Big Fish de Daniel Wallace
( Big Fish : a novel of mythic proportions)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Une aventure plus belle que la vie elle-même...
"Imaginez un père extraordinaire; imaginez des histoires à dormir debout qu'il vous ramène des quatre coins du monde, imaginez un héros mythique dont les berceuses sont autant d'épopées; imaginez un homme incapable de rester sérieux pendant plus de quelques secondes; et puis, à l'heure de son dernier voyage,soudain, vous ne savez plus trop lequel de vous deux joue à faire l'enfant..."
C'est une aventure merveilleuse truffée de petite histoires, de rêves, mais aussi d'une réalité qui grandit au fil des pages.
En le refermant,on a envie de le ré-ouvrir et de le recommencer pour y voir toutes les allusions tous les petits mots que l'on a pas pu voir avant et qui donne toute la sensibilité et la beauté du texte.
Au-delà du conte merveilleux, c'est surtout l'histoire d'un fils qui tente de comprendre le père qu'il a si peu vu...
Les éditions
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Big Fish [Texte imprimé], roman aux proportions mythiques Daniel Wallace trad. de l'anglais... par Laurent Bury
de Wallace, Daniel Bury, Laurent (Traducteur)
Éd. Autrement / Littératures (Paris. 1993)
ISBN : 9782746704473 ; 5,54 € ; 17/01/2008 ; 150 p. ; Broché
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Mon père, cet inconnu
Critique de Clarabel (, Inscrite le 25 février 2004, 48 ans) - 2 mars 2005
Impossible de ne pas repenser au film de Tim Burton en lisant le roman de Daniel Wallace ! Impossible, vraiment ! Autant le film est féérique, enchanteur, fantasmagorique, autant le livre est plus terre-à-terre, réaliste et amer. Oui ! Il y a très peu de ressemblances entre l'histoire d'Edward Bloom façonnée par Tim Burton et celle de base narrée par Daniel Wallace, sous la plume de William Bloom, fils de.
Là encore, un père se meurt et un fils tente de comprendre le mystère de ce père. En de brefs chapitres, la biographie d'Edward le Fantastique se profile : une naissance extraordinaire, une enfance émerveillée et des envies en Grand, Edward quitte son Alabama natal et son village d'Ashland pour voir du pays. Cet homme aime le mouvement, sera toute sa vie malheureux d'être sédentaire. Il rencontrera son épouse, Sandra Kay Templeton, mais aussi la femme de sa vie, Jenny Hill.
Car là où Tim Burton n'hésitait pas à polir la destinée d'Edward Bloom, de la paraître idyllique et fanfaronne, Daniel Wallace trace une existence où les déceptions flirtent avec l'amertume, où le bonheur d'une vie ne rime pas forcément avec l'amour unique et absolu.
Donc si l'on se base sur l'envie de lire une histoire aussi imaginative et jouissive que le film "Big Fish", on se trouve berné ! Le roman de Daniel Wallace, s'exilant de toutes images du film, est l'histoire d'un homme extraordinaire, qui n'a jamais voulu se prendre au sérieux, qui s'est ingénié d'être immortel, et ce, par le biais d'histoires légendaires et de blagues qui font le tour de la planète en faisant s'esclaffer une ribambelle d'amis, d'inconnus, etc... C'est une relation entre un père et un fils, lequel tente de percer le mystère de ce père, cet inconnu, désormais mourant et qui se refuse de livrer la clef de tous ses secrets.
Un roman beau, tout de même, mais triste et qui déforme de bien belles images d'un film féérique (ah! un champ entier de jonquilles !...).
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