l'histoire si seul !

De Marius à Alice !

6 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 58 ans) - 11 novembre 2017

Alain-Fournier ( 1886 – 1914) est un écrivain français, dont l’œuvre la plus célèbre est Le Grand Meaulnes.
Le Grand Meaulnes est son unique roman, publié en 1913.

Le jeune François SEUREL (fils d’instituteur) est le narrateur de l’histoire de son ami et comparse, Augustin MEAULNES.
C’est à Sainte-Agathe (Sologne) que leur amitié se forge et d’où l’aventure prend pied .
Le destin d’Augustin Meaulnes bascule pendant les 3 jours d’une fêtes « féerique » à laquelle il assiste par accident.
Au terme de ces 3 jours hors du temps, un goût irrésistible pour l’aventure s’empare de lui. Meaulnes voudra aussi retrouver la belle inconnue croisée lors d’une promenade et qui le hante désormais.
Il quitte Sainte-Agathe , en mission pour tenter de revivre une féerie évanouie.

Une œuvre singulière où se mêlent réalité, fantastique et secrets d’enfance.
Augustin Meaulnes comme le Marius de Pagnol pour qui l’aventure fantasmée est plus importante que l’Amour.
Une escapade dans le terrier du lapin d’Alice au pays des merveilles, un monde parallèle où se noie notre héros.

Un roman considéré comme un Classique, régulièrement visité dans les écoles.
Un bon moment de lecture mais qui ne restera pas un incontournable.

Un roman à part

7 étoiles

Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 40 ans) - 18 septembre 2017

Il est étonnant de voir que ce classique de la littérature divise à ce point. Bon je ne me suis pas amusé à lire les 50 critiques précédentes mais on passe souvent du 5 étoiles, qui pour moi correspond au chef d’œuvre absolu, au 0,5 étoile qui là symbolise le néant littéraire. Pour ma part cette lecture fut une agréable surprise. Pour un livre centenaire, il n’a que très peu vieilli tant l’atmosphère envoûtante qui l’imprègne fait mouche. Sans oublier la palette des sentiments qui y sont retranscrits : intemporelle. Alain Fournier possède une finesse d’écriture absolument bluffante. C’est simple, c’est juste.
L’histoire n’est peut être pas la plus extraordinaire et la plus haletante qu’il m’ait été donné de lire mais il se dégage un je ne sais quoi de particulier qui rend ce roman à part. Le grand Meaulnes est parfois assez envoûtant, parfois banal mais ce que l’on peut dire est qu’il s’agit d’un roman vraiment singulier.
A découvrir !

Le plaisir est toujours là

10 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 51 ans) - 2 janvier 2016

Je viens de relire pour la troisième fois ce roman. C'est un réel plaisir que de retrouver les personnages et les lieux chers à l'auteur. Cela doit être grisant de voir ces endroits en vrai, j'adorerais ce genre de pèlerinage littéraire! Tout est beau dans ce livre: l'écriture, les paysages, les descriptions, les sentiments. Je le relirai sûrement dans quelques années.

Alain-Fournier

10 étoiles

Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 2 octobre 2013

Pour répondre à la question de La Gonzesse (mais depuis 2001, peut-être l'a-t-elle déjà eue !?) : Alain-Fournier est le pseudonyme de Henri Alban-Fournier (1886 – 1914). Il a publié le Grand Meaulnes en 1913, un coup d'essai un coup de maître. Il n'a hélas pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit d'autre !
Enrôlé comme sous-lieutenant lors de la déclaration de guerre, il tombera au combat sur le front en septembre 1914. Son corps et ceux des hommes de son détachement ne seront retrouvés et identifiés qu'en 1991.

Ode à ...

10 étoiles

Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 25 juillet 2013

J'ai lu les critiques précédentes et je vois que cet ouvrage se trouve pour le moins controversé. Je l'ai lu pour la troisième fois afin de le critiquer ensuite ici et vous donner des impressions "à chaud".

Il faut dire que j'avais joué le grand jeu puisque j'ai même poussé le vice jusqu'à me rendre dans les environs proches des sites que l'on devine dans "Le Grand Meaulnes", bien qu'Alain-Fournier se soit amusé à brouiller les pistes. Et la magie a opéré, bien sûr, car cet ouvrage est une ode à l'enfance, à la nature, à la région, la poésie est omniprésente dans les descriptions de l'auteur.

C'est une ode à l'amitié, aussi, puis à l'amour, une ode au rêve, enfin à la vie, car cette histoire, bien que toute simple, est jalonnée d'espoir.

Bref, vous l'avez compris, j'aime "Le Grand Meaulnes"...

l'écriture du songe

10 étoiles

Critique de Mbhdn (, Inscrit le 11 octobre 2012, 45 ans) - 19 novembre 2012

UNIQUE, ENVOUTANT, MERVEILLEUX, ENCHANTEUR...
Un incontournable de la littérature française avec de la magie dedans.

Un livre réaliste

8 étoiles

Critique de Lucile. (, Inscrite le 6 novembre 2012, 25 ans) - 6 novembre 2012

Bonjour,
J'ai 14 ans et je lis ce livre pour le collège. Je trouve que c'est un très beau livre, très bien écrit. Il respecte vraiment ce qui se passait dans le temps ( 189.. ), " on s'y croit vraiment" .
L'amour et l'amitié sont très bien écrits.
Malgré ses 317 pages, c'est un livre assez facile à lire, personnellement, Si pendant une semaine vous le lisez une demi-heure par jour c'est bon.
Enfin bref, j'ai bien aimé, même si il y a mieux, ça reste quand même un classique écrit dans un bon français, il faut aimer ! :)

Bonne journée

Je comprends ceux qui n'aiment pas

8 étoiles

Critique de Camion (, Inscrite le 22 décembre 2011, 30 ans) - 22 décembre 2011

"Le Grand Meaulnes", je suis tombée dessus pour la première fois par hasard il y a quelques années dans la bibliothèque familiale. Avide de classiques, je pensai : "ouah, ça va être bien..." Hélas... assez rapidement, ce roman m'apparut terriblement lent, ennuyeux, difficile. Et je décrochai tout à fait dans le dernier tiers du récit de la fête, incapable de poursuivre. Ce livre traîna sur un meuble pendant des mois à la maison, comme un remords persistant, avant de retourner dormir dans l'étagère.

