Cela ne vole pas si haut qu’on pourrait l’espérer

Après une adolescence de délinquance, et quelques années derrière les barreaux, l’inspecteur Melchor Marin décide de se refaire une vie.

Il effectue des études et devient policier car il est hanté par la recherche des assassins de sa mère, prostituée à Barcelone. et devient même un héros national en intervenant lors d’attentats islamistes sur la Rambla.

Durant ses années de prison, Melchor découvre aussi « Les Misérables”, qui devient son livre culte. Certains des personnages lui serviront presque de référence.

Après ses exploits, il doit quitter la capitale catalane et atterrit donc à Terra Alta où il devra enquêter sur le meurtre sordide d’un riche chef d’entreprise qui possédait à peu près tout ce qui se trouve dans cette région.

La manière dont sont amenés les éléments du récit est assez peu subtile et le lecteur n’a pas le sentiment de rester en haleine et de découvrir progressivement les évolutions d’une enquête. Par ailleurs, l’alternance entre deux époques marche assez bien au début, mais ce mode littéraire est assez mal exploité et s’étiole au fil du livre.

On est certes face à une écriture claire, nette et intelligente, mais qui manque de relief.

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  Terra Alta

  de Cercas, Javier Grujičić, Aleksandar (Traducteur) Louesdon, Karine (Traducteur)
  Actes Sud
  ISBN : 9782330150143 ; 22,50 € ; 05/05/2021 ; 320 p. ; Broché

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