L’anomalie de Hervé Le Tellier
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : (14 746ème position).
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Il n'aura pas le Goncourt 2020!
Du moins ne le mérite pas selon moi!
Et pourtant j’ai adoré la première partie de ce roman choral au style et au rythme parfait.
Nous suivons différents personnages, un tueur, un écrivain, une avocate etc. Chaque histoire est intrigante. A priori rien ne relie ces personnages entre eux, si ce n'est d'avoir été réunis ensemble lors d'un vol d'avion. C'est alors que survint l'Anomalie. Tous les espoirs sont permis d'être en face d'un grand roman. Tous les ingrédients romanesques sont réunis pour nous proposer un destin hors norme, de nous étonner, de remettre notre perception du monde en doute! Tout est possible à condition de ne pas oublier l’écriture et le rythme en route. Malheureusement c’est exactement ce qui arrive à ce livre qui devient un catalogue de théories à travers la narration de conférences assez pénibles puis nous avons affaire à un catalogue de réactions possibles des protagonistes. Le rythme de la lecture en devient haché. Dommage
Les éditions
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L'Anomalie [Texte imprimé]
de Le Tellier, Hervé
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782072895098 ; 20,00 € ; 20/08/2020 ; 336 p. ; Broché -
L'anomalie
de Le Tellier, Hervé
Gallimard
ISBN : 9782072965821 ; 8,90 € ; 02/06/2022 ; 416 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (19)
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Pas au niveau d'un Goncourt !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 7 décembre 2024
Il obtient le prix Goncourt en 2020 pour son roman L'Anomalie.
Une idée de départ plutôt alléchante ; en mars et juin 2021, un même avion Air France AF006 ralliant Paris à New-York, avec les mêmes passagers, traversant les mêmes intempéries, finit par atterrir. Les services secrets s'en mêlent, cette "anomalie" ne doit pas être ébruitée. Il en va de l'équilibre du monde.
Un roman construit en 3 parties :
-> la présentation de 11 personnages aux vies très différentes.
-> l'auteur expose les différentes théories permettant d'expliquer cette "anomalie" (Sciences, religions, philosophie, ...)`
-> la confrontation des personnages avec leur"double" et les implications.
Un tueur à gage, un romancier suicidaire, une technicienne de cinéma, un pilote de ligne, une jeune fille abusée, une avocate noire enceinte, un chanteur nigérian en vogue, un scientifique mathématicien à Princetown.. autant de personnages qui vont être retenus dans un hangar par le FBI afin de déterminer qui -de la personne ou de son double- est... le bon.
Il est question d'espace-temps, de programme informatique (Matrix), de théories toutes plus complexes et alambiquées les unes que les autres .
J'avoue m'être terriblement ennuyé à la lecture de ce roman. L'idée directrice est intéressante mais son traitement par l'auteur est brouillon, part dans tous les sens. Les confrontations n'apportent que très peu de sel à l'intrigue et la conclusion nous laisse sur notre faim.
Un roman bien sympathique mais pas du niveau d'un Goncourt à mon avis.
Moi ou un autre
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 5 février 2024
Comment le même avion transportant les mêmes passagers peut atterrir une nouvelle fois ?
Et que faire de toutes ces personnes "en double" ?
Comment vont-elles, comment peuvent-elles réagir face à ce phénomène irréel ?
Quand " le monde entre, en quelques heures dans une vacuité de sens", quelles explications, quelles procédures appliquer ? Et comment les passagers, leurs conjoints, leurs enfants, leurs parents peuvent-ils reprendre le cours normal de leurs vies ?
Rares sont ceux qui comme le jeune Louis sont capables de l’accepter : "Il a compris !: il a, non pas deux mamans, mais deux fois sa maman."
À travers le destin de quelques personnages, l’auteur réussit la prouesse d’un roman original et subtil, explorant avec intelligence les capacités de réaction de l’être humain face à l’incompréhensible, et nous livrant de pertinentes réflexions sur le sens de la vie.
"L’ignorance est une bonne camarade, et la vérité ne fabrique jamais du bonheur."
Mais, créant aussi le malaise dans une sorte de quatrième dimension.
Beaucoup d’admiration pour ce livre mais un regret cependant, qu’une habile pirouette termine le récit et nous laisse sur notre faim/fin.
Décrochage
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 décembre 2022
Pour le reste la qualité de l’écriture est au rendez-vous et l'exploration psychologique des personnages est passionnante et ne tombe pas dans la paresse de l’ellipse.