C'est avec la plus grande méfiance que je l'en tirai à nouveau à l'âge de dix-huit ans, il y a quelques semaines. Je n'eus même pas le courage de le recommencer depuis le début, je me contentai de lire la préface et d'ensuite retrouver vaguement la partie du roman où je l'avais délaissé.

À mon grand étonnement, la lecture me sembla beaucoup moins pénible que ce à quoi je m'attendais. Peut-être avais-je diabolisé mon souvenir du Grand Meaulnes au fil du temps, peut-être aussi que le fait de lire la préface (que j'avais précédemment zappée) avait modifié mon regard. En effet, le monsieur dont j'ai oublié le nom m'invitait à ne pas attaquer "Le Grand Meaulnes" comme un roman ordinaire. Il fallait, disait-il, se souvenir qu'Alain-Fournier avait été poète avant de devenir romancier. Apprécier son œuvre était apparemment comme apprécier une bière : ça nécessitait toute une initiation. Allons bon !

Je lus cette fois sans déplaisir, sans grand plaisir non plus, quoi que j'admirai beaucoup la fin. Puis je passai aux commentaires finaux de Daniel Leuweers (oui ! voilà ! c'est comme ça qu'il s'appelle !) qui excitèrent ma curiosité, ainsi que la biographie de l'auteur.

Je suis maintenant occupée à le relire, et c'est certainement avec un degré d'enthousiasme nettement plus élevé qu'au début.

D'autres relectures seront sans doute nécessaires pour dire si finalement je trouve ce roman extraordinaire ou non. Je ne me risquerai donc pas à faire une "vraie" critique de ce livre pour l'instant. Mais aux gens qui ont été déçus, je voudrais simplement dire ceci : relisez-le. Je crois que "Le Grand Meaulnes" fait partie de ces œuvres dont on ne maîtrise pas la matière du premier coup. Il faut le "mâchonner" longuement avant de juger. Voilà, merci de m'avoir lue...

A l'école du grand Meaulnes

9 étoiles

Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 54 ans) - 5 novembre 2011

« Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clé et la suite et la fin de cette aventure manquée. »


« Un homme qui a fait une fois un bond dans le Paradis, comment pourrait-il s'accommoder ensuite de la vie de tout le monde ? »

Les deux citations sont dans « le Grand Meaulnes »


Je vais encore parler du « Grand Meaulnes », ce livre qui m'a tellement marqué dans mon adolescence et encore maintenant. Un esprit chagrin, dans une cassette éditée à l'édification des brebis perdus comme moi, a prétendu un jour que les écrivains, les réalisateurs de films, les créateurs en général étaient des narcissiques chroniques et immatures souffrant du complexe de Peter Pan, des nostalgiques de l'enfance, loin des préjugés des adultes, de leur esprit de compétition, de normalisation. Bien sûr, comme d'autres avant lui, il croyait bon de rajouter qu'il n'y avait que peu de livres réellement utiles (comme si un livre devait avoir une utilité quelconque), seulement la Bible disait-il l'air exalté, et ses livres à lui dont il était l'auteur, bien sûr. Comme d'autres avant lui, il était victime de l'esprit de sérieux qui fait des ravages comme tout le monde le sait et que « la gravité est le bonheur des imbéciles » qui croient gagner le respect d'autrui en énonçant d'un air sage et posé quelques sottises bien senties. Précisons que cet homme si vertueux a été condamnée quelques années plus tard pour abus de biens sociaux avec l'argent de ses « disciples » qui ne lui en tiennent pas rigueur. Le bougre n'a pas entièrement tort, les écrivains, les créateurs en général, ont une grande nostalgie de leur enfance, de la perte des illusions.


Un jeune garçon voit débarquer un jour dans sa vie de petit écolier rural paisible et studieux, dans une minuscule école unique d'un village du Berry, un autre garçon, plus âgé, brillant et mystérieux qui semble cacher des secrets étranges et merveilleux, Augustin Meaulnes. Un soir, observant son nouveau camarade en cachette, il verra que celui-ci cache sous sa blouse un gilet rouge de dandy ou de personnage fantastique ? Aux lecteurs qui auraient l'esprit mal tourné, je précise de suite que l'on ne se trouve pas dans un roman de Montherlant tout en amitiés particulières comme dans « la ville dont le prince est un enfant », quoique lui aussi écrive très bien.


Le jeune garçon, François, découvre progressivement que Meaulnes n'a pas du tout les mêmes aspirations que ses camarades de classe, qu'il ne veut pas être comme les autres et que le savoir lui apporte plus que des connaissances que l'on engrange comme on rentre du foin ou comme on gave les oies. Les cancres, les ignares y sont ridicules, ces lourds écoliers aux visages enfantins derrière lesquels on distingue déjà ce qu'ils seront à l'âge adulte qui ne veulent surtout pas apprendre à réfléchir ou découvrir ce qui les entoure, et encore moins explorer les univers que leur ouvre la littérature.

Les livres c'est du verbiage sans intérêt diront les cuistres, c'est assommant comme de la pluie un dimanche après-midi dans une ville de province.


