Crève, Ducon ! de François Cavanna
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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"Regarde comme je me tiens droit!"
Ce recueil posthume de textes, suite de Lune de miel est une MERVEILLE. Il est question de sa maladie, des désirs qui ne peuvent être comblés, des souvenirs enfant, jeune, de Charlie ou de Hara Kiri. Ce n'est jamais triste mais il y a souvent beaucoup d'émotions et puis on rigole beaucoup.
C'est surtout une leçon de courage : Prendre sa plume quand les doigts ne répondent plus, faire de l'humour sur sa chute dans l'escalier... C'est aussi fort que la scène du film 123 soleil avec Mastroianni qui dit au moment de mourir à Grinberg "Je manque un peu de courage Victorine. Victorine, il faut marcher la tête haute même quand on a envie de la baisser, regarde comme je me tiens droit, tu vois comme je me tiens droit!" et Grinberg de répondre " Oui papa tu te tiens droit, tu es beau, tu es fort ...et on les nique les tristes figures, on les nique!". Cavanna a réussi là une des plus belle défaite face à la mort. Merci Cavanna.
A lire quand on aime la vie, quand on peur de la mort, quand on est jeune, quand on est vieux.
Les éditions
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Crève, Ducon ! [Texte imprimé] François Cavanna
de Cavanna, François
Gallimard
ISBN : 9782072861239 ; 18,50 € ; 16/01/2020 ; 240 p. ; Broché
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Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 15 novembre 2023
sa maladie "Miss Parkinson", qui rétrécit son autonomie, son ostéoporose, sa constipation...
Sans ses dents mais avec le même humour grinçant, beaucoup de lucidité, d’honnêteté, du "haut de ses 87 ans" il se moque de sa relation avec la jeune Virginie.
"Fini les visions d’un beau grand vieillard abordant les années dernières avec dignité ! Je renonce."
Il mêle ses souvenirs heureux, que l’on redécouvre avec tendresse et nostalgie, dans le quartier Maubert à Paris, son "ami merveilleux" Roger, mais aussi des souvenirs cruels comme la mort d’un enfant sur une péniche.
Les admirateurs dont je suis, retrouveront dans cet ouvrage posthume sorti en 2020, (6 ans après sa mort) Cavanna tel qu’il aura toujours été, direct, lucide, et son sens de la formule.
"Connais-toi toi même et aime-toi quand même".
Et c’est bien que ce soit Virginie Vernay qui ait écrit la postface.
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