L’écrivain postule un évènement inexplicable et en imagine les conséquences à l’échelle collective et individuelle. Et il est difficile d’entrer davantage dans le sujet sans le déflorer. Au final cette irruption de l’inimaginable dans le réel ainsi que les questionnements sur l’humain, sa nature, son rapport à Soi et à l’Autre sont autant de voies de réflexion qui m’ont porté tout au long de cette lecture addictive.
Qui est qui?
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 17 juillet 2022
Inabouti …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 12 novembre 2021
Il y a de ça dans cette démarche d’Hervé Le Tellier ; une idée brillante, un début de roman en forme de kaléidoscope chatoyant et puis … pas de conclusion, pas d’explications, rien qui évite au lecteur de rester sur sa faim, sur ses interrogations. Un acte inabouti, sans nul doute.
Tout commence avec un vol transatlantique comme on n’aimerait pas en vivre :
»Il est 16h13 quand le vol AF006 Paris-New York, au sud de la Nouvelle-Ecosse, voit se dresser devant lui la barrière ouatée d’un immense cumulonimbus. Le front nuageux se lève, et vraiment vite. Il est encore à un quart d’heure de navigation, mais il s’étend au nord comme au sud sur des centaines de kilomètres, en arc de cercle, et plafonne déjà à près de 45 000 pieds.
…/…
L’avion connait dix interminables minutes de chute libre avant de pénétrer dans le cumulonimbus au pire endroit, au sud-ouest de la colonne, avec une inclinaison effarante, un angle de trente degrés qui lui impose l’assistance au pilotage qui a pris le relais des commandes manuelles. Tout de suite, le Boeing est roulé dans les courants tourbillonnants du nuage, et tout de suite aussi, le cockpit s’allume, car c’est la nuit, un noir de suie, et un fracas épouvantable : des centaines d’énormes grêlons mitraillent les vitres, en laissant ici et là un impact dans le verre blindé. »
Bon, me direz-vous, un aléa de la navigation aérienne, des conditions exécrables de vol, ça existe ? Oui, mais ce qui va suivre va déclencher le roman, l’anomalie.
Markle et Favereaux, les deux pilotes du Boeing ne reçoivent pas franchement l’assistance espérée après leur appel de détresse. Plutôt des marques de défiance et l’ordre d’atterrir sur une base de l’US Air Force.
La suite, nous la comprendrons pas à pas via le filtre de nombreux passagers, une dizaine, pas moins. Enfin, comprendre ? On comprendra la nature de l’anomalie mais hélas nous n’aurons aucune explication ou tentative d’explication sur ce qui pourrait expliquer l’anomalie. C’est ce qu’on peut reprocher à Hervé Le Tellier ; nous laisser sur notre faim.
Entre temps nous aurons le détail de tranches de vies de la dizaine de passagers mis sous la loupe avec des variations dues précisément à ladite anomalie. C’est intéressant mais il me semble qu’Hervé Le Tellier aurait pu en tirer un profit plus grand ?
En tout cas, oui, la fin me laisse frustré. Comme l’ailier qui n’a pas aplati l’essai.
Déçue
Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 16 juin 2021
Sauf qu'ici, cette anomalie est un prétexte pour déployer une galerie de personnages aux profils si variés que du coup, on a doctement la plupart des hypothèses que l'on pourrait imaginer dans une telle situation : et si votre double était enceinte et pas vous, et si votre double avait rompu avec son amant et pas vous, et si vous partagiez un enfant avec votre double, et si et si et si...
Le problème c'est que le "et si" a été traité avec brio par d'autres auteurs et que du coup la comparaison ne joue pas en faveur de Monsieur Le Tellier. Quand Saramago imagine dans "les intermittences de la mort" ce que serait le monde si la mort disparaissait, la profondeur et la poésie de son analyse sont à 1000 lieues au dessus de cette tristement fade "anomalie".
Un autre exemple de roman avec une anomalie traitée de manière extrêmement intéressante est Replay, de Grimwood, où un banal personnage meurt à 50 ans d'une crise cardiaque et se réveille à 18 ans avec tous ses souvenirs.
Non décidément, quand on a lu d'autres romans de la même veine, ce Goncourt n'est que déception et aucune qualité d'écriture ne vient nous sauver de l'ennui.
Euh...
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 9 juin 2021
Je suis content pour l'auteur concernant le Goncourt, c'est une prestigieuse récompense, mais apparemment, lui-même a été super étonné de gagner le Prix avec ce roman oulipien qui ma pas mal fait penser à du Georges Perec (qui faisait partie d'Oulipo, ce n'est pas étonnant, donc) teinté de SF et de Thomas Pynchon. Et je ne sais pas quels étaient les autres romans en lice pour le prix, ceux qui étaient sur la short list, mais si "L'Anomalie" a été élu, c'est, je pense, surtout pour son originalité à toute épreuve dans le paysage littéraire français.