L'école de Meaulnes n'est pas une école de rêve, même si elle en a l'air maintenant. En effet, de nos jours, la culture n'est plus une valeur, ou un idéal, le savoir non plus, la culture dans son ensemble, de plus en plus réservée de toutes manières à quelques privilégiés qui favorisent de toutes façons le plus souvent l'épate-bourgeois. Meaulnes serait complètement perdu dans ce monde, tout comme François ou Yvonne de Galais tous en quête d'un peu plus de beauté dans ce monde si laid peuplé par une humanité si souvent pitoyable. Tout comme leur créateur, Alain-Fournier, fauché au début de la Première Guerre Mondiale. On peut imaginer qu'il ait lui aussi rejoint le château mystérieux au coeur de la forêt et participer aux fêtes magiques, un brin étranges, qui s'y déroulent. Les amateurs de psychanalyse diraient que la forêt c'est la vie selon Alain-Fournier ; terrifiante et magique (« Au passage les branches de groseilliers sauvages nous agrippaient par la manche. »), le château son idée de l'amour, d'une beauté sans pareil mais infranchissable.

On trouve dans le Cher la Forêt des Mille Poètes, une forêt de mille-deux-cent chênes plantée en 1994. Tous les cent arbres, une stèle triangulaire en marbre rend hommage à un poète disparu (Max Jacob, Alain-Fournier, entre autres). Je n'aime pas beaucoup ce genre de commémorations, ce n'est pas comme ça que leur oeuvre continuera à vivre, mais plutôt en lisant et en faisant lire leurs livres. Je ne suis pas certain qu'Alain-Fournier ait apprécié ce genre d'enterrement de première classe en grande pompe, lui qui était cet insatisfait qui voyait bien que le réel des grandes personnes est une illusion, qui ne savait pas être heureux comme il l'avoue à Jacques Rivière un jour : « Le bonheur est une chose terrible à supporter. Surtout lorsque ce bonheur n'est pas celui pourquoi on avait arrangé toute sa vie ». Très jeune, j'ai été saisi dans cette forêt dans laquelle Alain-Fournier est mort quelque part, on ne sait où, saisi par la brume, la vue des arbres tordus, noués comme par la douleur due à la bêtise humaine, à la haine, la lumière tellement particulière, le tout rappelant également les romans et contes de George Sand, surtout « la mare au diable ».

Un chef-d'œuvre légendaire

10 étoiles

Critique de Nowhereboy (Rennes, Inscrit le 7 décembre 2010, 45 ans) - 15 décembre 2010

"Alors ce fut un rêve, comme son rêve de jadis." Comment oublier l'histoire d'Augustin Meaulnes et d'Yvonne de Gallais, de Frantz et de Valentine, sa fiancée perdue ? Un roman ensorcelant, triste et beau, sur l'amitié, l'idéal d'un amour pur impossible à atteindre, la perte de l’innocence, les désillusions de l’âge adulte... A chaque fois, un bonheur de lecture...

Lu 5 ou 6, fois à différents âges, aucune lassitude...

10 étoiles

Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 53 ans) - 14 décembre 2010

C'est le seul livre que j'ai "besoin" de relire, tous les 4 ou, 5 ans, parce que j'en oublie toujours l'histoire (et il y en a bien une!), pour ne conserver que l'atmosphère onirique, vaporeuse et évanescente de ce roman où se mêlent rêve et réalité de manière sublime.
Rarement une ambiance particulière n'aura été aussi bien rendue.
La dernière fois que je l'ai lu, pour la énième fois, j'avais....35 ans, et l'adolescente que j'ai été était déjà bien loin, pour autant j'ai re-aimé ce livre, que je relirai encore, car décidément il me fait planer complètement.....
(J'ai lu aussi "Le diable au corps", que j'ai aimé, mais je ne vois pas le rapport avec l'histoire de Meaulnes)

Un classique au charme envoûtant

10 étoiles

Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 14 décembre 2010

Entre onirisme et aventure, réalisme et merveilleux, un roman mythique, baigné par la nostalgie de l'enfance perdue, sur la fin de l'adolescence et ses aspirations idéalistes, l'adieu poétique à un amour impossible dans un style enchanteur: "Et déjà je l’imaginais, la nuit, enveloppant sa fille dans un manteau, et partant avec elle pour de nouvelles aventures ".
Un livre magique...

lecture décevante

1 étoiles

Critique de Fabulan1968 (montpellier, Inscrit le 4 août 2010, 55 ans) - 14 décembre 2010

J'ai décidé de m'atteler à ce grand "chef d'oeuvre " de la littérature française qu'est le Grand Meaulnes. Et là...... rien , aucune émotion, rien. Quelle déception , le style, l'histoire , rien ne m'a plu.

Gnagnu

1 étoiles

Critique de UKR 1291 (, Inscrit le 11 octobre 2010, 27 ans) - 11 octobre 2010

Franchement, je ne comprends pas l'enthousiasme que suscite ce roman. Il est vrai que le style de l'auteur n'est pas mauvais, mais bon, comme on dit chez nous en Suisse romande, je trouve l'histoire vraiment gnagnue (à prononcer ñañu) et banale. Un bon concurrent aux somnifères.
Je rejoins l'opinion de Pétoman (mais avec un peu plus de diplomatie).

C'est le livre qui m'a le plus ennuyé avec "Notre Dame de Paris" !

Un classique !

8 étoiles

Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 60 ans) - 15 août 2010

Il faut être bien jeune ou bien révolté pour mettre 0 à ce livre (critique vue sur un site). Il est vrai que lire de force n'est pas la méthode idéale pour aimer un livre. Moi j'avais lu d'initiative cet ouvrage lorsque j'étais adolescent. Je l'ai relu à 45 ans. Un peu déçu certes, car j'étais resté sur mes impressions de jeunesse idéaliste, et finalement assez proche de celles de l'auteur. Mais tout de même, livre prenant et émotionnellement plein. Quand on pense aux tournures autobiographique du livre, avec cet esprit suranné et romantique limite naïf d'Alain Fournier, on ne peut qu'avoir une pensée triste pour lui, mort dans les tranchées à 28 ans, avec peut-être dans le coeur le regret d'un amour resté platonique.

Difficile d'aller au bout .....

