Le goût des oiseaux de Julia Wallis Martin

Le goût des oiseaux de Julia Wallis Martin
( The bird yard)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Aaro-Benjamin G., le 12 octobre 2004 (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 156ème position).
Visites : 3 502  (depuis Novembre 2007)

Un goût bizarre

Un roman policier psychologique? Pas vraiment. Il ne faut pas toujours se fier au 4ieme de couverture. L’auteur s’attaque au sujet des tueurs d’enfants, mais en réalité ne fait qu’effleurer la surface de cette pathologie complexe. L’intrigue est simple, un flic investigue la disparition d’un garçonnet alors que l’on vient de découvrir le cadavre d’un second, et un troisième se lie d’amitié avec le suspect principal, qui utilise une volière d’oiseaux exotiques pour amadouer ses jeunes victimes.

Contrairement à ce que l’on nous a habitué dans le genre, il n’y a rien de vraiment mystérieux dans cette histoire. Notre inspecteur souffre de beaucoup de laxisme dans son enquête. Tous les suspects et les indices sont à portée de main mais il tourne en rond et l’aide d’un psychologue de renom au milieu du récit, s’avère finalement, tout aussi inutile.

Malgré les lacunes de l’histoire comme telle, je dois dire qu’il y’a quelque chose de spécial dans ce roman, quelque chose de difficile à expliquer et d’envoûtant. L’ambiance peut-être ? Étrange et glauque, dans une ville de Manchester décrite de manière sinistre mais poétique. Une influence d’Hitchcock avec ‘Les Oiseaux’ ? À la fin, je dois avouer avoir dévoré chaque page. Je devrais être plus sévère dans ma note, la séduction joue de mauvais tours.

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Un goût bien fade

5 étoiles

Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 4 février 2006

Cette histoire policière contient les ingrédients habituels du genre. Le héros est bien sûr l’homme chargé de l’enquête, d’autant plus horrifié par cette affaire de meurtrier pédophile qu’il est lui-même père. Il sollicite pour son enquête les services d’un psychologue renommé, qui se voit obligé de revenir dans une ville chargée de souvenirs douloureux, et qui de ce fait ne s’avèrera pas d’un grand secours.
Le coupable désigné n’est bien sûr pas coupable, et il sera même au final une victime de l’assassin.

Bref, il y avait là à priori de quoi ravir les amateurs du genre. Et pourtant quelle déception ! Ce roman, qui s’annonce comme un thriller, n’en a que la dénomination.
On attend un suspense haletant, qui vous tiendrait en haleine jusqu’à la dernière page, et malheureusement il n’en est rien tant l’intrigue et poussive et le dénouement attendu puisque l’on connaît le coupable dès le départ.
Dommage, d’autant que l’on ne rencontre pas toujours cette qualité d’écriture dans les romans de ce genre.

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