Melmoth réconcilié de Honoré de Balzac
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Melmoth
Le caissier Castanier, au moment où il s'apprête à partir pour l'étranger avec une très grosse somme d'argent dérobée à sa banque, reçoit la visite de John Melmoth, le héros mythique du roman de Charles Robert Maturin, Melmoth ou l'homme errant, ayant reçu de Satan des pouvoirs illimités en échange de son salut éternel. Usant de ses dons surnaturels lors d'une seconde rencontre, celui-ci persuade Castanier que son forfait est découvert et que sa seule ressource est d'hériter des pouvoirs et de la malédiction attachés au pacte. Le caissier accepte et devient désormais capable de satisfaire tous ses désirs, mais il n'aspire plus qu'à la seule chose qui lui soit interdite : être auprès de Dieu pour l'éternité. La mort édifiante de Melmoth le convainc qu'il doit, à son tour, se débarrasser du pacte. Ce dernier, circulant parmi les habitués de la Bourse, se dévalue en passant de main en main et échoue dans celles d'un clerc de notaire que ses excès sexuels conduisent au tombeau.
Commentaire reproduit.
PERSONNAGES
– AQUILINA : appelée aussi Mme de La Garde ; courtisane reparaissant dans La Peau de chagrin et, plus discrètement, dans Une fille d'Eve.
– Charles CLAPARON : homme d'affaires et usurier, dont les activités sont surtout décrites dans César Birotteau.
– EUPHRASIE : autre courtisane, compagne de roman pour Aquilina.
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Les éditions
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Melmoth réconcilié
de Balzac, Honoré de
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ISBN : 9781721976423 ; 8,71 € ; 27/06/2018 ; 42 p. ; Broché
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Un pacte avec le diable
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 11 décembre 2024
Un homme, caissier de son état et ancien officier des armées napoléoniennes, commet un faux en écriture au préjudice de la banque qui l’emploie. Car il a besoin d’argent. La jeune grisette qu’il héberge chez lui, qu’il a sortie du ruisseau et qu’il aime, lui coûte toujours plus d’argent pour la satisfaire en vêtements, meubles, bijoux, places de théâtre, etc.
Mais John Melmoth, un homme étrange aux pouvoirs extraordinaires, lui montre les conséquences de son geste criminel (superbe scène de théâtre !). Pour s’en sortir, ce dernier lui propose un pacte diabolique, qui lui permettra d’acquérir lui aussi la toute-puissance et d’échapper définitivement à la justice. Se sentant acculé, ce dernier accepte. À quel prix ?
Une courte histoire aux accents méphistophéliques, basée sur l’idée que Satan cherche à ravir le plus d’âmes possibles à Dieu en proposant un pacte aux hommes et qui se transmet entre eux. Ce pacte maléfique passe ainsi d’âme en âme. Seulement, la fin n’est pas du tout convaincante, réduisant le pacte à une simple action qui se dévalue en passant d’une âme à l’autre jusqu’à qu’il ne vaut plus rien. Bref, on a vu mieux comme résolution finale d’un pacte faustien.
Pas la meilleure nouvelle de Balzac, mais j’ai bien aimé la scène du théâtre, qui a bien effrayé notre pauvre caissier !
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