La fraternité comme ligne de vie

André Malraux semble avoir plusieurs vies, tant il a vécu des périodes dissemblables d'existence, entre l'étudiant et l'intellectuel engagés en Extrême Orient, l'anti-franquiste communiste et le baron du gaullisme. Une ligne de continuité émerge toutefois pour former une cohérence intellectuelle. Il s'est ainsi engagé contre l'humiliation des peuples et pour leur dignité, soit contre le colonialisme et le franquisme, pour puis contre le communisme. Et, entre tous ces éléments, existe un point commun, la recherche de la fraternité.
Cette notion sert de fil rouge à l'explication de ce qui a mû Malraux. Elle figure dans la devise de la République et n'est traduite que difficilement dans le langage juridique et les politiques publique, d'où une réflexion nécessaire pour lui donner corps, la lutte contre l'humiliation et pour la dignité des peuples lui donnant sens. Et ses oeuvres sont passées en revue, pour servir cette démonstration.
Ce petit ouvrage nous livre sa signification dans les aspects successifs de l'intervention publique du personnage. Il amène à réfléchir sur le sens de l'action, le rapport à autrui et l'unité d'une société. Il est intéressant et mérite d'être médité.

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  Malraux [Texte imprimé], apocalypse de la fraternité Jérôme Michel

  de Michel, Jérôme
  Michalon / Le Bien commun (Paris. 1996)
  ISBN : 9782841868261 ; 12,00 € ; 07/06/2018 ; 128 p. ; Broché

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