2 étoiles

Critique de MrClint99 (, Inscrit le 5 décembre 2009, 45 ans) - 30 janvier 2010

J'ai pas accroché du tout !

Les quinze premières pages sont intéressantes mais ensuite ... c'est très confus, beaucoup d'anecdotes peu captivantes, bref j'ai perdu le fil... tourné les pages ... en attendant avec impatience la dernière... pour passer à autre chose...enfin.

Peut-être aurais-je apprécié ce livre lorsque j'étais enfant ou jeune adolescent. Je ne le saurai jamais...

Un vrai classique

8 étoiles

Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 51 ans) - 10 mai 2009

Découvrir un classique de la littérature en fouillant la bibliothèque de mon fils, voilà ce que je viens de faire en dévorant Le Grand Meaulnes. Quelle poésie, quelle passion, quelle histoire en ces quelques pages regroupées.

François Seurel est le narrateur de l’histoire tragique d’Augustin, Yvonne, Valentine et Frantz. Il est le témoin et l’acteur de cette fin du XIXème siècle où notre pays allait entrer dans la modernité et ce faisant tourner le dos à une histoire où le temps savait être pris comme il est et non comme on voudrait qu’il fût.

Histoires d’amour tragiques entrecroisées. Serments de fidélité et d’amitié que le sort s’amusera à transformer en serment mortel.

Une écriture classique qui parvient à rendre vivants des souvenirs que je ne peux avoir vécu et qui pourtant doivent être inscrits dans un patrimoine génétique commun tant ils me parurent si réels, si proches et si familiers.

Au XIXème entre 17 et 20 ans on ne sait plus quand se termine l’enfance et quand commence l’âge adulte. Aujourd’hui à voir notre jeunesse si brutalement projetée dans un monde qui n’est pas de son âge, on se raccroche à ces histoires… faire en sorte de les partager….

Le MUST de... l'ennui

2 étoiles

Critique de Law (Marseille, Inscrite le 17 janvier 2009, 30 ans) - 13 avril 2009

On m'avait beaucoup parlé de ce livre, que ce soit des profs de français ou mes parents. Devant l'enthousiasme général que semblait provoquer ce livre, je m'attelai, un été, à lire cette soi-disant merveille. Et là...RIEN! Aucune émotion, si ce n'est un profond ennui qui me pris et auquel je ne pus échapper jusqu'au dénouement final, qui fut pour moi une libération. Je pouvais enfin passer à autre chose!
Quelqu'un peut-il me révéler ENFIN l'interêt de ce roman? car de toute évidence, je suis passée à côté!

Apparemment deux points de vue

10 étoiles

Critique de Nikaya (, Inscrit le 14 janvier 2005, 46 ans) - 26 février 2009

Apparemment, ce livre suscite deux types de réaction: l'ennui ou l'émerveillement.
Il est certain que ce n'est pas un roman d'action et que, de nos jours, nous sommes habitués à ce qu'il y ait des rebondissements, de l'action, toutes les deux pages... Je me faisais la réflexion qu'il en va de même pour les dessins animés. Comparez "La Belle au Bois Dormant" et, disons, "Aladin", et vous constaterez que le rythme est fort différent !

Je me classe parmi les personnes qui ont apprécié le roman d'Alain Fournier. Je l'avais lu à l'école, comme quasiment tout le monde, et l'ai relu récemment pour voir si l'effet y était toujours... et bien oui! Ce que je trouve de quasiment unique dans ce roman, c'est la subtilité avec laquelle l'auteur joue autour de la frontière de l'irréel, du surnaturel. On croirait qu'une porte imaginaire est à peine entrouverte, laissant filtrer une lumière irréelle éclairant faiblement la réalité - et laissant rêver qu'il y a quelque chose au-delà des apparences.

Bref, j'ai été charmé par l'ambiance du roman, et aussi par une forme de mélancolie qui s'en dégage.

Un livre inclassable selon moi, car je n'ai jamais rien lu de similaire, et rien que pour ça, je lui attribue 5 étoiles, tant il est difficile aujourd'hui, dans le flot littéraire qui nous inonde, de trouver des auteurs qui se démarquent.

CHEF-D'OEUVRE?

3 étoiles

Critique de Septularisen (Luxembourg, Inscrit le 7 août 2004, 56 ans) - 3 août 2008

Désolé, mais je ne comprend pas...
Je ne comprends pas d'où vient la réputation de ce livre, qui le classe parmi les plus grands livres de la littérature française...
Je ne comprends pas pourquoi? au nom de quoi? Comment est-ce qu'on peut le classer parmi les livres qu'il faut lire? Qu'il faut avoir lu dans sa vie? Chef-d'oeuvre? Monument littéraire?...

Et puis quoi encore... Une histoire ridiculement banale, un récit lent et ennuyeux auquel on ne comprend pas grand chose, un style qui laisse à désirer, une fin sans suspens et très convenue : le personnage féminin principal ne pouvait que mourir dans d'atroces souffrances ...

Je me souviens l'avoir lu à l'étranger, pendant mes vacances d'été... et malheureusement je n'avais pas apporté d'autres livres que celui-là, sinon j'en aurais arrêté la lecture... j'ai eu l'impression d'avoir raté mes vacances... Depuis j'emporte toujours au moins deux livres avec moi, quand je pars à l'étranger...

Lent et ennuyant

2 étoiles

Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 14 mai 2008

je ne l'ai pas lu adolescente, j'ai voulu combler une lacune, mais je ne suis pas convaincue du tout. J'ai trouvé ce livre terriblement lent et ennuyant, il me semble que le texte a terriblement mal vieilli et je n'ai pas été du tout captée par le rêve, la poésie, le mystère cités par Jules par exemple.
Tant pis !

Joyau

10 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 29 mars 2008

Un joyau de la littérature, tout simplement. Il ne faut pas chercher plus loin, "Le Grand Meaulnes" est un de ces romans qui marquent à vie.

Ce n'est pas qu'un roman pour adolescent...

