Un bonheur que je ne souhaite à personne de Samuel Le Bihan
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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la forteresse encombrée
Autiste, vous avez dit autiste ? Ce vocable désigne une pathologie mal connue, que certain(e)s, dont je tairai les noms, ont il n’y a pas si longtemps assimilée à un dysfonctionnement de l’environnement affectif de l’enfant, prétendant le soigner en le retirant à ses parents. La narratrice, Laura, a réussi à grand peine à retirer son fils César, diagnostiqué autiste dès son plus jeune âge, des griffes des psychiatres. Elle veut lui permettre de fréquenter l’école maternelle pour qu’il soit en contact avec les autres enfants de son âge hors du circuit des centres spécialisés. Handicapé, oui, relégué, non, tel est son credo. Elle va le défendre bec et ongles au long d’un parcours du combattant qui va l’amener à braver la pesanteur d’une administration hypocrite, affichant de beaux principes sans jamais les appliquer. Un roman sensible, décrivant avec finesse les rapports mère-enfant et bien au-delà. L’empathie est totale, jusqu’au final retentissant qui va voir enfin la victoire de cette mère-courage des temps modernes. Un bien beau livre, qui fait du bien…
Les éditions
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Un bonheur que je ne souhaite à personne [Texte imprimé] Samuel Le Bihan préface de Jean-Christophe Rufin
de Le Bihan, Samuel
J'ai lu
ISBN : 9782290209707 ; 11,42 € ; 08/01/2020 ; 252 p. ; Poche -
Un bonheur que je ne souhaite à personne [Texte imprimé] Samuel Le Bihan préface de Jean-Christophe Rufin
de Le Bihan, Samuel
Flammarion
ISBN : 9782081431713 ; 13,51 € ; 31/10/2018 ; 246 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (1)
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émouvant et fort
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 14 septembre 2021
que je souhaite à personne »
roman de Samuel Le Bihan
Flammarion
253 pages
novembre 2020
L'auteur, acteur et réalisateur, nous propose là un roman fort, émouvant mais aussi touchant.
C'est le récit du combat d'une mère pour que son fils, autiste, trouve la place qui est la sienne, avec les autres.
Les pères n'ont pas le bon rôle et c'est vrai que dans la vie on en rencontre beaucoup partir au loin quand un enfant handicapé arrive.
L'institution sous toutes ses formes en prend un coup : l'intégration reste un vain mot, un slogan ou un titre prometteur.
Laura a deux garçons,le premier entre dans son adolescence et le plus jeune est autiste.
Son amour pour ses deux garçons, « l'ordinaire » et le « différent », est sans faille. Elle a décidé de se battre seule, le père du premier est loin , quant à celui du deuxième, il n'a pas supporté ce handicap et il est parti.
Attention, ce père d'autiste ne s'est pas débarrassé de ses responsabilités en se défaussant sur Laura, mais il ne sait pas faire, il prend bien son fils, César de temps en temps mais ce n'est pas ça.
Laura mène un combat titanesque pour que son garçon soit accepté, reconnu comme handicapé mais aussi intégré.
L'entrée à l'école , au CP sera un long chemin que la mère courage mène jusqu'au bout sans fléchir.
Les obstacles sont nombreux : un directeur d'école réticent, un assistant AVS qu'on met à sa disposition trois mois avant de lui retirer....
C'est la guerre qu'elle mènera, avec son association, avec ses amies et surtout seule...
Saura-t-elle saisir la chance qui est la sienne de faire confiance à cet homme qu'elle rencontre et réussira-t-elle avec l'aide de son grand fils, toujours présent à tout surmonter ?
Je ne dévoilerai pas la suite.
Ce livre est au diapason avec son titre plein.
Ce premier roman mérite le succès.
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