Comment définir un roman pareil ? La première partie est à la fois géniale et totalement bizarre, plus un recueil de nouvelles qu'une première partie de roman. Tout se développe au début de la seconde partie, plus "structurée", mais parfois un peu longuette, même si le chapitre sur l'engueulade des représentants des religions mondiales est assez amusant.
Dans l'ensemble, un très bon livre, que je relirai pour essayer de le piger un peu mieux, et pour voir s'il tient le coup de la seconde lecture.
Après la première lecture, je ne peux donner autre chose que 3,5/5, c'est très bien, pas un chef d'oeuvre non plus, et c'est clair que ça ne peut pas plaire à tout le monde vu son sujet et la manière donc il est abordé. Mais c'est bien.
Un très bon moment de lecture
Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 27 avril 2021
Plus sombre et sur le même thème : L'autre comme moi de José Saramago
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13387
original oui , pénible oui aussi
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 24 avril 2021
Sur la forme, la description de chacun des personnages de la première partie est en partie oubliée lorsqu'on arrive à la partie finale où on retrouve tous ces gens : il faut reprendre parfois la lecture du début. Trop de personnages pourquoi cette douzaine ? pourquoi ignorer les 230 autres alors ? Un seul personnage, Wiesel par exemple, aurait suffi à remplir l'ouvrage.
Yeaker s’est fourvoyé dans un gros nuage
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 29 mars 2021
Cependant, en faisant appel à ma mémoire littéraire, Ken Grimwood avait déjà écrit sur ce thème mais dans une approche assez différente dans son roman « Replay », roman que je conseille vivement.
Les deuxième et troisième parties du livre sont sans doute moins réussies, mais l’hypothèse avancée étant d’une telle improbabilité, vu le contexte que l’auteur veut faire coller à une sorte de réalité historique, que logiquement il se perd dans certains méandres de son récit.
Par ailleurs, le style s’étiole, les chapitres deviennent plus courts et l’utilisation de l’anglais m’a quelque peu énervé dans un roman qui se veut être écrit dans la langue de Voltaire.
Un grand Goncourt ? Sans doute pas, mais atypique et osé certainement.
Inclassable et haletant
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 17 février 2021
Il y a beaucoup d’humour, des références littéraires et culturelles, un auteur et son personnage qui se confondent, une réflexion sur les talkshows américains, des allusions au Covid, … En bref, un roman très contemporain et riche que je trouve très réussi grâce à son style qui casse tous les codes et à son intrigue qui nous tient en haleine. Ce n’est pas pour rien si c’est le deuxième prix Goncourt le plus vendu de l’Histoire ; il devrait même être bientôt adapté en série.
Réconcilié avec le Goncourt
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 31 janvier 2021
Le second tiers nous permet de comprendre les liens entre ces personnes et laisse deviner où est le problème.
Dans le dernier tiers, c'est la confrontation de ces personnes avec le problème révélé.
La trame incite le lecteur à aller plus loin. L'auteur sait amener le lecteur progressivement vers le problème commun. Chacun se trouvera face à ses orientations de vie. C'est une véritable réflexion sur les choix que l'on fait chacun et comment les assumer... ou pas.
Je ne suis habituellement pas fan des prix littéraires que je trouve généralement un peu trop dans le genre admirateur du nombril mais cela fait deux années de suite que le Goncourt me réserve une agréable surprise.
L'éventuel manque de profondeur des personnages, reprochée par certains m'apparaît comme un atout car ce n'est pas là ce qui compte. L'essentiel se trouve dans les décisions à venir. Ne connaître que le parcours de ces personnes est largement suffisant. Les épaissir davantage ne ferait qu'alourdir le roman et le rendre indigeste comme nombre d'ouvrages encensés précédemment, dont plusieurs Goncourt ou d'autres auteurs cités pour ce prix à l'image d'Amélie Nothomb, pour n'en citer qu'une.
Le propos est clair, sans multiples interrogations sur les intentions réelles de l'auteur. L'écriture se fait oublier, ce qui est pour moi un grand compliment, cela signifie qu'elle sait emmener le lecteur dans le récit et ne constitue pas un obstacle.
Un roman que j'ai eu grand plaisir à lire.
C'est à n'y rien comprendre
Critique de Phineus (Bordeaux, Inscrit le 16 février 2009, 87 ans) - 29 janvier 2021
Depuis longtemps on n'avait pas connu un tel succès ; 800.000 exemplaires, des critiques unanimement louangeuses, d'innombrables articles.
