Le rendez-vous de Justine Lévy
Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures
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Souvenirs
Louise a rendez-vous avec sa mère dans un café place de la Sorbonne. Le même café où vingt ans plus tôt ses parents se sont rencontrés. Mais sa mère tarde à venir et presque malgré elle Louise se souvient. Au fil des heures les bonheurs, les traumatismes, les peurs, les colères, les injustices viennent à la surface. C’est une très jeune femme qui regarde en arrière et nous parle de sa mère si différente et fantasque. Elle saute d’un souvenir léger et heureux à un moment violent et traumatisant comme une enfant jouant à la marelle et poussant le palet juste ce qu’il faut. Justine Lévy a une écriture alerte, rapide et dynamique. C’est une lecture agréable
Les éditions
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Le rendez-vous [Texte imprimé] Justine Lévy
de Lévy, Justine
Plon
ISBN : 9782259182652 ; 13,57 € ; 01/01/1995 ; 182 p. ; Broché -
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Les critiques éclairs (9)
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Un premier roman très introspectif
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 28 septembre 2015
Le pitch tient sur un timbre-poste, Louise a rendez-vous dans un café avec sa mère, Alice. Comme d’habitude, Alice est en retard, très en retard et toute cette attente va faire remonter chez Louise tous les souvenirs souvent douloureux liés à sa relation ou plutôt sa non-relation avec sa mère, car depuis le divorce de ses parents, Alice part à la dérive et se complaît dans des excès en tout genre : drogues, amants occasionnels, puis relations homosexuelles, vols, bref « une vie de bohème et de désordres ». Elle prend son rôle de mère, comme elle prend la vie, avec une réelle désinvolture, au point d’en oublier fréquemment sa fille.
Souvent touchant, ce premier roman a le mérite d’être relativement bien écrit, certaines formules font mouche : « Vois-tu, nos seuls moments de bonheur, il me semble que je les ai rêvés. Je les connais par cœur. » Les blessures affleurent lors des très nombreux flashbacks qui émaillent l’attente de Louise. C’est également une réflexion intéressante sur la difficulté des rapports mère-fille.
L'attente...
Critique de Ademo (Rennes, Inscrite le 27 juillet 2010, 44 ans) - 14 octobre 2012
Merci à Bolcho pour sa critique. Rien que pour ça, ça vaut le coup de faire un petit détour pour écrire la nôtre.
c'était justement bien
Critique de Sandrinette03 (, Inscrite le 21 septembre 2008, 50 ans) - 22 janvier 2009
Beaucoup plus mitigé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 17 janvier 2009
Un peu facile non ?...
Pas si léger
Critique de Deedoux (, Inscrite le 14 mars 2008, 39 ans) - 16 janvier 2009
Bien sûr ce n'est pas le livre du siècle mais sa lecture ne sert pas à rien...
Célèbres
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 24 octobre 2007
J'ai relevé au début du chapitre 16 une tournure qui fait d'un peuple ! C'était (à propos de sa nounou et pour expliquer qu'elle perdit son emploi) : « Elle ne fit pas long feu dans la profession ». Pour quelqu'un qui se la pète en donnant du « Formation et déplacement des concepts scientifiques chez Georges Canguilhem » quelques pages plus tôt, utiliser « faire long feu » à contresens et dans une phrase écrite au passé simple (ce qui vous donne des airs de langage écrit tout de même), ça fait mauvais genre.
Mais c'était un premier roman.
Il se lit sans efforts et rapidement : Justine Lévy nous y parle de sa bizarre maman et moi j'ai pensé à la mienne qui n'a jamais eu sa tronche sur une couverture de « Vogue ». Comme va la vie, hein ?
Tiens, à propos, si Marcelle Trucmuche, employée de banque, avait pondu la chose, vous croyez qu'elle aurait été publiée ?
agréable oui.....
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 3 décembre 2005
Vif et léger
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 mai 2005
C'est agréable à lire.
C'est grâce à ce livre que l'ai découvert l'exercice de l'oeuvre de Patrick Süskind, Le Parfum, dont le titre lui vaut un quiproquo avec une libraire à qui elle demande naïvement "Vous connaissez Le Parfum ?"
Une lecture agréable en effet
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 26 janvier 2005
Pauvre Louise, qui finalement a bien réussi à passer au dessus des traumatismes subis pendant son enfance, on la découvre jeune femme posée, sensée et mature, ce n'était pas évident d'évoluer aussi positivement dans un tel contexte.
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