8 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 50 ans) - 3 mars 2008

Les critiques contrastées en témoigne : il faut être "accordé" à ce livre pour l'aimer. Je l'avais lu comme une figure imposée au lycée et n'en avait gardé aucun souvenir. Je l'ai rouvert quinze ou vingt ans après et la magie a opéré à plein.

Je n'ai pourtant plus l'age des héros et ne suis donc pas théoriquement dans la cible des lecteurs de ce récit d'une adolescence en Sologne entre féérie et réel.

Mais il n'y a pas que l'amitié, la quête du bonheur et d'absolu. Il y a aussi sur la fin les sentiments du grand Meaulnes devenu adulte, sa fidélité à ses rêves mais d'abord à ses promesses qui le pousse à renoncer au bonheur qui s'ouvre à lui.

roman au sortir de l'enfance

10 étoiles

Critique de Cafeine (, Inscrite le 12 juin 2007, 49 ans) - 21 janvier 2008

5 étoiles pour la délicieuse impression que me laisse le souvenir de cette lecture de jeunesse


j'ai lu ce livre à l'âge qu'ont les personnages au début du roman, jamais depuis, je n'ai pu... voulu... osé le réouvrir. Il me suit pourtant dans tous mes déménagements depuis 20 ans.
Une douce impression, un moment romanesque impossible à revivre, si je devais conseiller un livre à de jeunes adolescents ce serait celui là.

C'est le livre d'un moment de la vie aussi beau et mystérieux que fugace et évanescent, empreint de nostalgie.
Ici, rien n'est acquis, c'est le ton que donne le narrateur, puisqu'il parle d'un moment dès lors révolu, cette perte influe sur toute l'histoire, sur les sentiments du lecteur, pour ma part en tous les cas, un long cheminement dans l'acceptation de la perte.

Un roman qui fait écho à la vraie vie de l'auteur, dans une France aux portes de la guerre, dans le devoir à accomplir avant de pouvoir accepter le bonheur que Meaulnes ne fait qu'effleurer.

RON PFFF RON PFFF

1 étoiles

Critique de Zanaiide (, Inscrite le 6 juillet 2007, 39 ans) - 6 juillet 2007

L'histoire de 2 garçons si différents mais si proches qui découvrent l'amour auprès d'une jeune fille riche idéalisée, puis le temps passe , viennent les désillusions, les malentendus.

L'amour, l'adolescence...Bon ça avait l'air pas mal!!!

Et au final, un livre qui m'a ennuyé du début à la fin!!

J'ai trouvé ça lent ,naïf!
La seule magie de ce bouquin ? c'est d'être un excellent moyen pour trouver le sommeil.

L'enfance et le rêve

8 étoiles

Critique de Albireo (Issy-les-Moulineaux, Inscrit le 14 janvier 2006, 46 ans) - 19 mai 2007

Une histoire envoûtante, placée sous les signes de l’enfance et du merveilleux, de l’amour rêvé et des serments que se font les adolescents. J’ai particulièrement aimé la première partie sur la vie à l’école au village de Sainte-Agathe jusqu’au récit de la « fête étrange ». Si l’écriture peut sembler un peu désuète aujourd’hui, sa candeur et sa force d’évocation la rendent néanmoins très attachante. Pris d’un coup de foudre à 19 ans en apercevant une belle inconnue sur les trottoirs parisiens, Alain-Fournier souffrira toute sa vie de n’avoir pas pu la décider à vivre à ses côtés. Ce passage de sa vie, mêlé à des souvenirs d’enfance en Sologne lui fournira le thème du « grand Meaulnes » qu’il écrira à 27 ans, un an avant de mourir sous les balles allemandes de la Grande guerre.
Une belle citation de l’auteur : « Mon credo, en art et en littérature : l’enfance. Arriver à la rendre sans aucune puérilité, avec sa profondeur qui touche les mystères ».

La magie n'opère plus comme avant

6 étoiles

Critique de S.J (Brinay (18), Inscrite le 27 janvier 2006, 38 ans) - 22 mai 2006

Je l'ai découvert vers quinze-seize ans et ce fut une véritable aventure: aventure utopique et sentimentale.
Or, aujourd'hui j'ai l'impression que cette époque est en partie révolue, époque où je nageais plus à mon aise dans l'imaginaire.
Mais je refuse de m'avouer perdante...
Un adulte garde toujours un pied dans le terrain de son enfance...
C'est à cause de la vie que l'on mène qui fait que l'on ne rêve plus de la même façon (et c'est dommage)...
En effet, j'ai eu l'occasion de le ressentir face au grand Meaulnes lorsque je l'ai relu la deuxième fois; j'ai été très déçue: la magie n'opérait plus comme avant...
Mais cela n'en reste pas moins un grand roman.

Alors: le relire ou pas?
Je vais tout de même le relire afin de me rebâtir une solide opinion là-dessus.

Il nous a fait rêver et nous le refera encore si nous le relisons !!!

10 étoiles

Critique de Grained'écrivain (Strasbourg, Inscrite le 28 mars 2006, 32 ans) - 29 mars 2006

C'est tout simplement un GRAND roman, comme son écrivain.
Je remercie tout d'abord ma prof de français de m'avoir fait découvrir ce livre grâce à un extrait (si elle n'avait pas raconté la moitié de l'intrigue ^^ ça n'aurait pas été plus mal mais bon c'était quand même super !!!) dans son cours (ça m'a d'ailleurs réveillée parce que d'habitude.... zzzZZZZzzz lol), j'ai tout de suite eu envie de le lire ; rien que le titre.....

C'est tout d'abord très bien écrit, c'est un peu court mais on fait aller, pour ce qui est du personnage principal je dis chapeau, il est superbement réalisé, décrit et tout autour du livre il nous passionne j'aime bien aussi le fils de l'instit....

