Le jeu de l'amour et du hasard de Pierre de Marivaux
Le jeu de l'amour et du hasard de Pierre de Marivaux
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
Critiqué par Natilette, le 22 juillet 2004
(GRAND COURONNE, Inscrite le 15 juin 2004, 44 ans)
Critiqué par Natilette, le 22 juillet 2004
(GRAND COURONNE, Inscrite le 15 juin 2004, 44 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (41 804ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 12 614 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (41 804ème position).
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Un grand classique...
Je ne suis pas fan de théâtre car ce sont des "romans à écritures particulières", décalés de notre génération. Toutefois, j'enregistre ce livre dans la base de données car il fait partie des grands classiques du genre...
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Les éditions
-
Le jeu de l'amour et du hasard [Texte imprimé] Marivaux préf. et comment. de Marie-Thérèse Ligot
de Marivaux, Pierre de Ligot, Marie-Thérèse (Editeur scientifique)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266048842 ; EUR 3,96 ; 16/05/1997 ; 186 p. ; Broché -
Le jeu de l'amour et du hasard [Texte imprimé], comédie Marivaux notes explicatives, questionnaires, bilans, documents et parcours thématique établis par Dominique Thamin
de Marivaux, Pierre de Thamin, Dominique (Editeur scientifique)
Hachette / Classiques Hachette (Paris)
ISBN : 9782011692979 ; 2,60 € ; 04/01/2006 ; 155 p. ; Poche -
Le jeu de l'amour et du hasard [Texte imprimé] Marivaux
de Marivaux, Pierre de
Librio / Librio (Paris)
ISBN : 9782290125342 ; EUR 2,00 ; 20/01/2016 ; 94 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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Un assez bon moment
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 23 octobre 2014
J'ai bien apprécié cette pièce de théâtre, assez courte (2 heures de lecture suffisent).
Comme beaucoup d'autres œuvres, les quiproquos sont nombreux, le lecteur connaît la situation et attend que l'un des personnages la comprenne. Or, c'est une femme la première, Lisette, qui saisit le problème mais ne révèle rien, attendant de voir comment vont se dépêtrer les autres.
Les relations amoureuses semblent aller vite dans cette pièce, ce qui en fait tout le charme !
Comme beaucoup d'autres œuvres, les quiproquos sont nombreux, le lecteur connaît la situation et attend que l'un des personnages la comprenne. Or, c'est une femme la première, Lisette, qui saisit le problème mais ne révèle rien, attendant de voir comment vont se dépêtrer les autres.
Les relations amoureuses semblent aller vite dans cette pièce, ce qui en fait tout le charme !
Délicieusement désuet
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 7 avril 2013
Le jeu de l'amour et du hasard est une pièce que je trouve légère, divertissante et agréable. Il faut évidemment adhérer aux situations remplies de quiproquos, de petits jeux de manipulations ainsi qu'à des phrases aux formules un peu ampoulées mais les répliques de Silvia, Lisette et Dorante m'ont fait sourire plusieurs fois. La satire sociale reste toutefois assez légère malgré les réparties bien savoureuses des domestiques mais je n'ai pas l'impression que c'est réellement le but de la pièce. Je ne sais pas vraiment pourquoi cette image m'est venue mais cette pièce me fait penser à une meringue, c'est sucré, léger et l'on déguste cela avec grand plaisir même si il n'en faut pas trop non plus.
