La ligne de nage de Carine Chichereau, Julie Otsuka
(The Swimmers)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Glacial !
La narratrice décrit les nageurs qui fréquentent la même piscine qu’elle, une piscine pour se soigner l’âme et le corps. Pendant de longues pages, elle inventorie leurs différentes caractéristiques, leurs liens, etc. Jusqu’au jour où elle décèle une fissure dans le revêtement de la piscine. Cela devient une obsession. D’autres fissures finissent par apparaître à leur tour et la piscine est définitivement fermée. Fin de la première partie… rasoir !
Alice a fait partie des nageuses, mais elle entre à présent dans un centre médical pour patients ayant Alzheimer. Pendant de longues pages, l’auteur liste ce dont Alice se souvient et ce qu’elle a oublié. Cela permet au lecteur de mieux faire connaissance avec elle et de découvrir son histoire.
La maison médicalisée semble presque futuriste, mais fait peur. Pour avoir le droit d’être traité aimablement, il faut payer plus. Tout est tarifé et les plaintes se heurtent à une administration des plus procédurières pour être sûr qu’elles ne puissent aboutir. Tout est fait pour museler les patients, déjà abrutis de médicaments puis à court de mots. A nouveau, l’auteure liste les règles qui régissent le monde des patients. Ça fait froid dans le dos.
Je n’ai pas aimé l’histoire. C’est très froid !
Les éditions
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La ligne de nage [Texte imprimé]
de Otsuka, Julie Chichereau, Carine
Gallimard / Du monde entier
ISBN : 9782072958588 ; 19,00 € ; 01/09/2022 ; 176 p. ; Broché
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Pénible !
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 3 septembre 2023
Heureusement, après 80 pages, la piscine est fissurée, elle doit fermer. Après, c’est le cerveau d’une nageuse qui est fissuré, elle doit être enfermée.
La suite n’est pas aussi insipide que le début mais tout aussi barbante. La nageuse est atteinte d’Alzheimer et doit être hospitalisée dans un centre spécialisé. D’abord, on a droit à l’énumération de tous les règlements du centre, détaillés sur le ton ironique, à la limite de la mauvaise foi. Ensuite, l’auteur(e) s’adresse à « tu » pour raconter la vie, heure par heure, des pensionnaires et en particulier de l’ex-nageuse : « tu vas lui rendre visite, tu lui parles, elle ne comprend rien, tu lui demandes si elle a bien dormi, elle te dit qu’elle voudrait nager… etc, etc ».
Une seule ligne dans cette triste histoire m’a fait sourire : « tu dois savoir que dans cette institution, le personnel qui travaille sont des femmes ». Ça m’a raffermi dans ma conviction que toutes les femmes qui écrivent ont reçu le mot : elles doivent nous rappeler, dans tous leurs romans, que les hommes sont des nuls mais, Dieu merci, il y a les femmes…
Je me demande ce qui m’a poussé à terminer ce navet de première classe qui, paraît-il, a beaucoup de chance de remporter un des Grands Prix littéraires de l’année. J’ai gagné mon paradis… mais j’ai perdu mon temps !
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