En tout cas, la période écrite, décrite, réécrite et redécrite qu'est l'adolescence est magnifiquement écrite et décrite dans ce livre, de génération en génération, entre la 4ème et la 1ère, ce livre est étudié, lu, emprunté et acheté par des centaines de centaines d'ados, qui plus tard le relisent (et pour ceux qui perdent tout, le rachètent ^^) et s'aperçoivent qu'il leur fait toujours le même effet, en trois mots :

GRANDIOSE
CHEF-D'OEUVRE
PASSIONNANT

On aimerais tellement qu'il ne finisse jamais, que l'histoire dure, dure et dure............... mais non, il est très (....trop.... :'( snifff) court et je crois bien que c'est SON SEUL DEFAUT !!!!

C'est son seul défaut, sauf bien sûr pour les gens qui le trouvent ennuyant, pour ceux-là, il n'y a plus rien à faire.....
^^

Clin d'oeil à ceux qui ont comparé ce chef-d'oeuvre à Madame Bovary, qui lui, il faut bien le reconnaître est plus ou moins soporifique...., j'espère pour vous ne jamais avoir à me croiser !!! ;-)

une grande sieste

3 étoiles

Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 27 août 2005

J'ai vu, j'ai lu... j'ai vaincu ! Mais c'était dur, j'avoue. J'ai bien aimé la préface et les commentaires de Daniel Lewers ainsi que l'épilogue. Le reste, c'est à dire le livre, j'ai pas accroché. Et pourtant, je n'ai entendu que des éloges autour de moi sur ce livre mystérieux et poétique. Peut-être qu'il faut vraiment rentrer dans le livre pour ressentir l'atmosphère féérique, et la poésie qui plane autour du roman. C'est ça le problème, du début à la fin je l'ai lu mais jamais je n'ai ressenti ce que les autres ont éprouvé. Peut-être que j'ai pas entièrement saisi ce livre. Peut-être que ce livre est trop niais et a mal vécu, comme je l'ai lu plus bas. Enfin bref, j'ai pas aimé et c'est tout. Je suis quand même allé jusqu'à la fin, au cas où c'était celle-ci qui faisait toute la beauté du roman. En vain. Par contre, je suis pas d'accord avec Céliadeldongo, si on a pas aimé, c'est pas forcément parce qu'on a perdu notre âme d'enfant, mais on a pas la même sensibilité, c'est tout.

Emouvant

9 étoiles

Critique de Giny (Casablanca, Inscrite le 26 avril 2005, 36 ans) - 3 mai 2005

J'avais lu ce livre à l'âge de 12 ans, et sincèrement, il ne m'avait pas fait grand effet... Je l'ai relu hier, et il m'a vraiment émue. J'ai trouvé le style d'Alain-Fournier, il est vrai un peu emprunté, et le début du livre est franchement ennuyant (les descriptions de la cour d'école pendant l'été, puis pendant l'hiver.... c'était vraiment superflu). En fait le roman commence à être intéressant seulement lorsqu'Augustin Meaulnes commence son récit, la rencontre avec Yvonne de Galais, et les noces ratées. Bon, c'est vrai que tout cela est un peu capillo-tracté, mais le caractère féerique de leur rencontre et de leurs retrouvailles compense largement le reste. Si le roman est en général un peu maladroitement et naïvement écrit, la fin est en revanche magnifiquement émouvante: la mort d'Yvonne dans les souffrances de l'enfantement et son courage face au départ de Meaulnes sont vraiment à retenir. En définitive, je comprends pourquoi ce livre a reçu le prix Goncourt: tout en simplicité et en maladresse, il va droit au coeur

Mon deuxième plus mauvais souvenir de littérature à l'école

2 étoiles

Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 25 mars 2005

Après l'ennuyeux Madame Bovary, ce fût au tour du grand Meaulne de m'ennuyer. Heureusement le résultat est quand même meilleur mais je n'accroche vraiment pas à cette histoire ni au style de l'auteur. Ce n'est pas mauvais en soi mais cela ne me passionne pas un instant.

grand souvenir!

10 étoiles

Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 5 décembre 2004

je garde un grand souvenir de ce livre,lu dans le cadre de l'école,au lycée
j'ai aimé cette ambiance étrange
il faudrait que je teste la relecture, voir s'il a toujours le même effet sur moi ... j'espère ...

???

3 étoiles

Critique de Artemis (, Inscrite le 30 novembre 2004, 38 ans) - 5 décembre 2004

Aaahhh! un fan club du "Grand Meaulnes"...

On m'en avait tellement parlé... Blablabla, en plus, ça s'passe à côté de chez moi? blablabla...

Mais ai-je lu le même livre????? Je me pose vraiment la question... Ne me suis-je pas trompée?

Je l'ai lu en 1ère, je crois, j'avais donc... 16 ans (c'était y'a pas si longtemps que ça...) Mais je n'ai pas aimé, je n'ai pas vu de poésie : j'ai lu ça, comme ça, parce que je l'avais commencé... J'ai pas non plus détesté, mais bref, pour moi, rien de transcendant... Super déçue quoi...
Un instant, je me suis dit que ce livre avait peut-être mal vieilli, mais a priori non puisque Pumpkins, Celiadeldongo et Berenice ont adoré... je sais pas, c'est comme ça...

Ne dit-on pas "les goûts et les couleurs ne se discutent pas!"

