L'énigme du parc de Martha Grimes
( The stargazey)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (49 928ème position).
Visites : 5 960 (depuis Novembre 2007)
La femme au manteau de zibeline
Ce livre est une nouvelle enquête du commissaire Jury et de son ami Melrose Plant qui se déroule encore une fois dans une ambiance très british.
L'histoire est la suivante: alors qu'il se trouve dans un bus, un samedi soir à Londres, Jury est intrigué par une jolie femme blonde vêtue d'un manteau de zibeline et la suit jusqu'aux grilles du parc de Fulham Palace. Douze heures plus tard, on retrouve le cadavre d'une femme portant un manteau de zibeline dans ce même parc. Quand il se rend à la morgue, Jury constate que si la morte ressemble à la femme qu'il a suivie la veille, il s'agit pourtant bien de deux personnes différentes.
L'énigme du parc est bien écrit et l'intrigue est bien menée (même si j'ai découvert une partie de la solution bien avant la fin du roman). En fait, même si l'utilité de certains passages peut paraître discutable, on passe un bon moment, mais sans pour autant être totalement captivé.
Les éditions
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L'énigme du parc [Texte imprimé] Martha Grimes trad. par Alexis Champon
de Grimes, Martha Champon, Alexis (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266112918 ; 7,60 € ; 01/03/2002 ; 461 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Je n'ai pas accroché...
Critique de Pauvmec (, Inscrit le 19 décembre 2011, 73 ans) - 9 mai 2012
Je n'aime pas les romans ou l'action prime sur le reste mais ici c'est carrément l'inverse. L'accent n'est pas mis sur "l'énigme" ou sur l'enquête et on s'ennuie.
Bof... ce n'est que mon avis et il en faut pour tous les goûts.
Une découverte, pour moi...
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 11 mai 2009
Martha Grimes est une américaine, née à Pittsburgh et c’est assez surprenant de plonger, en sa compagnie dans une Angleterre qu’elle semble connaître à merveille. On nous dit qu’elle va souvent sur cette terre de perfide Albion, ce n’est pas surprenant quand on marche dans Londres à ses côtés, ou, plus exactement, en compagnie du commissaire Richard Jury…
D’ailleurs ce commissaire semble complètement désabusé, usé et mélancolique. Surtout ce samedi soir où on le retrouve seul dans un bus presque vide… Et voilà qu’une jeune femme le réveille, le surprend et lui donne envie de la suivre… Il mémorise sa silhouette, sa chevelure, son manteau… Mais il ne s’agira pas d’une soirée arrosée ou coquine. Il perd la femme, il rentre chez lui et doit tout oublier… jusqu’au moment où cette femme est retrouvée morte dans un parc. L’énigme est alors ouverte, la fameuse énigme du parc.
Là où les choses semblent se compliquer c’est que la femme morte n’est pas celle qui est sur la table de la morgue. Pourtant, il en est certain, il y avait bien une autre femme, une qui avait le même manteau, la même silhouette… Est-il fou ? Malade ? Témoin ou suspect d’un crime ? La police du quartier ne se fait pas trop de soucis. Jury doit se tromper. Il a bien suivi une femme, cette femme a été assassinée et ce n’est pas la première fois qu’un témoin confond, s’illusionne, se trompe… à moins que notre commissaire ne soit le coupable !
Pour celui qui découvre les enquêtes de ce commissaire Jury, il faut le reconnaître, c’est une énorme surprise que de découvrir que le plus gros du travail n’est pas réalisé par ce policier. En effet, il fait appel, très rapidement, à un de ses amis qui est, soyons précis, le véritable héros du roman, un certain Melrose Plant, une sorte de riche personnage, un noble qui s’ennuie en province et qui est tout heureux de venir donner un coup de main à son ami.
Si on oublie l’aspect strictement policier du roman, on peut signaler que les personnages, Melrose en particulier, se permettent des analyses assez fines sur l’art contemporain. Il faut dire que les cinq toiles blanches (ou presque) d’un certain Ralph Rees consacrées à la Neige sibérienne ont de quoi interpeller !
L’histoire est de bonne qualité, écrite dans un langage totalement adapté au genre et la traduction d’Alex Champon est plaisante à lire. Certes, il y a un peu trop de personnages, trop de digressions pour ceux qui aiment les romans d’action, mais pour ceux qui préfèrent les romans d’ambiance, vous serez servis.
Je garde un bon souvenir de cette première rencontre avec Martha Grimes et ses romans et j’espère pouvoir confirmer rapidement cette appréciation initiale.
Un choix à faire
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 24 juillet 2007
On entame le récit avec un Richard Jury désabusé, un brin déprimé, tombant sous le charme d'une inconnue qu'il suit de manière impulsive, ce qui ne lui ressemble guère. Le personnage est fragilisé, abandonne cette ligne rigoureuse qu'on lui connait dans d'autres histoires, ce n'est plus lui le héros.
Le héros, cette fois, serait plutôt Melrose Plant, occupant une bonne partie de l'espace (et tant mieux, c'est lui que je préfère!), déployant son humour féroce et sa grâce nonchalante d'aristocrate oisif et pas idiot.
Place à la psychologie donc au détriment de l'intrigue; ça pourrait être dommage si les personnages n'étaient pas aussi attachants, c'est certainement ce qui sauve le récit.
Il n'est pas simple, dans ce genre littéraire, de trouver le bon équilibre entre l'exploration intérieure des protagonistes et la juste dose de rebondissement et de suspense. Martha Grimes peine parfois à trouver le fil conducteur qui lui permettrait de parvenir à cette clé de répartition efficace; c'est le cas cette fois, mais ce n'est pas pour me déplaire, parce que j'apprécie particulièrement Plant et Jury et que ça me permet d'en profiter un peu mieux que dans d'autres enquêtes. Sur ce point, je trouve beaucoup de talent à l'auteur pour croquer des êtres de suite proches du lecteur comme le chat Cyril ou le sergent Wiggins.
Une fine équipe
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 19 décembre 2004
Par contre, je ne peux m'empêcher de souligner l'originalité des personnes secondaires. Ils sont exquis et tellement hauts en couleurs : de l'inspecteur hypocondriaque avec ses recettes de grand-mère au noble campagnard qui a renoncé à ses titres et vit dans une oisiveté totale (mon préféré) jusqu'à l'horrible tante de ce dernier, tous les autres personnages récurrents sont loufoques et attachants.
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