comment ne pas aimer marivaux
Critique de Da sofy (yèvres, Inscrite le 2 avril 2006, 35 ans) - 20 avril 2006
je n'aime pas cet auteur. j'avoue que j'ai vraiment un problème avec ses histoires. j'ai pourtant essayé, mais à chaque fois le pauvre n'arrive qu'à m'extirper des critiques cinglantes. j'en ai d'ailleurs écrit pas mal, des critiques de Marivaux. je tente d'abord de le comprendre, de l'apprécier pour son "genre", et puis j'en arrive toujours à la même conclusion: "quelle perte de temps!" pour moi, toutes ses histoires tournent en rond, on revient toujours au point de départ, avec une morale qui n'en est pas une, ou alors vraiment détestable. alors, c'est quoi, "décidément, on ne peut contrer la nature, pas d'évolution, les valets restent des valets, simples d'esprit et aux manières burlesques, et les nobles restent nobles, hauts de la gloire que leur apporte leur distinction". bien sûr, on pourrait me répondre "pour l'époque, c'est déjà très bien comme remise en question de la société", eh bien, je suis désolée, mais pour moi ça n'est pas être en avance sur son temps que de prouver par a+b qu'il est impossible d'évoluer socialement.
mais ce qui me débecte d'autant plus chez cet auteur, c'est la répétitivité; c'est à cause celle-ci que je ne cherche même pas à ouvrir une critique sur un autre livre de Marivaux... que l'on soit dans "le jeu de l'amour et du hasard", "la double inconstance" ou "l'île des esclaves", on a toujours la même histoire. on change de décor, mais pas de conversation, et celle-ci stagne, ce sont des "je t'aime-moi non plus" à n'en plus finir, ça se veut une critique aiguë de la société du XVIIème, mais décidément, je n'en vois pas l'intérêt. dans ses histoires, il parle d'amour comme d'un objet que l'on étudie sous toutes ses coutures, en oubliant que l'amour, c'est quand même avant tout un état d'esprit, une manière d'aborder la vie et certainement pas un élément de celle-ci, qu'il suffit de discuter pour faire évoluer.les personnages de Marivaux semblent se convaincre de leur amour, et non s'en persuader, comme s'il y avait lieu de raisonner l'amour.
tout ceci est bien le moindre résumé de ma pensée sur cet auteur, qui a au moins la qualité de me révolter par sa nullité, et donc de faire parler de lui. mais telle que je me connais, j'en ai encore le double à écrire, donc je vais raisonnablement m'en arrêter là pour cette fois.
mais ce qui me débecte d'autant plus chez cet auteur, c'est la répétitivité; c'est à cause celle-ci que je ne cherche même pas à ouvrir une critique sur un autre livre de Marivaux... que l'on soit dans "le jeu de l'amour et du hasard", "la double inconstance" ou "l'île des esclaves", on a toujours la même histoire. on change de décor, mais pas de conversation, et celle-ci stagne, ce sont des "je t'aime-moi non plus" à n'en plus finir, ça se veut une critique aiguë de la société du XVIIème, mais décidément, je n'en vois pas l'intérêt. dans ses histoires, il parle d'amour comme d'un objet que l'on étudie sous toutes ses coutures, en oubliant que l'amour, c'est quand même avant tout un état d'esprit, une manière d'aborder la vie et certainement pas un élément de celle-ci, qu'il suffit de discuter pour faire évoluer.les personnages de Marivaux semblent se convaincre de leur amour, et non s'en persuader, comme s'il y avait lieu de raisonner l'amour.
tout ceci est bien le moindre résumé de ma pensée sur cet auteur, qui a au moins la qualité de me révolter par sa nullité, et donc de faire parler de lui. mais telle que je me connais, j'en ai encore le double à écrire, donc je vais raisonnablement m'en arrêter là pour cette fois.
Révoltant pour l'époque, pour quelle époque ?
Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 49 ans) - 9 avril 2006
Chère Eliya,
Hier comme aujourd'hui, l'endogamie est une réalité. On se marie le plus souvent dans son milieu social, avec une personne de même culture.
Marivaux, ce n'est pas l'illustration avant l'heure de la Révolution française, mais une étude circonstanciée des relations amoureuses.
Et, en passant, le théatre n'est pas un genre défunt, fait pour les tristes personnes n'ayant pas eu, à leur époque, de poste de télévision. Je me suis même laissé dire que d'aucun se rendaient encore, et en nombre, dans des salles, pas désagréables, pour voir de visu, et sans filet, des "acteurs" interpréter sur une scène un texte qui, s'il a beaucoup de chance, fera peut-être un piètre long métrage.