A ne lire qu'avec une âme d'enfant

8 étoiles

Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 37 ans) - 2 octobre 2004

C'est mon père qui m'avait offert ce livre au collège en me le recommandant chaudement ; et il était resté dans ma bibliothèque un an avant que je ne me décide - l'insistance de mon père devenant harcèlement - à le lire.
L'année dernière, c'est-à-dire 5 ans après l'avoir lu, j'insistais pour que mon copain d'alors, qui ne lisait jamais, le lise - Le Grand Meaulnes étant resté dans mon souvenir comme la genèse de ma passion pour la lecture ; et finalement, désirant retrouver la poésie, la magie que j'avais tant apprécié, qui m'avait ouvert un nouveau monde, je m'y replongeais moi aussi. Mais alors m'apparurent la naïveté, les maladresses, d'un Alain-Fournier pas encore sorti lui-même de l'enfance et pas encore libéré de l'influence des auteurs qu'il appréciait (à commencer par Maupassant) et dont on sentait la marque très forte.
Je regrettai alors de l'avoir relu, parce qu'à l'ancienne impression émerveillée que j'en avais eu se superpose désormais la vision froide, critique et terre-à-terre d'une lectrice qui ne veut plus se laisser aller à la simplicité et à la spontanéité enfantines.

Merveilleux !

10 étoiles

Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 26 août 2004

Ce roman est tout simplement merveilleux. Merveilleusement poétique, merveilleusement beau, merveilleusement lucide. J'adore le style d'Alain-Fournier. Ce livre m'a profondément ému.

Fantasmagorique!!!!!!!

10 étoiles

Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 35 ans) - 11 août 2004

Ce grand roman a la capacité de nous faire rire, vibrer, rêver ou encore pleurer dans un style très poétique et mystérieux teinté de candeur et confondant avec tact le rêve et la réalité!
Les personnages sont extrêmement attachants et émouvants de vérité. Par exemple, on ne peut qu'éprouver de la sympathie ou de la tendresse pour François qui est comme un ami qui s'épanche; ou bien pour Meaulnes, être singulier qui s'obstinera à retrouver par tous les moyens la femme de sa vie.
Dans les moments de bonheur enfantin, c'est une atmosphère presque fantasmagorique et empreinte au rêve qui émane de ces pages enchanteresses.
Dans les moments plus noirs, plus durs, c'est au contraire un vent froid de mélancolie et de tristesse amère qui assèche nos pauvres coeurs.
Bref! un grand grand ROMAN écrit rappellons-le par un jeune homme mort à la guerre à l'âge de 28 ans.
Je pense que ceux qui n'ont pas apprécié le livre ont tout simplement perdu leur âme d'enfant et c'est dommage!!

Vous avez dit "ennui"?

5 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 68 ans) - 9 avril 2003

Vais-je oser? M'y risqué-je? En tant que prof de français, ne suis-je pas soumis à un devoir de réserve envers cette Oeeûûûvrre qui fut imposée mainte et mainte fois à maint et maint potache sous prétexte d'absolue powézîe? Bah, allez, je me lance. Après tout, nous sommes entre nous. J'avoue avoir tenté de lire le Chef-d'Oeeûûûvrre à l'âge boutonneux des premiers émois. Si je me souviens bien ("Je me souviens du Grand Meaulnes..."), je ne suis pas parvenu à entrer dans le château enchanté. Je m'étais endormi avant. Ai-je à nouveau tenté l'expérience plus tard, à l'âge sirupeux des premières nostalgies? J'en ai bien l'impression, mais avec autant d'insuccès, me semble-t-il. Si bien que je crois n'avoir jamais achevé ce monument.
C'est grave, docteur?

Telle une époque révolue

8 étoiles

Critique de Pumpkins (, Inscrite le 17 novembre 2002, 54 ans) - 17 novembre 2002

Un beau (et grand) roman que le grand Meaulnes. L'histoire romancée d'un certain Alain Fournier !
Le rapport adolescence-âge adulte m'a beaucoup marqué. Tout le coté magique et mystérieux de l'enfance, les espérances (de revoir sa bien-aimée), cette impression d'invulnérabilité adolescente... . Puis, le recul de l'adulte face à sa vie passée, la 'belle époque', les regrets de l'adolescence. Avec toute la symbolique d'Alain-Fournier derrière, le grand Meaulnes DOIT être lu.

Quel ennui!

4 étoiles

Critique de Elvire (Wavre, Inscrite le 19 novembre 2001, 80 ans) - 22 juillet 2002

J'ai lu ce livre quand j'étais jeune et relu adulte par obligation. Il est tellement encensé! En fait, il m'a toujours ennuyé. Comme Pétoman, je trouve ces ados bien niais! Il me semble que je ne l'étais pas à leur âge. J'étais plutôt révoltée. Avec l'âge, je deviens romantique! Comme quoi, tout arrive. Jules aime "la femme" et pour le reprendre, moi je dis "quoi de plus agréable pour égayer la vie que l'homme", pas l'objet de consommation....... Par contre, beaucoup d'étoiles pour "Le diable au corps"

un voyage dans un autre monde

6 étoiles

Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 42 ans) - 21 juillet 2002

on a l'impression de quitter le monde pour entrer dans celui d'Alain-Fournier et de vivre comme dans un rêve cette "fête étrange", mais il faut retourner sur les traces de l'auteur et visiter l'école du Grand Meaulnes ainsi que le château de la fête

Le parfum de l'enfance

10 étoiles

Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 48 ans) - 20 décembre 2001

J'ai lu ce livre quand j'avais 15 ans environ, et si je n'ai plus en mémoire l'intrigue exacte, il me reste un souvenir plus ou moins flou et quelques "images".
J'ai surtout gardé en mémoire la sensation que j'avais éprouvé en le lisant, ce sentiment de nostalgie, l'impression pour quelques pages de revivre les moments de l'enfance et de replonger dans ce monde imaginaire que l'on oublie parfois.
C'est donc pour cela qu'il occupe une part très spéciale dans mon coeur et je ne peux que le conseiller.

Un souvenir plaisant tout de même...!

8 étoiles

Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 9 septembre 2001

Que de commentaires... :) Je n'avais même pas quinze ans lorsque j'ai lu ce livre; ce devait même être le premier roman "intéressant" que j'ai pu lire... Autre que ces Mary Higgins Clark et Virginia Andrews...
Il m'a laissé un très bon souvenir, celui de m'être baladée au gré des émotions du héros. Quant à le relire... Pourquoi pas? Tout en sachant effectivement que la déception risque d'être de la partie...
Un très beau roman tout de même, pour ceux et celles qui n'ont jamais totalement les pieds sur terre...

