Glaçant

Tout d’abord un mot sur l’auteur. Ancien de l’ULG, monsieur Mortehan a exercé différentes fonctions au service de l’Enseignement. Il habite dans une rue du quartier Sainte-Marguerite, celle-là même qui porte le nom de ce personnage qui, selon la légende, découvrit « une sorte de pierre noire et brillante », c’est assez dire : la houille. J-F Mortehan a signé plusieurs romans et ce recueil de cinq nouvelles.
La première, « L’examen », évoque les tribulations d’un enseignant, ce curieux métier qui remet en question, de façon permanente, la formation, l’apprentissage à la vie de nos « chères petites têtes blondes ».
La seconde, une confrontation entre un éditeur et un écrivain liégeois. Un traquenard palpitant qui se termine en enquête policière. (ndlr : elle a ma préférence).
« La vieille dame du train » qui n’est pas aussi « mamée » que le lecteur aurait pu le croire dans des premières lignes de ce récit glaçant…
« La carte magnétique », un cauchemar (assez obscur).
La cinquième raconte la visite d’un homme dans une maison qu’il a connue quarante ans plus tôt.
Dans une édition spéciale, numérotée de un à vingt, existe une sixième nouvelle intitulée « Mon petit doigt m’a dit ». On y découvre un personnage animé par trois passions : le tennis de table, la remise en forme d’anciennes voitures américaines et les cendriers publicitaires métalliques. Un récit détonnant et étonnant …
Un auteur n’apprécie guère être comparé à un autre écrivain. Cependant ici dans ces histoires - par ailleurs monsieur Mortehan ne s’en cache pas - on sent le souffle d’Edgar Poe, de Franz Kafka.

Message de la modération : Edition à compte d’auteur ou à compte d'éditeur "à souscriptions" (achat de livres par l’auteur)

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  Récits du temps menteur

  
  Dricot
  ISBN : SANS000063608 ; 01/01/2001 ; 245 p.