Les soldats de l'aube de Deon Meyer
(Orion / Dead at daybreak)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un peu lent
Une histoire un peu lente avec des "flash back" en parallèle.
Personnellement, je n'aime pas les histoire en parallèle en particulier, si cela ne fait pas avancer l'histoire. Dans ce cas-ci les petits "flash back", révèlent des détails sur la découverte de la sexualité du détective Zatopec ainsi que les dessous de sa première enquête.
Autre chose qui m'agace, c'est lorsque l'auteur inclut des menus détails tels que des titres d'albums de musique ou encore pire... des recettes. Lorsque je veux une recette de boeuf bourguignon, je consulte un livre de recettes!
J'ai lu ce livre, dans la même semaine que Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly... Tout un changement de rythme.
Heureusement, les 150 dernières pages sont captivantes.
Jean Boucher – www.magicien.biz
Les éditions
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Les soldats de l'aube [Texte imprimé], roman Deon Meyer trad. de l'anglais, Afrique du Sud, par Robert Pépin
de Meyer, Deon Pépin, Robert (Traducteur)
Seuil / Points (Paris)
ISBN : 9782020631242 ; 8,40 € ; 14/01/2004 ; 528 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Afrique du Sud et les séquelles de l’apartheid
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 21 décembre 2014
C’est ce que fait également Deon Meyer, en outre sur une société qui nous est peu connue ; la société sud-africaine, une société compliquée s’il en est, la sortie de l’apartheid se révélant évidemment d’une très grande complexité.
Donc, Deon Meyer et la société sud-africaine. Via un policier déchu (ça fourmille de policiers déchus dans les polars modernes, l’antithèse absolue des super – héros d’antan) Zatopek Van Heerden (Zet pour les intimes), qui passe la nuit en cellule de dégrisement quand on fait sa connaissance – quand on vous dit déchu !
Son ex-collègue va le sortir de là pour lui confier une mission aux relents de soufre. L’avocate, Hope Beneke, d’une toute fraîche veuve recherche un enquêteur de talent pour démêler un imbroglio concernant le testament de l’assassiné Johanes Jacobus Smit, torturé puis tué d’une balle dans la tête. Zet a une semaine pour mettre la main sur, ou identifier, le testament, sinon la veuve pourrait tout perdre. Deon Meyer a choisi de nous raconter cette enquête en l’entrelardant de confidences de Zet sur sa vie passée, nous permettant d’une part de comprendre pourquoi un officier de police brillant peut en arriver à cet état de déchéance mais d’autre part parce que ce passé ne sera pas sans rapport avec le dénouement. Rien à redire de l’enquête, c’est bien mené, cohérent et haletant. Les apartés sur la société sud-africaine sont éclairants.
Une lecture d’intérêt qui ne se résume pas à suivre une enquête. Deon Meyer a choisi d’incarner un homme complexe en matière de héros : rien à redire à cela. Quand même, on n’efface pas le passé d’un coup d’éponge et les séquelles de l’apartheid vont hanter encore longtemps l’Afrique du Sud …
Post-apartheid
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 3 janvier 2013
J'ai adoré celui-là.
Au fil des romans de Meyer, on retrouve des héros qu'on a rencontré dans ses autres livres, et ça, j'aime bien, ça nous fait bien rentrer dans l'univers de l'auteur.
Parfum Post-apartheid de l’Afrique du sud.
A lire, c'est culturel.
Imaginer l'Afrique du Sud...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 12 mai 2011
D'abord par la construction du récit parallèle entre la vie passée du héros, Zatopek van Heerden, et son enquête actuelle autour d'un fait divers atroce. Cela surprend d'abord, et peut même agacer, mais on l'accepte facilement, d'autant que rien n'est fait pour manipuler le lecteur.
Les personnages ensuite sont attachants et hauts en couleur, que ce soit la mère du héros, artiste peintre de renom, ou ses anciens collègues qui doivent s'adapter à la période post-apartheid. C'est d'ailleurs la musique que l'on entend tout au long du récit : que s'est-il passé pour tous avant et pendant la "transition" ? Comment vont-ils retrouver une raison de vivre ? Les livres de Coetzee, prix Nobel de littérature, sont bien plus sérieux pour aborder cette question, mais un (bon) polar peut aussi donner à réfléchir
On n'y croit pas.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 23 avril 2010
Désolé, mais je n'arrive pas à y croire, et dans ce cas le livre n'a plus d'intérêt. L'action où la maison occupée par les femmes et un seul homme, et où ils vont devoir faire face à quatre membres des forces spéciales, m'a fait abandonner ce livre car elle n'est pas réaliste.
Pour moi un roman policier doit rester crédible pour être intéressant. Ce n'est pas la cas ici, les scènes d'action étant surréalistes.
Belle découverte...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 8 janvier 2009
Si en plus on m'offre une qualité d'écriture, on m'introduit dans une culture que je connais à peine, que voilà d'opportunités dans un simple livre de poche!
J'ai beaucoup aimé cette lecture, j'ai trouvé le style des plus captivant, les deux sujets traités en parallèle, une formule originale, et surtout fort intéressante de par son contenu.
J'ai bien hâte de relire cet auteur...
Excellent
Critique de SB (, Inscrit le 4 janvier 2007, 60 ans) - 4 janvier 2007
J'avais déjà beaucoup aimé "Jusqu'au dernier" mais celui-ci est encore meilleur.
Grand prix de littérature policière 2003
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 24 juin 2005
sensibilité à fleur de peau
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 25 février 2005
Ce roman est touchant, il m'a fait découvrir la vie en Afrique du Sud qui m'était totalement inconnue et reste, indépendamment de tout cela, un bon thriller qui captive jusqu'aux dernières pages. Le charme du roman réside justement dans le fait qu'il s'attarde volontiers sur des détails qui n'apportent pas forcément d'éléments indispensables au suspense mais qui permettent de pouvoir profiter longuement de l'histoire. Il est toujours un peu frustrant d'arriver à la dernière page...
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