Bon!

8 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 10 juillet 2001

Finalement, vous m'avez tous convaincue, je ne relirai pas le Grand Meaulnes. J'ai peur maintenant d'être déçue... autant rester sur mon joyeux souvenir... et puis, il y a tant de livres à lire et à relire... mais j'espère avoir un fils ou une fille un jour et peut-être le relire avec lui (ou elle).
Voici encore une preuve que parler des livres avec d'autres amateurs aide à s'orienter...

Alain-Fournier ou Radiguet ?

6 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 53 ans) - 10 juillet 2001

Une fois n'est pas coutume... je rejoins pour ce cas-ci l'avis de Pétoman en ce sens que ce roman, qui est passé entre les mains de tous les adolescents "du monde" est un peu niais ! Bien sûr, un gars de 15 ans est niais et c'est en cela que ce roman nous touche quand même un peu (lorsqu'on a 15 ans), parce qu'il nous parle avec les mêmes mots, avec le même vocabulaire et avec les mêmes sentiments/sensations que nous... Cela dit, les temps changent et un mec de 15 ans aujourd'hui n'est certainement pas le même qu'un ado d'il y a quelques décennies. C'est pourquoi, on peut qualifier ce livre de niais ! Quant à Radiguet, ah, voilà autre chose ! Je dois les avoir lus plus ou moins à la même époque et le souvenir que Radiguet m'a laissé est celui d'une oeuvre beaucoup plus profonde, plus réfléchie, plus juste et certes moins niaise. Ce roman est plus actuel et... oui, il est à conseiller aux adolescents d'aujourd'hui...

Heh, oui, Sorcius...

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 10 juillet 2001

Je pousserais bien les "ados" à lire "Le Diable au corps" ! Et pourquoi pas ?... L'amour est vraiment ce qu'il y a de plus beau et cela a tous les âges... Pourquoi devoir attendre (avec çà qu'ils le font !...) ? Ce livre n'a strictement rien de pornographique et ne faisons pas comme le fiancé de Marthe qui lui interdisait de lire ce "vicieux" de Baudelaire, ou ce fou de Rimbaud !... Et puis, quoi de plus beau que la femme pour égayer le monde ? J'ai dit "la femme", pas un objet de consommation... Il en est pour confondre !
Amitiés

Oups!

8 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 9 juillet 2001

Hé, hé, Jules remet les pendules à l'heure: c'est vrai qu'il faut savoir se remémorer son enfance et son adolescence, mais peut-être certaines personnes en sont-elles encore trop proches, si pas par l'âge, du moins par la mentalité, pour pouvoir apprécier son pouvoir de réminiscence...
Il me semble aussi, Jules, que tu es un peu coquin sur ce coup, non? Est-ce aux ados que tu conseilles le Diable au corps? Mais ils ne vont pas s'en remettre, les pauvres...

Pas d'accord avec Petoman...

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 9 juillet 2001

Au risque de passer pour un couillon de romantique, à quatorze ans, j'ai trouvé ce livre très poétique, un peu mystérieux. C'est le souvenir que j'en ai, mais j'avoue que je ne penserais pas à le relire. Si à quatorze ans on n'est pas romantique, quand le sera-t-on ?... Je me souviens aussi de l'importance qu'avait l'amitié dans ce livre et, à cette époque celle-ci composait toute ma famille, et elle joue toujours un rôle énorme aujourd'hui dans ma vie.
Certainement pas "La petite maison dans la prairie" ! Un peu plus tard, j'ai préféré "Le Diable au corps" de Radiguet, mais c'est une autre histoire...

ouais ouais

5 étoiles

Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 48 ans) - 9 juillet 2001

tout le monde cause du grand meaulnes pourtant j'ai lu ce bouquin vers 15 ans et je l'ai trouvé déplorable. Un mec qui va dans un chateau pour voir une nana et tomber raide dingue d'elle au moins d'en faire une...pfff mais c'est risible quand même, c'est quoi? "la petite maison dans la prairie"???

Nostalgie

9 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 8 juillet 2001

Je n'ai pas grand chose à rajouter à la critique éclair de Jules. Bon, c'est vrai, je ne suis pas bien vieille encore, mais je suis sortie de cette période faite d'insouciance, de bonheurs simples, d'optimisme, de foi totale en la vie. Nos soucis, à l'adolescence, nous semblent sans fin, immenses, et nos douleurs sont les plus fortes du monde. Souvent, on croit mourir de souffrance, de déception, de colère, d'humiliation. Mais avec le recul, quelle belle période!
Un livre à lire et à relire à chaque tranche de vie. D'ailleurs, ça fait un bout de temps, il me faudrait le relire... Mais il y a tant de choses à relire. Et puis à lire aussi, évidemment.

Un livre pour des générations

9 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 17 mars 2001

Qui n'a pas lu ce livre vers quatorze ou quinze ans ? Il a nourri des générations !... Bien sûr il y a l'amour et l'amitié. Mais aussi le rêve, la poésie, le mystère. Ce que je n'avais pas pu saisir à l'âge où je l'ai lu, c'est la vitesse à laquelle cette période de la vie passe. C'est un livre de l'adolescence, de la période de la vie ou l'on a besoin d'absolu et pendant laquelle on croit que toute la vie sera comme cela. Belle, simple, parce que remplie de sentiments droits et justes. D'une façon différente, à cet âge j'ai aussi vibré avec Radiguet et "Le Diable au corps" ou "Le bal du comte d'Orgel".

Vivre le temps d'un livre

8 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 17 mars 2001

Alain Fournier a vécu le temps d'un livre, et s'en est allé tragiquement. Je trouve merveilleux de voir l'engouement qu'il suscite, génération après génération. C'est une oeuvre courte, mais de génie, et elle ne passera pas.

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