Effectivement il y a de quoi s'ébahir comme l'auteur .
Parce que ce livre sorti tout cru de la littérature oulipienne ne devrait n'intéresser vraiment que la petite troupe d'happy few , ces rigolards, qu'on retrouve dans l'émission "les papous dans la tête", s'amusant des acrobaties littéraires à la Perec (la disparition).
Ce qui plombe encore la réflexion c'est que c'est écrit platement, mal composé (on ne s'y retrouve pas dans cette succession de chapitres désordonnés) et rempli de clichés (manifestement ça ne relève pas d'un jeu avec la littérature). Pour couronner c'est traversé par un très joli "politiquement correct" à la Télérama.
Bref ça ne vaut pas pipette.
Mais alors ce succès ?
On pourrait faire des hypothèses sociologisantes , genre processus mimétique etc.
Mais non restons-en au mystère.
l'épais mystère.
Aurait mérité plus de travail
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 17 janvier 2021
Roman bref autour d’une idée pas si originale :
SPOILER un avion dupliqué atterrit une nouvelle fois aux Etats-Unis. La question n’est pas tant de savoir comment et pourquoi cela s’est produit, que de voir la façon dont gouvernements et individus gèrent les conséquences… Hervé le Tellier nous fait donc naviguer entre les existences d’une dizaine de personnes, dans autant d’univers intellectuels et stylistiques différents. Pour une fois le problème n’est pas de mener une double vie mais d’être deux pour mener la même vie. Une réflexion scientifique, philosophique et religieuse malheureusement menée un peu vite et de façon un peu superficielle
fin SPOILER
L’autre faiblesse du roman réside dans son côté artificiel. Certes la construction est intéressante avec ses premiers chapitres, autant de nouvelles indépendantes les unes de autres, qui finissent par se nouer et s’entrelacer. Mais il y a eu plus d’effort dans l’exercice de style que dans la profondeur des personnages et ça finit un peu en queue de poisson.
A lire néanmoins (c’est rapide) comme une petite curiosité littéraire
Etrange ?
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 8 janvier 2021
Le roman démarre bien. Mais à mi-longueur la narration patine.
Passionnant roman surnaturel au dynamisme soutenu
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 2 janvier 2021
Les ‘vedettes’ de ce roman que l’on voit évoluer au sein de leurs entourages respectifs ont pour seul point commun d’avoir été, à un certain moment de leurs récits respectifs, les passagers d’un même vol d’Air France, le Paris-New York 006 du 10 mars … 2021
A l’issue de cette présentation multi-acteurs à l’innocente apparence, et occupant le premier tiers du roman, l’anomalie survient et c’est la chute dans le surnaturel.
Si au détour de la double-vue ou de la prémonition ou du souvenir du présent, le procédé apportera lumière et dénouement à certaines situations précédemment exposées, il nous offre également un choix : celui de nous laisser doucement porter par une fiction aussi gentille que débridée ou d’assister en témoins mal convaincus à d’invraisemblables acrobaties dont on soupçonne que l’auteur lui-même a quelque peine à sortir …
L’écriture de l’ouvrage est de grande qualité. Ses références à des concepts savants ou pointus peuvent flatter le lecteur, avant que le soufflé ne retombe et qu’il réalise avoir été somptueusement mené en bateau (enfin … en avion, plutôt !)
Bonne intrigue, fin décevante
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 31 décembre 2020
Hervé Le Tellier met en scène une avocate noire très ambitieuse et qui a une revanche à prendre sur la vie, un architecte âgé qui vit une histoire compliquée avec une femme plus jeune que lui, une petite fille maltraitée par son père, un tueur à gage, un homme à qui on a découvert un cancer, un chanteur africain qui vient de connaître la gloire et un écrivain qui s’est suicidé et a connu le succès après sa mort (avec un livre intitulé « L’anomalie »).
L’auteur philosophe par instants sur notre existence, son sens, sur les deuxièmes chances...
Je ne serais pas aussi négative que les critiques précédents, mais je trouve cela un peu trop facile d’écrire une histoire invraisemblable sans fournir d’explication et ni de fin ! Je ressors frustrée de cette lecture, même si elle est passionnante.
illisible
Critique de L'Ankou (Levallois, Inscrit le 9 novembre 2005, 79 ans) - 29 décembre 2020
Je n'ai effectivement rien compris.
Je me suis un peu accroché au départ, puis, après avoir lu péniblement 3 chapitres j'ai feuilleté des pages au hasard (ce que je ne fais jamais , mais je voulais comprendre Goncourt) sans succès.
Triste prix!
Original et déconcertant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 20 décembre 2020
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