Hier comme aujourd'hui, l'endogamie est une réalité. On se marie le plus souvent dans son milieu social, avec une personne de même culture.
Marivaux, ce n'est pas l'illustration avant l'heure de la Révolution française, mais une étude circonstanciée des relations amoureuses.
Et, en passant, le théatre n'est pas un genre défunt, fait pour les tristes personnes n'ayant pas eu, à leur époque, de poste de télévision. Je me suis même laissé dire que d'aucun se rendaient encore, et en nombre, dans des salles, pas désagréables, pour voir de visu, et sans filet, des "acteurs" interpréter sur une scène un texte qui, s'il a beaucoup de chance, fera peut-être un piètre long métrage.
Le vaudeville typique
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 3 avril 2006
Comme le dit Manon "Une superbe pièce d'amour, un ballet minitieusement agencé, des quiproquos délicieux, des dialogues savoureux, un ton badin ... " Oui, c'est frais, c'est léger et le tout va à toute vitesse. Je me rappelle très bien l'avoir lu d'un seul coup, complètement prise au jeu de Marivaux.
Révoltant... pour l'époque
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 31 mars 2006
Maintenant, elle peut sembler dénuée de charme, il ne faut pas oublier qu'elle a été écrite avant la révolution!! Donc, même si, à la fin les nobles finissent entre eux et les pauvres entre eux, il y avait quand même pas mal d'idées révolutionnaires la-dedans!
Le chef d'oeuvre de Marivaux.
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 31 août 2005
Une superbe pièce d'amour, un ballet minutieusement agencé, des quiproquos délicieux, des dialogues savoureux, un ton badin ... bref du Marivaux pur sucre !
Même si on connait peu de cet auteur du XVIIIè siècle, on sait en revanche que Marivaux n'a jamais été considéré comme un "grand" dramaturge, son théâtre était considéré un peu trop "léger".
L'histoire n'ayant pas été résumée, je vais le faire rapidement.
Le père de Silvia, riche homme, veut marier sa fille à Dorante, jeune homme bien sous tous rapports. Mais Silvia ne partage pas totalement pas son enthousiasme. Et si il ne plaisait pas ? Pour en connaître un peu sur son futur époux et ses vrais sentiments, Silvia va se déguiser en sa soubrette, Lisette tandis que celle ci prendra la place de sa maîtresse. Ce qu'elle ignore, c'est que Dorante a exactement eu la même idée... Chacun devra faire preuve de son amour. Le dénouement sera évidemment heureux.
Un classique typiquement "Marivaudien", ce n'est pas pour rien que l'on parle désormais de marivaudage (badinage).
Evidemment toute pièce de théâtre est plus intéressante lorsqu'elle est jouée.
Même si on connait peu de cet auteur du XVIIIè siècle, on sait en revanche que Marivaux n'a jamais été considéré comme un "grand" dramaturge, son théâtre était considéré un peu trop "léger".
L'histoire n'ayant pas été résumée, je vais le faire rapidement.
Le père de Silvia, riche homme, veut marier sa fille à Dorante, jeune homme bien sous tous rapports. Mais Silvia ne partage pas totalement pas son enthousiasme. Et si il ne plaisait pas ? Pour en connaître un peu sur son futur époux et ses vrais sentiments, Silvia va se déguiser en sa soubrette, Lisette tandis que celle ci prendra la place de sa maîtresse. Ce qu'elle ignore, c'est que Dorante a exactement eu la même idée... Chacun devra faire preuve de son amour. Le dénouement sera évidemment heureux.
Un classique typiquement "Marivaudien", ce n'est pas pour rien que l'on parle désormais de marivaudage (badinage).
Evidemment toute pièce de théâtre est plus intéressante lorsqu'elle est jouée.
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A Natilette | 6 | Sibylline | 22 juillet 2004 @ 21:23 |
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